[Mini-Test] Lara Croft and the Temple of Osiris

Mon avis : Pour le coup, le descriptif du jeu sur le live fait bien de mentionner le précédent opus "Lara Croft and the Guardian of Light" ; que j'avais testé en Mai 2014 comme quoi ça tombe bien ; puisque on prend les mêmes et on recommence !

J'exagère un peu, c'est pas tout à fait les mêmes ... mais les différences sont si minimes qu'on acceptera la formule sans sourciller.

Question scénario, encore une fois c'est du haut niveau. Lara et un rival font la course jusqu'à un temple et s'emparent du sceptre d'Osiris. C'est LE déclencheur de tout le bordel. Ça libère Seth, Seth maudit les héros si bien qu'Ammout leur court après. Bref, c'est le prétexte pour tout et n'importe quoi.
De suite, on se dit : "Tiens ? on change de partenaire pour faire du co-op ?". Et bien non !!! Car en plus deux divinités se joignent à nous pour pouvoir proposer un multi à 4 ! Alors, bien sûr on se dit que ça ne peut être que des divinités mineures, tellement faibles qu'elles se hissent au niveau de mortels. Tellement divin qu'on se demande pourquoi on les appelle des dieux ! Et bien ces dieux minables, insignifiants et oubliés de tous sont ... Isis et Horus.

Oui, c'était sarcastique. Mais c'est pour souligner l'absurdité de la proposition. Isis et Horus, au sommet du panthéon égyptien en sont réduit à avoir des capacités à peines surhumaines. A vrai dire, hormis la capacité d'invoquer un bouclier d'énergie, ils n'ont rien de divin ... tandis que Seth ... ben non seulement il fait des dizaines de mètres de haut ; tellement grand qu'on ne voit qu'à la fin toute son ampleur ; mais en plus il a une tête de ... chien !


Comment peux-t-on faire un jeu sur la mythologie égyptienne et donner à Seth la tête d'Anubis ?
C'est juste une honte ! 10 coups de fouet sur le champ !

En dehors de ça, parlons du gameplay !
Strictement identique à l'opus d'avant avec ses quali... non, avec tous ses défauts.
Il n'est pas rare que l'on tombe d'une plateforme parce que le personnage que l'on joue est difficile à orienter durant certains sauts.
On retrouve tout ce qui a fait la recette du précédent opus. Des temples disséminés sur une étendue labyrinthique, dépeinte par une carte sur laquelle notre position n'est pas précisée. Autant dire qu'elle ne sert à rien, comme dans Guardian of the Light.
Donc on a nos temples et bien sûr les divers défis pour la majeure partie non réalisable en une seule fois donc créant une rejouabilité forcée et malsaine. Par exemple le défi qui veut que l'on batte Sobek en moins de 3 minutes, va falloir m'expliquer comment on le fait sans se l'être farci une centaine de fois auparavant pour tout exécuter au poil de cul près ! Quand je joue à un titre, ce n'est pas ce que je recherche. L'époque où je tentais d'obtenir tous les succès, ou du moins le maximum, est loin derrière moi. Ce genre de succès énervant et crispant, je ne les tente même plus. Je fais un tri dans ce que je veux tenter, les autres poubelle.

Question graphismes, j'avais dis de Guardian of Light que ses graphismes n'étaient pas dignes d'une 360 ... Temple of Osiris  est encore pire pour la One. L'évolution des graphismes (si elle a eu lieu, car lorsque je vois certaines portions de level design qui ont été repris, j'en doute) n'est pas acceptable !


Le seul point positif du jeu, parce que oui, il en a un sinon je ne l'aurais pas fini.
C'est tout de même le bestiaire mythologique.
Il est rare d'affronter Sobek, Apophis ou encore Khepri et ça, ça fait plaisir pour le fan de mythologie que je suis.


En bref !
Temple of Osiris est un vulgaire copié collé à peine patché de Guardian of Light.
Comptez 20 € pour l'acquérir et à peine 8 heures pour le finir tout en prenant votre temps et tentant de récupérer le maximum de choses.
A noter qu'actuellement il n'est qu'à 5 € pour les soldes exceptionnelles de fin d'année (4 € pour les abonnés Gold) c'est dire combien ils ont d'estime pour ce titre à le vendre à ce prix.