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 Chapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement

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Jezekiel
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Jezekiel


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Localisation : Poitiers, Vienne, France

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20122014
MessageChapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement

Terre 2663 – Pompéi

Tous se tournèrent vers celui qui venait de prononcer ces paroles. Frédéric et tous ceux qui avaient démarché les différentes enclaves à travers le globe eurent la surprise de reconnaître leur interlocuteur. Il s’agissait de Semach, leader du Sumpf qui avait refusé de se joindre à eux. Néanmoins, il avait permis à certains des siens de se joindre à eux. Ces derniers sortirent des rangs de la tribu et rejoignirent alors les leurs.

« - Seigneur Semach ? Je croyais que le Sumpf ne se joindrait pas à nous ? » s’étonna alors Frédéric avec un sourire aux lèvres.

« - Tel est le cas, stupide machtlos ! Nous ne nous joignons pas à vous ! Le hasard fait que mon attaque de représailles contre Lyon coïncide avec votre propre attaque ! »

« - Bien évidemment ! » répondit Frédéric dont le sourire ne s’était pas effacé.

« - Et il va de soi que c’est vous qui vous joignez à nous et pas l’inverse ! »

« - Tout à fait. Je n’aurais pas su mieux dire ! »

Le sourire qu’affichait Frédéric sembla avoir contaminé Semach lui-même qui sembla sourire un instant très fugace.

« - Assez perdu de temps ! Dirigeons-nous vers la porte intérieure ! » proclama alors le leader du Sumpf.

L’armée dorénavant formée par la tribu et le sumpf s’enfonça toujours plus avant dans la ville basse. Face à cette force d’attaque, tous ceux qu’ils rencontrèrent furent balayés en un instant. Qu’ils soient servals, lynx, ocelots, hyènes, onces ou encore chats, aucun ne survécut bien longtemps après avoir rencontré cette armée. Le soleil commençait à monter dans le ciel lorsqu’ils rencontrèrent un obstacle de taille. Face à eux se dressait un contingent conséquent de faunanthropes qu’ils n’avaient pas encore rencontrés. Il était constitué de pumas et de guépards. Semach se mit à sourire.

« - Ainsi, Lyon ne nous considère plus comme une nuisance mais comme une véritable menace ? » dit-il à voix haute.

« - Ne vous flattez pas trop ! Tandis que les trouffions se concentrent sur la brèche de la porte Nord, nous, la véritable horde, allons vous arrêter ici et maintenant ! » rétorqua celui qui semblait être le leader de ce contingent, un faunanthrope puma de taille imposante et vêtu d’une armure.

Le contingent de pumas et de guépards se mit en position d’attaque, imité de suite par l’armée du sumpf et de la tribu.

« - Cela suffit ! Vous m’avez amené assez près ! Notre partenariat prend fin ici ! » déclara alors une voix féminine au sein de la tribu.

Bondit alors une silhouette encapuchonnée en direction d’une ruelle encore sombre à cette heure-ci.

« - ATTENDEZ ! SEULE VOUS N’Y ARRIVEREZ PAS !! » cria Frédéric à son intention.

Mais la faunanthrope masquée poursuivit sa course et disparut rapidement. Elle n’avait donc pas menti, elle connaissait effectivement la ville basse comme sa poche pour s’être éclipsée aussi rapidement, pensa Frédéric.

« - Y a-t-il donc des lâches dans vos rangs, machtlos ? » lança Semach sans détourner son regard.

« - Elle n’est pas des nôtres ! Nos objectifs s’accordaient juste … par une heureuse coïncidence » répondit Frédéric.

« - HORDE ! A L’ATTAQUE !! » lança soudain le commandant puma.

De suite les deux factions s’élancèrent l’une vers l’autre en poussant des cris avant de se heurter violemment. Nombreux furent ceux qui tombèrent durant les premières minutes d’un côté comme de l’autre, écrémant les rangs pour ne laisser que les guerriers les plus aguerris. Près d’une demi-heure plus tard, la force d’invasion eut raison du contingent de la horde. De ce dernier, il ne restait plus que le commandant, resté en retrait durant toute la bataille. Bizarrement, celui-ci ne semblait pas effrayé d’être l’ultime survivant de son groupe.

« - Tiens, tiens, tiens ? Qu’avons-nous là ? Un matou trop bête pour avoir peur ? » demanda Miles.

Tandis que tous avaient le sourire aux lèvres, ils se figèrent lorsque le commandant puma leva le bras vers le ciel et le rabaissa vers eux. C’est alors qu’un second contingent surgit d’une rue dans laquelle il s’était jusque-là dissimulé. Le sourire sur les visages de l’armée s’effacèrent pour laisser apparaître leurs crocs. A nouveau il y eut un grand fracas lorsque le nouveau contingent s’abattit sur eux.

« - MACHTLOS ! PRENDS QUELQUES HOMMES ET FONCE A LA SECONDE MURAILLE ! » cria Semach dans la fureur du combat.

Sans se faire prier, Frédéric s’embrasa et fonça dans le tas. Quiconque le vit arriver, telle une torche humaine, s’écarta pour le laisser passer. Derrière lui, ses compagnons d’armes lui emboitèrent le pas, profitant du couloir qu’il traçait dans les rangs ennemis. Ainsi ce fut Frédéric, Sandora, Miles, Desmond, Wade, Jeremiah, Isaac, Cochran, Stephen, Flock, Bill, Roméo et Joshua qui arrivèrent face à la seconde muraille et sa gigantesque porte. Derrière commençait la ville haute où se terrait Lyon.
Ne pouvant se permettre de rester immobiles trop longtemps, ce fut Miles, Bill et Joshua qui enfoncèrent la porte avec un assaut coordonné. Chutant au sol, les portes soulevèrent un épais nuage de poussière qui leur masqua la vue durant quelques secondes. Secondes durant lesquelles le reste du groupe rejoignit les trois hommes. Le nuage dissipé, ils virent le comité d’accueil venir à leur rencontre. Bien que tous s’attendaient à le revoir en ces lieux, ils furent étonnés de voir Scrof se tenir face à eux. Derrière lui se tenaient de grands faunanthropes, de véritables mastodontes, rhinocéros, éléphants et hippopotames. Ils contrastaient fortement avec l’Ombre, un groupe de faunanthropes qu’ils avaient rencontrés en Espagne il y a deux jours de cela.
_____________

Espagne – Il y a deux jours

Cela faisait à peine un jour qu’ils venaient de rencontrer l’Untiefe et voici que le groupe de Frédéric et Ponk arrivait en Espagne. Évitant les grandes villes telles que Barcelone, Madrid, Valence et Séville, le groupe se retrouva à l’issue du bond en pleine campagne, loin de tout urbanisme, à la nuit tombante.
Même si c’était Nocturne qui fournissait tout l’effort lors de ses bonds spatiaux, les bonds en eux-mêmes étaient également éprouvants pour ceux qui le subissaient. Ainsi, ils choisirent de s’abriter dans la première ferme à l’abandon qu’ils trouvèrent. Après avoir inspecté les lieux pour éviter toute mauvaise surprise, tous se détendirent. Les têtes dirigeantes se réunirent à l’extérieur pour se mettre d’accord sur le lendemain.

« - Demain c’est la France ? » demanda Frédéric.

« - Le versant français des Alpes pour être plus précis » répondit Élaphe

« - Pourquoi ne pas nous y rendre de suite ? » demanda alors Selina, sortant de la pénombre où elle s’était tapie.

« - Nous préférons économiser les forces de Miles » répondit Jeremiah.

« - Soit, alors sollicitions Bacster à sa place » rétorqua-t-elle.

« - Il n’y a pas que Miles qui ait besoin de repos. Vous n’êtes avec nous que depuis trois bonds, donc votre organisme ne doit pas encore être éprouvé mais les nôtres si » répliqua Ponk.

« - Grand bien vous fasse ! Reposez-vous donc tandis que Lyon renforce son emprise sur la Pomme ! » dit-elle avant de s’éclipser.

« - Ce n’est pas de tout repos que de voyager avec elle » fit remarquer Frédéric avec un sourire.

Aucun ne dit mot, mais tous sourirent également. Sur ce, ils rentrèrent à la ferme, à l’abri des regards indiscrets. Une heure plus tard, tout le monde dormait profondément. Soudain, Sandora ouvrit les yeux. Quelque chose avait tiré son subconscient de son sommeil. Ne comprenant pas ce que c’était, elle tendit l’oreille et entendit un son. Immédiatement, elle sut que c’était ce qui l’avait réveillée. C’était le son de quelqu’un qui rôdait autour de la ferme en essayant de ne pas se faire entendre. Elle se retourna alors vers Frédéric et eut la surprise de le voir les yeux ouverts également. Elle comprit alors qu’il l’avait également entendu. Lentement et sans faire un bruit, Frédéric se redressa et regarda Jeremiah. Toujours éveillé, lui aussi semblait l’avoir entendu. Sans le laisser paraître, il était sur ses gardes, prêt à alerter tout le monde si l’intrus se faisait trop insistant … ou s’il n’était pas seul.

Soudain un terrible coup de tonnerre retentit comme si la foudre s’était abattue sur la ferme elle-même. Tous se réveillèrent en sursaut. Frédéric et Sandora se levèrent doucement, conservant leur sang-froid. Après quelques secondes de surprises, Ponk prit la parole.

« - Du calme, ce n’est que le tonnerre, rien de bien … »

« - Méchant ? » dit alors une voix inconnue.

Tous regardaient de droite et de gauche pour savoir d’où venait cette voix. Tous sauf Sandora et Frédéric. Tous deux étaient restés sur le qui-vive et surent de suite où se trouvait l’intrus : sous la charpente du toit. Tout le groupe imita le couple et regardèrent dans sa direction. Même si l’identité de l’inconnu était encore masquée, sa silhouette était discernable. Elle trahissait son gabarit relativement commun chez un faunanthrope.

« - Qui es-tu ? » demanda Ponk.

« - Qui êtes-vous ? » renchérit Frédéric.

« - En voilà un petit malin ! » dit alors l’inconnu.

Soudain un second coup de tonnerre retentit. Cette fois, personne ne crut que la foudre s’était abattue sur la ferme par hasard.

« - Combien de fois croyez-vous qu’il est nécessaire que la foudre frappe cette bâtisse pour l’embraser ? » dit alors l’inconnu.

« - Que voulez-vous ? » demanda alors Frédéric.

« - D’ordinaire, je vous aurais confrontés au choix de la bourse ou la vie. Mais étant donné que la bourse, je l’ai déjà eue des mains de Lyon, il ne vous reste que votre vie à nous offrir, n’est-ce pas ? »

C’est alors qu’une troisième foudre frappa la ferme. Dans les secondes qui suivirent une lueur naquit sur le toit de la ferme. Le feu s’était déclaré.
Au même moment, la porte de la ferme vola sous le coup de sabot d’un gigantesque faunanthrope cheval. L’instant d’après toutes les fenêtres volèrent en éclat et des faunanthropes sangsue, échidné, belette, furet, écureuil, raton-laveur et corbeau firent irruption à leur tour dans la ferme, encerclant le groupe de héros.

« - Mais avant toute chose, laissez-moi nous présenter : Je me nomme Vile et voici l’Ombre ! » dit alors l’inconnu sous le toit.

Son physique se révéla lorsque les flammes prirent suffisamment d’ardeur pour l’éclairer. C’était un faunanthrope renard.
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Note 1 : Voici une illustration pour vous aider à imaginer le commandant puma (même si c'est un lynx de représenté XD)
Chapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement Puma_c10
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A suivre dans le chapitre 231 - Pompéi, part 5 : Décharge
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Chapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement :: Commentaires

Ah un double cliffhanger, pas mal ^^
Jezekiel
Re: Chapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement
Message Lun 22 Déc - 20:05 par Jezekiel
Ravi que ça te plaise jusque là ^^
 

Chapitre 230 - Pompéi, part 4 : Déchainement

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