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 Chapitre 12 - Combats à tous les étages

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Jezekiel
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Jezekiel


Messages : 1801
Date d'inscription : 11/03/2012
Localisation : Poitiers, Vienne, France

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12032012
MessageChapitre 12 - Combats à tous les étages

[Date originale : 3 Octobre 2010]
[Date correctif : 19 Juin 2014]
Terre 3458 - Aux alentours du complexe Elysée

Après une marche tranquille d’une centaine de kilomètres, Wade arrivait enfin en vue de quelque chose de significatif. Après avoir marché au sein de canyons tortueux, le complexe qu’il voyait à présent ne pouvait être que la destination finale du trio qu’il semblait vouloir observer.
______________

Tour Horizon, 23ème étage

Dans la cage d’ascenseur, les tentacules devenaient de plus en plus nombreux et de plus en plus gros tandis que les trois Gigasaurus faisaient claquer leurs mâchoires et fouettaient l’air de leur puissante queue.

« - Manfred, ton armure a besoin de temps pour augmenter ta force et ta vitesse ? » demanda Frédéric.

« - Non. L’armure réagit immédiatement et compense dès que nécessaire » répondit Manfred sans quitter les trois prédateurs des yeux.

« - Très bien. Dès que je te le dis, tu cours le plus vite possible jusqu’aux arbres et tu y grimpes ! »

Manfred acquiesça d’un geste de la tête.

« - C’est un chacun si j’ai bien compris ! » dit Jeremiah.

« - Le dernier qui tue son croco-lion, paie une bière en rentrant ! » lança Miles.

« - MAINTENANT ! » cria Frédéric.

Manfred se mit alors à courir à toute vitesse en contournant le groupe de Gigasaurus par la droite. Jeremiah sautait déjà vers le monstre de gauche, tandis que Miles commençait à tirer sur celui du centre à coup de uzis. Celui de droite se retourna pour prendre Manfred en chasse. Mais c’était sans compter Frédéric. Se changeant en loup, il se saisit de la queue du monstre pour le retenir. La créature grogna et refit volte-face violemment, propulsant Frédéric directement dans la gueule du Gigasaurus du milieu.

« - Faudrait savoir lequel tu prends ! » râla Miles qui pointait maintenant ses uzis sur le monstre de droite.

Frédéric était dans une mauvaise posture. Dans la gueule du Gigasaurus, à genoux, il utilisait toute sa force pour empêcher la créature de refermer sa gueule sur lui.
Assailli par les nombreuses balles qui venaient percuter son visage, le Gigasaurus de droite baissait la tête pour s’en protéger tandis que Miles s’avançait de plus en plus de lui en tournant sensiblement autour. Finalement il parvint à atteindre l’œil et à y loger plusieurs balles. Celles-ci rebondirent à l’intérieur du crâne de la bête, réduisant son cerveau en bouillie.

« - Hé ! Hé ! Hé ! Number one mon pote ! » dit-il sur un ton victorieux.

Mais il déchanta vite en voyant Jeremiah assis sur le ventre de son Gigasaurus, son épée profondément plantée dans l’œil de la bête.
Quant à Frédéric, il était toujours coincé entre les mâchoires du sien. Pire, il semblait que la bête était parvenue à refermer un peu plus sa gueule sur lui. Frédéric rageait à l’idée de  finir en simple plat d’une monstruosité créée par l’homme. Comme sous l’effet de sa colère, ses muscles gonflèrent. Il parvint à ouvrir de plus en plus la gueule de la bestiole jusqu’à lui casser la mandibule. A peine le pied à terre, Frédéric bondit sur la tête de la créature qui souffrait de cette fracture. En une fraction de seconde, Frédéric enfonça ses griffes dans l’œil droit de la bête jusqu’au poignet. Le Gigasaurus retomba sur le côté gauche, mort.
Les trois Gigasaurus morts, ils en avaient presque oublié les tentacules blancs de la cage d’ascenseur lorsque plusieurs d’entre eux vinrent s’enrouler autour de la taille de Frédéric. Se retournant vivement, celui-ci trancha les fins tentacules d’un coup de griffes. Maintenant ils pouvaient voir  le propriétaire de ces tentacules et comprirent comment elle avait pu faire chuter l’ascenseur. Tout comme ses tentacules, cette nouvelle créature était blanche et particulièrement grande. Autrefois elle fut sûrement humaine mais après avoir été soumise à divers traitements génétiques elle avait perdu tout ce qui faisait son humanité. Son derme semblait avoir fondu et de nombreux filaments, presque comme une toile, rattachaient sa tête à la partie supérieure de son corps. Sa bouche ne semblait plus avoir de lèvres si bien que toutes ses dents étaient exposées. A l’identique, les os du bas de sa cage thoracique était visibles et notamment plusieurs côtes. L’abdomen n’était qu’un chaos de tissus filamentaires en tout genre. Mais le plus dérangeant était ses membres supérieurs. A la place de ses mains gesticulaient et ondulaient des tentacules. Des tentacules épaisses et relativement peu nombreuses à la "main" gauche et des myriades de tentacules fins à la "main" droite.
Les tentacules sectionnés ne semblaient pas faire souffrir cette espèce de pieuvre humaine et pour cause, les tentacules endommagés se régénéraient à vitesse grand V. La créature lança des dizaines de tentacules de sa main droite sur Frédéric, manifestement l’objet de sa convoitise. Frédéric parvint à esquiver les premiers en bondissant mais finalement il se retrouva saucissonné par les autres.
En un éclair, Jeremiah se releva, empoigna son épée et se précipita vers Frédéric pour le libérer. Mais la créature abattit sur lui les massifs tentacules de sa main gauche. Ces tentacules étaient lourds et lents, Jeremiah les esquivait sans peine mais ils l’empêchaient d’approcher de Frédéric, faisant trembler le sol à chaque impact.
Ce fut donc au tour de Miles de tenter de venir en aide à Frédéric. Il tirait au fusil à pompe sur les tentacules mais ceux-ci, toujours plus nombreux, revenaient sans cesse. Énervée par cette troisième proie, la créature lança les derniers tentacules de sa main droite qu’elle avait gardés en réserve si bien que Miles fut enserré à son tour, dépourvu qu’il était de griffes ou d’armes blanches. Néanmoins son aide porta ses fruits. En effet, en tirant sur les tentacules, il avait rendu à Frédéric suffisamment de mobilité pour qu’il puisse saisir son poignard. Poignard en main, il parvint à trancher plusieurs tentacules de façon enragée. Le bras bien dégagé, il lança de toutes ses forces son poignard en plein front de la créature. Celle-ci accusa le coup, la tête en arrière avant de la redresser quelques secondes après. Toutefois ces quelques secondes permirent à Frédéric de saisir son fusil laser. Alors qu’il le déployait et l’armait, des tentacules vinrent s’enrouler autour de l’arme et la brisèrent en deux. La rage de Frédéric sembla monter d’un cran. Il semblait bouillir littéralement de l’intérieur et tout son corps semblait émettre une légère fumée. Les tentacules enserrant encore de-ci de-là son corps commençaient à rougeoyer.

« - TU ME VEUX ? ME VOILA ! » hurla-t-il en se jetant sur la créature en plusieurs bonds.

Lui ayant sauté au visage, il lui creva les yeux d’une grande lacération de ses griffes. Après quoi il se saisit du manche de son poignard toujours planté au front de la créature. Il tourna la lame vers le haut et lacéra la tête d’un coup puissant avant de lui trancher plusieurs filaments au niveau de la gorge et de replanter son arme dans le cou. Il saisit de ses griffes la profonde entaille qu’il venait de causer à la tête alors que les yeux semblaient déjà repousser. D’un craquement suivi d’un déchirement horrible, il ouvrit le crâne de la créature en deux. Reprenant son poignard, il le planta en plein dans son cerveau. La créature cessa tout mouvement, apparemment morte. Mais cela ne suffit pas à Frédéric qui, se laissant emporter par sa rage, continuait à massacrer le corps de la créature. Ayant repris son poignard, il lacérait les filaments du cou afin de décapiter la créature. La tête entre ses griffes, il la lança dans la cage de l’ascenseur, ce qui sembla mettre un terme à sa furie.
Pendant ce temps, Jeremiah avait libéré Miles des tentacules.

« - Faudra que tu me rappelles de ne pas t’énerver à l’avenir » dit Miles à Frédéric qui avait repris sa forme humaine et dont la peau luisait de transpiration.

Ils rejoignirent Manfred au niveau des arbres. Normalement, les ascenseurs du genre qu’ils avaient pris n’étaient pas sensés s’arrêter aux étages de simulations d’environnements. Il n’y avait donc aucun moyen d’appeler l’un des deux autres ascenseurs. En revanche, Manfred connaissait l’existence de monte-charges de l’autre côté du bâtiment, servant à acheminer la nourriture ou d’autres matériels utiles au bon fonctionnement de chaque étage. A travers les herbes hautes, ils entreprirent une marche peu aisée. En chemin ils rencontrèrent plusieurs cadavres de ce qui devaient être autrefois d’autres Gigasaurus. Apparemment la meute dévorait les plus faibles d’entre eux au fur et à mesure que la faim se faisait sentir, permettant ainsi la survie des spécimens les plus forts.
Arrivés au monte-charge, ils eurent la mauvaise surprise de constater qu’il ne pourrait les emmener qu’au 30ème étage. Le monte-charge monta lentement les sept étages. Les grosses portes coulissantes s’ouvrirent sur un laboratoire d’un blanc immaculé. Bien que le champ de vision fût gêné par les nombreux instruments, ils purent apercevoir le mur du fond. Ce dit mur semblait étrangement proche. Ce laboratoire était loin d’occuper tout l’étage à l’instar d’un simulateur d’environnement.

« - Bon ! On fait quoi maintenant ? » demanda Miles.

« - A priori, faudrait traverser l’étage pour atteindre les ascenseurs que l’on devrait pouvoir appeler de ce niveau » répondit Manfred.

Ils traversèrent alors le laboratoire en contournant les différents appareils et meubles. De nombreux béchers et erlenmeyer jonchaient les paillasses. Les bureaux étaient tapissés de documents divers et variés sur lesquels des postes informatiques peinaient à se détacher.
Le mur du fond atteint, ils aperçurent une baie vitrée donnant sur une simulation d’environnement. Contrairement à celle des Gigasaurus, il n’y avait aucune végétation. Le décor était désertique et parsemé de mares et de grottes.

« - Ce n’était pas prévu ça ! » dit Manfred.

« - Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Frédéric.

« - Les chercheurs devaient bien atteindre cet étage par un ascenseur classique qui ne peut que se trouver de l’autre côté de cette simulation. Or je les vois mal traverser une simulation à leurs risques et périls chaque jour » fit remarquer Manfred après une courte réflexion.

« - On a dû passer à côté d’une porte dans ce laboratoire qui donne accès à un couloir longeant la simulation » ajouta-t-il.

Alors qu’il se retournait pour examiner du regard les murs du laboratoire, une détonation suivie d’un grand fracas retentit. Miles avait tiré sur la baie vitrée et était déjà passé de l’autre côté.

« - L’ascenseur est de l’autre côté ? On traverse et on arrête de réfléchir ! » dit-il.

Bon gré, mal gré, Frédéric, Jeremiah et Manfred l’imitèrent et pénétrèrent dans l’espace de simulation. L’atmosphère lourde et pesante, la température assez élevée et l’air suffocant, tout faisait penser à un décor volcanique. Le sol était tout sauf plat mais ne présentait aucun obstacle majeur, ainsi leur progression fut aisée.
A proximité d’une grotte, ils entendirent le son d’une expiration bruyante suivie rapidement par une lumière de plus en plus intense. C’était du feu ! Seul Manfred ne réagit pas à l’instinct. Si Jeremiah ne s’était interposé, il aurait été carbonisé. Heureusement, son long manteau était ignifugé, ce qui les protégea du feu ardent.

« - La vache ! C’est quoi cette fois ? Un Dragon ? » s’exclama Miles.

Ce ne fut pas une créature aussi imposante qu’un dragon qui sortit de cette grotte mais quelque chose de plus petit mais tout aussi reptilien. Sa peau luisante et noire présentant des tâches couleur rouille faisait penser immédiatement à un genre de salamandre de la taille d’un gros chien. N’étant manifestement pas une créature légendaire, le feu qu'elle crachait était le produit de substances chimiques produites par des glandes internes qui, mélangées entre elles à la sortie de la gueule, produisaient une réaction exothermique violente, traduite par un feu intense. Néanmoins ces produits chimiques semblaient ravager sa mandibule, la gorge et une partie du buste depuis de longues années.
Lorsque la salamandre inspira à fond, Miles n’attendit pas de la voir à nouveau cracher du feu dans leur direction. Il sortit son beretta et logea trois balles dans le crâne de la créature. Celle-ci s’effondra de suite.

« - Au moins celle-ci n’est pas insensible aux balles ! » dit-il, tout content.

Mais son sourire s’effaça en entendant du bruit provenant des diverses grottes de la simulation.
De nouvelles salamandres, attirées par le bruit, montraient le bout de leur museau, leur coupant toute retraite possible vers le laboratoire. Miles ne sembla pas préoccupé par cet impair et tira tout de même plusieurs balles dans leur direction. Les blessées s’enfuirent. Même si elles étaient faciles à tuer, ils n’allaient pas attendre d’être submergés par le nombre. Ils se mirent alors à courir vers l’autre bout de la simulation. Mais leur cavalcade attirait toujours plus de salamandres qui les prirent en chasse à grand renfort d’effets pyrotechniques.
Arrivés en vue du mur du fond, camouflé par une peinture trompe l’œil,  Jeremiah et Manfred se mirent à chercher une quelconque porte pendant que Frédéric et Miles tenaient les salamandres en respect. Leurs munitions dégringolaient à vue d’œil lorsque Manfred trouva la porte … verrouillée de l’autre côté. Puisant dans les ressources de son armure, il enfonça la porte et tous se précipitèrent au travers, la refermant vivement après l’entrée de Frédéric.
A peine furent-ils entrés dans cette nouvelle pièce qu'un crachat acide vint percuter le mur au-dessus d’eux. Ils se retournèrent vivement.
La pièce était un autre laboratoire mais bien moins immaculé que le précédent. D’énormes tubes en verre brisés décoraient la pièce qui était manifestement une salle d’incubation pour des créatures immondes à mi chemin entre l’être humain et la mouche. L’un de ces hybrides crachat un nouveau jet acide qui atteignit Manfred à la poitrine.

« - CA SUFFIT MAINTENANT ! » cria-t-il en arrosant la salle de balles d’une sorte de fusil mitrailleur.

En quelques secondes, toutes les créatures avaient rendu leur dernier souffle ... mais au prix de tous les chargeurs concernant cette arme. Constatant que l’acide du crachat commençait à entamer son armure, Manfred fut contraint de s’en délester et sans le buste de l’armure, le reste devient un poids mort trop handicapant pour le conserver.
Atteignant l’autre bout de la salle, ils appelèrent un ascenseur dont les portes s’ouvrirent rapidement. A l’intérieur, Manfred appuya sur le bouton du 50ème étage et les portes se refermèrent.
Comme dans le précédent ascenseur, un petit tintement se faisait entendre à chaque étage passé quand soudain l’ascenseur s’arrêta au 43ème étage. Les portes s’ouvrirent sur une nouvelle simulation. De ce qu’ils en voyaient, celle-ci était champêtre. Un fort soleil, artificiel, chauffait des champs de blé où quelques arbres prodiguaient une ombre salvatrice.
Manfred appuya plusieurs fois sur les boutons du 50ème et de fermeture des portes mais aucun d’entre eux ne répondit.

« - Ce n’est pas dieu possible, on se joue de nous ! » marmonna Frédéric dont cette exploration forcée de la tour commençait à énerver.

Il sortit de la cabine et constata qu’il n’y avait aucun bouton à l’extérieur pour appeler l’ascenseur à cet étage. Tous sortirent de la cabine car cela ne servait à rien d’y rester si elle était bloquée. Mais à peine furent-ils tous sortis que les portes se refermèrent l’ascenseur monta.

« - Okay ! Donc y a un p’tit malin qui s’amuse au 50ème ? » demanda Miles.

« - Certainement quelqu’un qui ne voit pas d’un bon œil notre intrusion dans Horizon » répondit Manfred.

« - Les ascenseurs ont une interface qui leur permet d’être télécommandés du 50ème … ce qui n’est pas le cas des monte-charges ! » ajouta-t-il.

« - Tout ce qu’on doit faire c’est traverser cette nouvelle simulation pour atteindre le monte-charge au bout ? Okay, allons-y ! » dit Miles.

Ainsi ils se mirent en marche à travers le champ de blé. Des vrombissements ne tardèrent pas à se faire entendre.

« - Ça m’aurait étonné aussi ! » dit Frédéric.

Soudain de gigantesques mantes religieuses se dressèrent au milieu des épis. Le vrombissement provenait de leurs élytres qu’elles faisaient vibrer à grande vitesse. Un peu comme les serpents à sonnette avant qu’ils n’attaquent. Un groupe d’une demi-dizaine de ces insectes se rapprochait d’eux. Comme pour les intimider, les mantes fauchaient le blé en de grands mouvements rageurs de leurs membres antérieurs. Jusque-là ces insectes ne semblaient être que des mantes religieuses géantes mais la facilité avec laquelle elles fauchaient le blé porta l’attention du quatuor sur ces fameux membres. Ces mantes religieuses avaient été dotées, suite à de nombreuses manipulations génétiques, de véritables sabres à la place de leurs pattes ce qui ne les rendaient qu’autrement plus dangereuses. Décidé à prendre les devants pour une fois, Frédéric sortit son poignard, jugeant inutile de gaspiller des munitions sur ces insectes. Jeremiah l’imita en sortant son épée.

« - Miles, tu restes ici et tu allumes la moindre bestiole qui tente de s’en prendre à toi ou Manfred ! » dit Frédéric.

« - Pas de problèmes ! » lui répondit-il en sortant son fusil à pompe.

Frédéric et Jeremiah s’élancèrent tous deux sur deux des mantes-religieuses.
Bien que désavantagé par sa courte lame, Frédéric s’en sortit à merveille contre cet insecte géant. Parant deux fauchages successifs, il parvint à l’éventrer. L’odeur des entrailles mises à l’air de cette mante religieuse attira une des trois autres qui finit le travail en la dévorant.
De son côté, Jeremiah n’eut aucun problème. Attaquant l’insecte avant qu’il ne l’attaque, il coupa les membres dotés de faux aux coudes avant de lui trancher la tête. De même qu’avec la mante de Frédéric, l’une des survivantes fut attirée par ce bon repas en perspective.
La cinquième et dernière mante, quant à elle, poursuivit son chemin vers Manfred et Miles. Ce dernier l’accueillit en lui pulvérisant la tête d’un bon coup de fusil à pompe.

Les deux autres mantes géantes étant trop occupées à dévorer leurs consœurs, le quatuor put traverser le reste de la simulation sans encombres jusqu’au monte-charge.
Comme appréhendé, les monte-charges desservaient chacun dix étages. Ils purent ainsi atteindre enfin le fameux 50ème étage. Avant que les portes coulissantes ne s’ouvrent, tous sortirent leurs armes et furent prêts à combattre quiconque serait présent devant les consoles. Cette fois, ce qui les attendait derrière les portes ne pouvait être qu’un humain. Celui qui s’amusait avec eux depuis un certain temps.

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Dernière édition par Jezekiel le Jeu 19 Juin - 10:27, édité 1 fois
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Chapitre 12 - Combats à tous les étages :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 12 - Combats à tous les étages
Message Lun 12 Mar - 22:56 par Shion
[Date originale : 6 Octobre 2010]
Impayable ce Miles XD

« - Le dernier qui tue son croco-lion, paie une bière en rentrant ! »

Sinon, très bon chapitre, bourré d'action et de testostérone ^^

Jolies illustrations au fait Smile
Jezekiel
Re: Chapitre 12 - Combats à tous les étages
Message Lun 12 Mar - 22:57 par Jezekiel
[Date originale : 6 Octobre 2010]
Merci Shion !

Si tu as aimé ce chapitre, tu devrais aimer les chapitres qui suivent jusqu'à la fin de l'arc ... que j'ai fini hier. Dimanche j'ai eu une panne d'inspiration pour terminer le chapitre 15 XD
Jezekiel
Re: Chapitre 12 - Combats à tous les étages
Message Jeu 19 Juin - 10:34 par Jezekiel
J'ai omis de préciser le noms des bestioles qui apparaissent dans ce chapitre.
Donc dans l'ordre, nous avons les Gigagsaurus, l'Hectodactylus, les Dracosalamandres, les Homo Musca et les Beheader Mantis. ^^
 

Chapitre 12 - Combats à tous les étages

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