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 Chapitre 229 - Pompéi, part 3 : Débordement

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Jezekiel
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Jezekiel


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Localisation : Poitiers, Vienne, France

Chapitre 229 - Pompéi, part 3 : Débordement Empty
14122014
MessageChapitre 229 - Pompéi, part 3 : Débordement

Terre 2663 – Portes de Pompéi

Tandis que les hyènes, qui se tenaient derrière la porte jusqu’à ce que Miles l’explose, se relevaient lentement, une clameur s’éleva en direction du Nord. Derrière Miles, ses amis et la tribu de Ponk arrivaient en trombe. La plupart des faunanthropes de la tribu poussaient des cris et autres hurlements pour se galvaniser et renforcer leur future hargne au combat. Relevant la tête, les hyènes connurent un sentiment qu’elles n’avaient pas connu depuis leur ralliement à la horde : de la peur. C’est alors que des dizaines de créatures surgirent de la Mer Méditerranée et rallièrent la course effrénée vers Pompéi. Mieux, après s’être ajustées à la vitesse de course de la tribu, ils la dépassèrent et ouvrirent la voie. Ils envahirent la ville basse, contournant Miles et fauchant les faunanthropes hyènes à tour de bras. Parmi eux, les plus sanglants étaient sans conteste possible les requins qui achevaient leurs cibles dans de grandes gerbes de sang.
Tandis que les dernières hyènes, ultimes représentants de la première garde, rendaient leurs derniers souffles, un groupe imposant de faunanthropes chats, onces et ocelots les relayèrent dans la défense de la ville basse. Bien que leur nombre fût imposant, cela ne semblait pas inquiéter l’Untiefe.

« - NE VOUS ARRÊTEZ PAS ! POURSUIVEZ VOTRE COURSE !! » lança Hamilt à la tribu guidée par Frédéric.

Sans hésiter, la tribu passa au travers du champ de bataille sans être inquiétée. Chaque membre de l’Untiefe veilla à ce qu’aucun des nouveaux arrivants ne viennent les menacer, quitte à être blessé, voire même mourir pour cela.
Malgré le chaos du combat en contrebas, les oiseaux du Geschwader appuyaient leurs alliés avec application et suivaient sans aucune difficulté la progression de la tribu. Mais leur soutien allait bientôt cesser lorsqu’un portail dimensionnel d’énergie verte s’ouvrit à son tour haut dans le ciel. Durant plusieurs secondes, rien ne sembla en sortir … du moins rien de visible. Ce ne fut que quelques secondes plus tard que tous virent ce qui sortait de ce nouveau portail à la faveur des premiers rayons de soleil. Des myriades de chauve-souris humaines en sortaient. Le ciel devint rapidement à l’image de ce qui se passait au sol, un champ de bataille.
Percevant la fureur du combat qui se déroulait au-dessus de leur tête malgré le chaos ambiant, Frédéric leva les yeux.

« - Bon sang ! C’est qui eux ? » se demanda-t-il.

Alors qu’elle avait franchi le premier rideau de défense, la tribu s’immobilisa en voyant le combat sanglant au-dessus d’eux.

« - C’est le Vol Noir ! » indiqua Bill à voix basse, presque inaudible, trahissant sa stupéfaction.

« - Putain ! Comment ça se fait qu’ils sont là ces enflures ? Comment ils ont fait pour quitter l’Amérique du Sud et venir ici aussi rapidement ? » s’interrogea Flock.

« - Pas difficile lorsqu’ils ont un autre téléporteur à leur service ! » répliqua Miles en montrant le second portail.

« - C’est répandu comme spende ? » demanda alors Frédéric.

« - Non ! C’est extrêmement rare » répondit Joshua.

« - Il faut avancer ! » glissa-t-il à Frédéric.

Ce dernier sembla revenir à la réalité des choses.

« - LE GESCHWADER NOUS COUVRE CONTRE CETTE MENACE ! CONTINUONS D’AVANCER ! » lança-t-il à la tribu pour les remotiver.

Alors qu’ils venaient de se remettre en mouvement, ils tombèrent nez à nez avec une légion de faunanthropes lynx qui venait aider à repousser l’envahisseur à l’entrée Nord. Les deux factions aussi surprises l’une que l’autre, marquèrent un temps d’arrêt.

« - Vous attendez quoi ? A L’ASSAUT ! » lança alors Desmond qui fondit sur les lynx, toutes ses griffes de plasma déployées.
_____________

2 Km au Nord de Pompéi

Observant le portail vert, Bacster n’eut aucun doute quant à l’identité de celui qui l’avait ouvert.

« - Mon géniteur … Tiens donc ? » fit-il.

« - Étonnant que Lyon t’ait gardé à son service, mais … si tu veux jouer à cela, alors jouons ! »

Ses yeux et ses zébrures noires s’illuminèrent à nouveau de violet. En réponse, un second portail violet s’ouvrit alors, cette fois au niveau du sol. Sans attendre, le premier allié en sortit. Il s’agissait de Tembo Nag. Suivirent immédiatement les deux faunanthropes hippopotames et la girafe qui l’accompagnaient.
_____________

Kenya – Il y a 6 jours

Après le choc de la révélation du second spende de Lyon, les membres de la tribu et le groupe de Frédéric aidèrent Tembo Nag a enterrer les siens jusqu’au coucher du soleil. Enfin pas tous, Desmond choisit de ne pas participer aux funérailles de parfaits inconnus qui n’avaient plus aucun intérêt depuis qu’ils étaient morts. A nouveau le groupe expéditionnaire connut une journée bien sombre.
Après s’être restaurés, tous eurent quartier libre pour s’aérer l’esprit et se détendre quelque peu. Flock s’éloigna, suivi de Bill qui le surveillait de près. Scrof et Roméo s’éclipsèrent tous les deux de leurs côtés, préférant s’isoler que d’avoir une quelconque activité avec autrui. De son côté Desmond s’éloigna du camp pour chercher une quelconque occupation. Après plusieurs minutes d’errance au milieu des ruines de l’enclave, il vit une poutre surgissant des décombres. Il la prit alors pour cible et lui tira dessus avec ses griffes de plasma comme s’il jouait aux fléchettes.
Quant à Nocturne, il disparut dans l’ombre de la nuit pour réapparaître au point le plus élevé de l’enclave. De là, il avait une parfaite vue sur tout ce qui se passait dans l’enclave et ses environs. Il vit Flock, Bill, Scrof et Roméo s’éloigner et Desmond cribler la poutre. Aucune expression ne transpirait sur son visage, mais une chose était certaine : il surveillait les agissements de l’un d’entre eux.
Les autres restèrent réunis autour d’un feu de camp improvisé et discutèrent de choses et d’autres … mais surtout de Lyon.

« - Vous avez fait un bien long voyage depuis les Amériques, Vénérable Ponk. Votre détermination à affronter Lyon ne fait aucun doute ! » déclara Tembo.

« - Nous n’avons pas le choix, la Pomme de Vie entre les mains de Lyon est synonyme de désastre imminent. Nous devons l’arrêter à tout prix mais pour cela il nous faut des alliés ».

« - C’est la raison de votre venue au Kenya ? » demanda la mère de Tembo.

« - Oui, nous espérions que Kala Nag se joigne à nous. Lui à nos côtés, toutes les enclaves africaines auraient grossi nos rangs. Malheureusement … »

« - Malheureusement, il n’est plus » finit la girafe.

« - Tout espoir n’est pas vain ! » rétorqua la mère de Tembo.

« - Comment cela ? » demanda Ponk.

« - Bien que soumis au spende de Lyon, Kala Nag n’a pas révélé l’existence de toutes les enclaves ».

« - Peut-être avons-nous une chance de les rallier à nous, alors ? » intervint Frédéric.

« - Oui, mais … Les enclaves ne suivront pas le premier venu, même pour combattre celui qui leur a fait tant de mal ces derniers jours » rétorqua la girafe.

« - C’est pourquoi il faut que ce soit Tembo qui se présente à elles. Nous avons une chance qu’elles se joignent à lui comme elles l’ont fait autrefois avec son père, le grand Kala Nag ! » répliqua la mère de Tembo.

« - C’est donc décidé, nous vous accompagnerons dès demain démarcher les enclaves survivantes » proclama Ponk.

« - Non ! La présence d’étrangers ne nous aiderait pas. Et puis il doit vous rester encore du monde à voir. Mieux vaut nous séparer pour rallier un maximum de monde en moins de temps possible » répondit la girafe.

« - Certes ! » dit Élaphe, pensif.

Tous se levèrent pour aller se coucher. Alors que tous se séparaient, la mère de Tembo prit Ponk en aparté.

« - Demain, vous devriez vous rendre au Tchad. Il s’y trouve une enclave cachée de tous qui pourrait être décisive si elle nous rejoignait ».

Ponk la regarda un instant droit dans les yeux. Pourquoi lui disait-elle cela que maintenant et pas devant les autres ? Certes, elle ne semblait pas vouloir que l’on connaisse son existence mais ce n’était pas un cas isolé. Femme du très respecté Kala Nag, elle devait connaître bien des secrets. Bien qu’il ne fût plus temps d’en faire, elle ne désirait pas que n’importe qui connaisse l’existence de cette enclave. Soudain, Ponk comprit de quelle enclave elle parlait.
_____________

2 Km au Nord de Pompéi – Présent

Une fois que Tembo eut pris ses repères, il poussa un barrissement surpuissant avant de se mettre à marcher sur Pompéi d’un pas décidé. Derrière lui sortirent progressivement du portail de nombreux faunanthropes d’espèces diverses et variées, ultimes survivants de la coalition africaine après la frappe de la horde sur leur continent. Parmi eux se trouvaient des ânes, des autruches, des bongos, des buffles, divers singes et des antilopes.
De prime abord heureux de voir Tembo les rejoindre, Ponk déchanta en dévisageant ceux qui l’accompagnaient. Nombreux parmi eux n’avaient pas la carrure de guerriers et certains étaient si jeunes qu’ils n’avaient pas encore dû connaître la chaleur du corps d’une compagne. Face à la horde de Lyon qui se composait de faunanthropes plus sauvages et bestiaux les uns que les autres, les pertes seraient lourdes. Ponk vit une lueur d’espoir devant le nombre de faunanthropes qui défilaient devant ses yeux. Peut-être que leur nombre ferait la différence.
C’est alors qu’un nouveau tremblement de terre se fit sentir. Mais ni les combats dans ou au-dessus de Pompéi, ni la marche de la coalition ne s’interrompirent.
_____________

Pompéi

Il ne restait plus aucun lynx debout ou en état de se mouvoir. De leur côté, les pertes au sein de la tribu avaient été minimes. Ils s’étaient évertués à veiller les uns sur les autres pour s’entraider et se protéger. Ne pouvant s’attarder à pleurer les défunts, la tribu reprit son avancée sous l’égide de Frédéric. S’approchant toujours plus de la muraille intérieure séparant la ville haute de la ville basse, la tribu rencontra un nouvel obstacle en la présence d’un peloton de Servals armés d’armes à feu automatiques.

« - SURGE DUODECIM ANCILES ! » lança Stephen au moment même où les Servals pressaient la gâchette de leurs armes.

Les balles explosèrent littéralement contre le bouclier d’énergie jaune donnant à la scène un aspect presque festif à l’image d’un feu d’artifice. Ne comprenant pas à quoi ils avaient affaire, les Servals cessèrent le feu. C’est le moment que choisit Frédéric pour créer une intense vague de chaleur qui fit fondre toutes leurs armes et exploser les balles restantes dans les chargeurs. Ces explosions localisées blessèrent plusieurs des agresseurs. Blessés aux mains et ainsi privés de leurs ultimes moyens d’attaque, les blessés prirent la fuite tandis que les valides s’élancèrent vers le stock d’armes le plus proche, pourchassés par la tribu.
Malheureusement pour eux, le stock explosa au moment même où les premiers Servals y pénétraient. S’ensuivit une série d’explosions un peu partout dans Pompéi. Tous les stocks d’armes venaient d’exploser.

« - Cela devrait rééquilibrer les choses ! » dit alors une voix connue de Frédéric et de plusieurs autres dans le groupe.
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A suivre dans le chapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement
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Chapitre 229 - Pompéi, part 3 : Débordement :: Commentaires

Shion
Je me demande bien pourquoi cette fameuse enclave est si mystérieuse...
 

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