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 Chapitre 152 - Carnaval mortel

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Jezekiel
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Jezekiel


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Date d'inscription : 11/03/2012
Localisation : Poitiers, Vienne, France

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23062013
MessageChapitre 152 - Carnaval mortel

Terre 576 – Lieu indéterminé
 
Nocturne se mit à observer les alentours. Il vit plusieurs bâtisses dont une grange … dans laquelle il se rendit en un éclair par téléportation. A l’intérieur, il se dissimula derrière des meules de foin avant de s’y agenouiller. Après quoi il ferma les yeux et sembla entrer en méditation. Il plongea dans les tréfonds de sa psyché afin d’y retrouver l’esprit de Miles.
Malgré quelques réticences de la part de ce dernier, Nocturne se mit à lui donner quelques explications. Il lui exposa ainsi que Nwa était un démon et qu’en tant que tel, ils venaient de récupérer ses pouvoirs. C’est ainsi qu’ils récupèrent les pouvoirs de tout démon qu’ils tuent de leurs propres mains. Miles lui révéla en retour qu’il s’était avéré capable de dupliquer le pouvoir d’un démon durant un laps de temps limité par simple contact. Nocturne trouva cela intéressant et jugea que cela devait être une altération de sa propre capacité.
Après quoi Nocturne lui expliqua que Nwa était son frère comme l’étaient également les démons Nosht, Neralu, Nero, Noc et Noche. Ils forment une fratrie de sept frères et sont tous fils du démon Nergal. Ce dernier a confié à ses frères la tâche de le surveiller et de veiller à ce qu’il reste à sa place lorsqu’il a le plein contrôle de ce corps, c’est-à-dire auprès d’eux. Étant donné qu’il les a éloignés d’un des quatre, Nwa est intervenu. En revanche il ne savait pas pourquoi cela était aussi primordial aux yeux de Nergal mais si des démons avaient insufflé à Miles son essence c’est que cela relevait d’une machination de longue date. Nocturne lui avoua que savoir qui tire réellement les ficelles est pour le moins ardu étant donné la fidélité oscillante de son père.
En effet il lui raconta un bref historique de ses alliances. Nergal fait partie de la première génération de démons et en tant que tel, il est fidèle à Satan, le diable enchaîné. Mais lorsque la seconde génération de démons survint et avec elle, Moloch … Nergal lui prêta allégeance lorsqu’il prit le pouvoir. Et bien qu’il soit sous la direction de Moloch par l’intermédiaire de Belzébuth, il n’est pas impensable qu’ils servent d’autres desseins.
Miles n’avait pas grand-chose à faire de ce que lui racontait son parasite d’hôte, jusqu’à ce qu’il fasse mention de Moloch. Il conclut donc par une expression bien à lui, exprimant un grand bordel.
 
« - Ce qu’il faut que tu saches également c’est que j’ai toujours été un démon solitaire, fuyant mes frères et les autres démons. Je n’ai jamais rien demandé à personne, pas même lorsque ce Moloch a pris possession du trône infernal en s’alliant les services d’anges déchus. Mais du fait que je ne lui prêtais pas allégeance, il n’a eu de cesse de m’envoyer des démons pour me convertir de force ou me tuer le cas échéant. En mourant des mains de Lucifer, je pensais enfin avoir atteint la seule chose à laquelle j’ai jamais aspirée : la paix. Mais apparemment c’est une utopie inaccessible puisque j’ai été réintroduit de force sur le grand échiquier. Simple pion solitaire de mon vivant, je suis maintenant devenu une pièce maîtresse que de nombreux camps veulent manipuler. Ce que je sais également, c’est votre objectif de mettre fin aux agissements de Moloch. Puisque la paix m’est inaccessible, la guerre contre cette enflure est une idée qui me plait grandement » dit le démon avant de marquer une pause.

« - Je suis prêt à vous aider en cela et tant que vos actions me conviendront. En signe de bonne volonté, je vais maintenant te rendre le contrôle de ton corps en purgeant complètement notre corps du feu spectral qui t’empêche d’en reprendre le contrôle ».
 
Joignant ses actes à sa parole, Nocturne concentra l’énergie spirituelle résiduelle en l’expulsant dans le ciel, à travers le toit de la grange, sous la forme d’une puissante boule de feu bleue qui explosa quelques secondes après. A peine cela fut-il que Nocturne s’effaça pour laisser le contrôle à Miles qui reprit dès lors forme humaine.
Ce dernier resta silencieux et pensif, ce qui ne lui arrivait pas si souvent.
 
« - Okay ! J'ai un squatteur qui est de bonne volonté ! Okay ! »
 
« - Et ... donc tu n'es pas celui qui me faisait chier et ressemblait à un ventre sur pattes ? »
 
« - Non ! »
 
« - Et c'est sûr qu'il est parti ? »

« - Oui ! »
 
« - Parti ... parti ? »
 
« - Oui ! »
 
« - Sûr, sûr ? »
 
« - Oui ! »
 
« -Sûr et certain ? »
 
« - Combien de fois faudra-t-il que je réponde à la même question ? »
 
« -Okay ! Okay ! »
 
« -Ça me fait bizarre. J'ai l'impression d'avoir toujours vécu avec lui dans mon crâne ! »

« - C'était le cas ».
 
« -Comment tu peux le savoir ? Et t'es là depuis combien de temps ? »
 
« -J'étais là avant toi ! »
 
« -HEIIIIN ??? » fit Miles après quelques secondes.
 
« - J'en ai trop dit ! Saches juste que sur les quatre entités spirituelles de départ, il n'en reste plus que deux, nous ! C'est tout ce dont tu as besoin de savoir ! »
 
« -Ah non ! Maintenant que tu as commencé, tu termines ! »
 
« - ... »
 
« -Oh ! »
 
« - ... »
 
« -Hey ! »
 
« - ... »
 
« - Au moins tu sais conserver le silence ! Je ne vais pas m'en plaindre, ça va me changer de l'autre ... euh ... trou duc ! »
 
_______________________

A plusieurs centaines de kilomètres de là
 
Ne comprenant pas pourquoi Dame Mort l’avait envoyé tuer un psychopompe aussi faible que Wade, Ankou décida de tester ses compétences. Ainsi il leva sa main droite et de nombreux moineaux et corbeaux apparurent dans le ciel, surgissant de nulle part. Les volatiles faisaient du surplace, attendant le moindre signe de leur maître.
En face, Wade observait avec attention ce qui était en train de se passer. Il observait autant les volatiles qu’Ankou lui-même car cette manifestation ne pouvait très bien n’être qu’une diversion. Néanmoins il en doutait. Ankou avait l’air sûr de lui et il serait étonnant qu’il s’abaisse à cela alors qu’il a le dessus. Sa réflexion se poursuivant, Wade comprit qu’il le mettait à l’épreuve en lui opposant une classe de psychopompe de très bas niveau. L’ayant compris, le regard de Wade changea et son langage corporel trahissait le fait qu’il se tenait sur ses gardes, prêt à riposter à toute attaque.
Cela, Ankou l’attendait et il abaissa dès lors sa main. La nuée de volatiles s’abattit alors sur Wade telle une pluie noire. Ce dernier répliqua immédiatement en tendant sa main droite vers eux et en les carbonisant d’un puissant jet de flammes azur.
 
Voyant les familiers êtres ainsi carbonisés, Ankou sembla esquisser un sourire. Il se retourna alors vers sa carriole et fit un geste comme s’il invitait des hôtes à le rejoindre. Des squelettes allongés à l’arrière de sa carriole se relevèrent alors. Enfouissant leurs mains dans les flans du véhicule, ils en sortirent des faux rudimentaires. Wade reconnut de suite les camardes. Ces créatures servaient de gardes dans l’Érèbe et elles étaient tout juste bonnes à veiller que le commun des esprits reste dans les rangs. Du moins aux abords des édifices. En effet, elles n’étaient pas en charge de ramener les esprits qui s’égaraient dans les vastes plaines de l’outre monde, là où les vers pullulaient.
Passant en revue tout ce qu’il savait sur elles, Wade sut dès lors quelle réplique était la plus adaptée à cette menace. Ses yeux roulèrent au fond de ses orbites jusqu’à disparaître, ne laissant plus que l’obscurité de ses cavités orbitales. Soudain, jaillirent de terre les fameux vers d’outre monde. Ils se mirent à s’enrouler autour des jambes des camardes. Ces dernières avaient beau les faucher, les vers revenaient toujours en surnombre jusqu’à ce qu’elles soient débordées. Complètement enserrées par les myriades de vers, on entendait leurs os craquer avant qu’ils ne volent en éclats lorsque les vers se retirèrent sous terre.
 
Cette fois, l’expression d’Ankou était sans équivoque : il souriait bel et bien. Jusque- là il semblait apprécier les capacités de Wade. A nouveau il se retourna vers sa carriole et d’autres créatures squelettiques se levèrent. Mais elles étaient différentes des Camardes. Celles-ci étaient habillées comme de leur vivant avec costumes trois pièces, robes, en salopettes ou tout autre vêtement. Mais le plus étrange était qu’ils avaient conservé leur pilosité intacte. Wade mit quelques secondes à les reconnaître : c’était des Calaveras. Autre chose qui les différenciait des Camardes étaient leurs mouvements : ils étaient bien moins saccadés.
Est-ce que Ankou comptait sur leur agilité supérieure pour les faire esquiver ses vers ? C’était une chose que Wade comptait bien vérifier. Faisant rouler ses yeux au fond de ses orbites, il invoqua les vers … mais cette fois ils ne se manifestèrent pas. C’est alors que Wade remarqua une chose sur le sol : la présence de glaïeuls blancs. Leurs feuilles, évoquant des glaives, symbolisaient la mort. Étaient-elles la cause de l’absence des vers ? Ou n’étaient-elles qu’une manifestation en présence de ces Calaveras ? Quant aux Calaveras, ils ne semblaient pas prêter attention à Wade et semblaient discuter ensemble sans émettre un seul son. De son côté, Ankou ne prêtait pas attention au comportement des Calaveras qu’il venait d’invoquer, son attention étant focalisée sur Wade.
Wade entreprit alors une action. Il avança d’un pas et piétina l’un des glaïeuls. Ce qui attira soudainement l’attention des Calaveras, arrêtant immédiatement tout mouvement. En retirant son pied, Wade tenta d’invoquer des vers à l’endroit exact où il avait piétiné la fleur. Les vers apparurent uniquement en ce point ce qui confirmait bien son hypothèse. Néanmoins il n’avait pas manqué de noter la réaction des squelettes. Comment réagiraient-ils s’il osait recommencer ? Il était prêt à parier que s’il n’esquissait plus un seul geste, la situation en resterait ainsi … mais il n’avait pas particulièrement l’intention de rester éternellement bloqué ici. Les pans de sa houppelande se soulevèrent alors et ses fils tranchants se déployèrent avec grande vélocité, tranchant tous les glaïeuls à leur portée. Les Calaveras émirent alors un cri strident qui glaça Wade. Tous les Calaveras se mirent ensuite en marche vers Wade. Ils caressaient de leurs doigts émaciés les glaïeuls qui semblaient pousser à leur rencontre. Ce n’était pas la seule chose dont étaient capables ces fleurs. Pour chaque Calaveras, une feuille d’une des fleurs s’allongeait démesurément jusqu’à prendre la taille d’un véritable glaive … que le Calaveras détacha tout en douceur. Les cadavres continuaient à avancer vers Wade et commencèrent à l’encercler. Une fois chose faite, ils se tinrent tous parfaitement droits, tenant la lame de leur glaive devant leur fosse nasale. Ils se tinrent ainsi immobiles pendant quelques secondes avant de tous prendre une position d’attaque identique.
Bien qu’il n’aimât pas cette configuration, Wade restait parfaitement calme. Ce n’était pas des squelettes armés de cure-dents qui allaient l’effrayer. C’est alors qu’un premier Calaveras s’avança rapidement sur lui, comme s’il glissait sur le sol. Wade eut tout juste le temps de l’esquiver qu’un second fit la même chose. Wade esquiva ainsi les quatre premiers mais constatant que leurs attaques se succédaient de plus en plus rapidement, il n’allait pas pouvoir tenir ce rythme encore longtemps … et il n’avait pas particulièrement envie de découvrir si leurs glaives étaient banals ou s’ils étaient dotés d’une capacité particulière. C’est ainsi que pour s’échapper de cette ronde assassine, Wade se propulsa en l’air avec sa télékinésie rudimentaire pour leur échapper. Mais les Calaveras poursuivirent leurs attaques comme si se déplacer dans les cieux ne les gênait pas. Rapidement, Wade comprit que ce mouvement ne lui avait rien apporté. Soit, il allait donc devoir se défendre tout aussi rapidement et efficacement que ses assaillants. Il redéploya ses fils et fouetta l’air tout autour de lui à chaque Calaveras qui venait l’attaquer. Tenus en échec par cette défense, les Calaveras cessèrent leurs attaques, semblant hésiter. Wade choisit alors de prendre avantage de cette hésitation et reposa pied à terre, au centre du cercle. Sans bouger d’un pouce, il déploya ses fils et attaqua tous les Calaveras présents autour de lui. Une bonne dizaine d’entre eux tomba face contre le sol, inanimés, assez rapidement tandis que les autres avaient déjà pris la mesure de ses attaques et semblaient s’y adapter tant bien que mal. Au bout de quelques secondes, ils se reculèrent suffisamment pour être hors de portée de Wade. Ce dernier cessa donc ses attaques, repliant ses fils.
Les Calaveras survivants poussèrent alors un nouveau cri strident. Les glaïeuls y réagirent en émettant une sorte de pollen de leurs fleurs. Ce pollen vint s’insinuer dans les orbites et fosses nasales des Calaveras tombés et les ranimèrent … à la stupeur de Wade. Néanmoins il réagit promptement et trancha tous les glaïeuls qui émettaient ce pollen. Cette attaque déplut fortement au Calaveras qui se ruèrent à nouveau sur lui. Redéployant ses fils, il les contra sans problèmes. Les repoussant en grande majorité et en abattant quelques uns au passage. Leurs attaques ne cessèrent pas pour autant mais certains d’entre eux se mirent à crier tout en attaquant. Bien que ce fut déplaisant à l’oreille, cela n’avait aucun effet, du moins Wade ne remarquait rien de changé. Après quelques secondes il sentit que ses mouvements devenaient de plus en plus lents. Au même moment les Calaveras interrompirent leurs attaques.
Voulant faire un tour d’horizon, il se rendit compte que son corps était immobilisé, comme paralysé, ou plutôt enserré qu’il était par les sarments de glaïeuls qui le recouvraient. Ces sarments se propagèrent alors à ses fils, s’en servant comme tuteur. Rapidement ses fils devinrent complètement immobiles. Les fleurs de glaïeuls éclusèrent alors et un pollen blanc commença à en sortir pour envahir les voies respiratoires de Wade. Petit à petit, il se sentait perdre toute volonté, comme soumis à un quelconque opiacé. C’est alors qu’il sentit avec horreur sa chair commencer à se décomposer … et plus particulièrement la partie de son visage qui avait été ravagé autrefois par les flammes. Cela agit comme un puissant stimulus qui réveilla soudainement l’essence ténébreuse tapie en lui. Sa houppelande, déjà noire, sembla s’obscurcir davantage, comme absorbant toute la lumière autour de lui. Les chairs de son visage disparurent en un clin d’œil pour ne plus laisser que son crâne. Calmement, la créature qu’il était devenue observa les sarments qui l’immobilisaient. Elle observa également les Calaveras et poussa un hurlement rauque de fureur. Toute sa houppelande s’embrasa soudainement de flammes bleues et incinéra les sarments. Son feu se propagea telle une traînée de poudre le long de ses fils tranchants jusqu’à ce qu’il ne reste plus un seul glaïeul sur lui. Le feu qui semblait le couvrir tel un manteau se refreina et se limita en deux flammèches dans ses orbites. Libre de ses mouvements, la créature projeta par ses yeux deux puissants jets de flammes qui incinérèrent tous les Calaveras qu’ils touchèrent.
Une fois les cadavres ambulants décimés, la créature se retourna vers Ankou. Ce dernier écarquilla les yeux et pour la première fois, il ne souriait plus. La créature qu’était devenu Wade fit trois pas avant de s’immobiliser et de se tenir la tête à deux mains. Elle se mit à pousser un cri de douleur rauque qui se mua progressivement en la voix de Wade. Les flammes s’éteignirent et sa houppelande reprit un aspect normal.
Ankou poussa un soupir de soulagement.
 
« - Un instant j’ai cru que Dame Mort s’était incarnée en toi ! Je ne te cache pas que j’ai eu peur. Néanmoins maintenant je comprend pourquoi tu dois être rayé de l’échiquier de ma maîtresse » déclara Ankou qui reprenait la parole pour la première fois depuis le début de leur affrontement.
 
« - Cet effort semble t’avoir vidé … c’est parfait pour ma "carte maîtresse" » ajouta-t-il en voyant que Wade était essoufflé.
 
Il sortit alors de sa manche une magnifique carte de tarot. L’arcane représentée dessus était celle de la Mort, représentée ici par une faucheuse. Telle une fléchette, Ankou l’envoya se planter au sol entre lui et Wade. Immédiatement, une fumerolle noire en sortit et prit la forme d’une Faucheuse. Celle-ci ne semblait rien avoir en commun avec celle qu’il avait affrontée dans l’Érèbe ; elle semblait entourée d’une aura bien plus puissante.
Alors qu’il avait eu tant de mal à affronter celle de l’Érèbe, que Daniel avait finie, comment allait-il bien pouvoir en affronter une encore plus puissante … surtout maintenant qu’il était à bout de forces.

______________________

Note 1 : les Calaveras sont une symbolique forte du Jour des Morts au Mexique et ont été instaurés en 1920 par le gouvernement d'alors. Ne se résumant qu'à des crânes pour cette fête, certains illustrateurs s'en sont servis comme de véritables personnages satyriques.
Ce que j'en ai fais ne se reporte donc à aucune réelle mythologie.

Note 2 : les Glaïeuls.
Dans le langage des fleurs, elles symbolisent la force de caractère et leurs feuilles symbolisent la mort (elles sont aussi décrites comme ressemblant à de petits glaives).

______________________

A suivre dans le chapitre 153 : Vagabond
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Chapitre 152 - Carnaval mortel :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 152 - Carnaval mortel
Message Dim 23 Juin - 11:04 par Shion
Sympa le dialogue intérieur entre Miles et Nocturne ^^

Et la véritable forme de Wade, c'est sympa... Mais il ne la maîtrise pas, semble-t-il.
 

Chapitre 152 - Carnaval mortel

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