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 Chapitre 159 - le Bunker

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Jezekiel
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Jezekiel


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11082013
MessageChapitre 159 - le Bunker

Terre 576 – Le Bunker du Projet Walkyrie

Les cinq hommes se dispersèrent à travers la forêt, profitant du couvert végétal pour se positionner à l’insu des gardes et les suivre discrètement jusqu’à ce que les cinq minutes imposées par Frédéric fussent écoulées.
De façon synchronisée, les cinq hommes surgirent en même temps de toutes parts autour du bunker. Jeremiah fut le premier à s’abattre sur sa première cible. Il employa toute sa force à lui perforer la nuque avec la lame de sa machette malgré les renforts de son armure. Ne prenant pas le temps de la retirer, il la laissa ainsi en travers du cou du nazi qu’il laissa tomber à terre, mort, tandis qu’il bondissait déjà sur le second. Celui-ci, il lui enserra le crâne de ses deux mains, le soulevant du sol tout en le gelant à grande vitesse.
A l’opposé du bunker, Miles se téléporta dans le dos de sa cible pour lui asséner un coup de poing en pleine colonne vertébrale si puissant qu’il l’envoya mourir dans les arbres de la forêt.
Juste derrière lui, Wade attira par télékinésie sa cible pour l’empêtrer dans ses fils tranchants et le débiter en morceaux en quelques secondes.
Entre Wade et Jeremiah se trouvait la cible de Wallace. Membre d’un commando militaire surentraîné, Wallace avait appris à se servir de n’importe quelle arme à feu mais aussi plusieurs techniques d’approches furtives et d’assassinat. Muni de son poignard il ne tenta pas de percer l’armure au niveau de la gorge, n’ayant pas la force de ses compagnons. Au lieu de cela, il se glissa en silence dans le dos de sa future victime et imita le sifflement d’un oiseau pour attirer son attention. Le nazi, intrigué d’entendre un oiseau après si longtemps, se retourna pour le voir. Tout ce qu’il eut le temps de voir fut la lame du poignard de Wallace briser le verre droit de son casque et s’enfoncer dans son œil jusqu’au cerveau.
Entre-temps, Frédéric fondit sur sa propre cible. D’un unique bond il franchit la dizaine de mètres de terre battue séparant la forêt du bunker et planta sa première machette dans l’épaule du garde. Ce dernier, surpris par cette attaque aussi fulgurante que brutale s’effondra au sol. La lame de Frédéric avait beau avoir atteint la carotide, il choisit de ne prendre aucun risque. A peine eut-il posé pied à terre, qu’il planta sa deuxième machette en plein cœur du nazi agonisant.

Le plan de Frédéric s’était déroulé parfaitement. Aucun des gardes n’avait eu le temps de donner l’alerte. Néanmoins, il y eut un aspect qu’il n’avait pas pris en compte, et pour cause. Il avait tué sa cible juste devant une porte donnant accès au bunker. Celle-ci s’ouvrit soudainement sur un septième garde venant prendre la relève de celui qui venait d’être tué. En effet les gardes devaient forcément se reposer à un moment ou à un autre et ils tournaient ainsi par roulement. Malheureusement pour eux, ils avaient choisi d’agir pile au moment de la relève.
Le nazi connut un moment de latence, stupéfait par la vision qu’il avait devant les yeux. Depuis des mois, ils n’avaient connu aucune action et s’étaient quelques peu empâtés. Néanmoins il comprit rapidement que son poste avait finalement une utilité et que c’était le moment de le prouver.

« - HEIL HITLER !!! » se mit-il à crier, complètement endoctriné.

Agissant rapidement, le nazi actionna un bouton sur le côté de son arme mais aucun tir ne fut émis. De toutes façons ce n’était pas la volonté de l’allemand comme il l’exprima en laissant son arme tomber au sol. Face à lui, Frédéric ne comprenait pas sa façon d’agir, se rendait-il ? C’est alors que le cristal qu’il avait dans son dos, comme tous ses collègues, reçut un flux d’énergie émis par la colonne de lumière qui éclairait la scène. Sans son arme, où l’énergie allait-elle être redirigée ? C’est alors que Frédéric comprit ce que le nazi avait fait … plusieurs secondes après Isaac. Le drone avait suivi Frédéric et s’était immiscé dans le dos du nazi tandis qu’il focalisait son attention sur son "sujet d’étude". Sans savoir qu’il avait à faire à deux individus, le nazi comprit rapidement que quelque chose clochait. Sans son arme, l’énergie aurait dû être redirigée vers les circuits de son armure. Au prix de terribles brûlures, il voyait ainsi son potentiel offensif être décuplé. Néanmoins les atroces souffrances qu’il ressentait maintenant étaient bien au-delà de ce à quoi on l’avait préparé. Il se mit à gesticuler dans tous les sens tandis que l’énergie ne se déversait pas dans les circuits mais dans l’armure, directement sur son corps. Il se mit à se rouler par terre et hurler durant de longues secondes avant qu’il ne rende l’âme et s’immobilise.

« - On dirait que ce n’est pas ce à quoi il s’attendait … n’est-ce pas Isaac ? »

Le drone réapparut alors face à lui.

« - C’est exact ! Par des opérations concises et précises, j’ai réorienté son cristal dorsal après avoir analysé le fonctionnement du système. Toutefois, mes calculs n’avaient pas envisagé que le processus de combustion interne prenne autant de temps. Je crains que les cris du soldat n’ait alerté ses confrères à l’intérieur ».

Comprenant où il voulait en venir, Frédéric n’attendit pas qu’il finisse sa phrase avant de reprendre ses deux machettes et de passer la porte par laquelle le nazi était sorti. A l’intérieur, il se retrouva dans une petite caserne aménagée pour à peine trois hommes. Il y avait deux toilettes, une minuscule salle de bain, une kitchenette et trois lits de camp. Au fond se situait l’armurerie où s’activaient avec urgence les deux gardes de repos. Ils enfilaient avec empressement leurs armures lorsque Frédéric arriva.

« - Schnell !! » cria l’un des deux.

Ayant entendu les hurlements de leur collègue, ils s’étaient levés en catastrophe et s’étaient de suite dirigés vers leurs armures pour lui venir en aide. Mais maintenant que Frédéric était face à eux, s’ils n’avaient pas fini, c’était déjà trop tard. Se métamorphosant en loup, il se jeta sur eux comme un fauve et les lacéra de ses machettes à plusieurs reprises, ses lames rencontrant tantôt le métal de leurs armures, tantôt leurs chairs. Il ne s’arrêta que lorsque les deux nazis tombèrent au sol. Il reprit ensuite sa forme humaine et prit le temps de se calmer. Il entendait la respiration difficile des deux soldats qui agonisaient à ses pieds.

« - Ah ben tu ne perds pas de temps, toi ! » lui lança Miles dans son dos.

Lui, Jeremiah, Wade, Wallace et Isaac venaient de s’introduire dans la petite caserne à sa recherche.

« - Tu veux un coup de main pour les finir, peut-être ? » ajouta-t-il en souriant en voyant les poitrines des allemands se soulever irrégulièrement.

Frédéric prit ses repères soigneusement avant de planter sa première machette dans la gorge du soldat de droite. Puis il fit de même avec celui qui gisait à sa gauche.

« - Ça ne sera pas la peine ! » lui répondit Frédéric assez froidement.

Wade ne prêta pas attention aux deux nazis que Frédéric avait massacrés ; il le savait fort capable de s’en débarrasser seul. Quelques minutes auparavant, alors qu’il était encore dans la forêt à guetter sa cible, il avait eu le loisir d’observer également le bunker. Hormis une gigantesque porte qui ne devait s’ouvrir que de l’intérieur, il n’avait vu aucune autre entrée. Ainsi, à peine fut-il entré dans la petite caserne qu’il commença à inspecter les murs jusqu’à apercevoir une autre porte. Il se dirigea de suite vers elle pour tenter de l’ouvrir … mais elle était fermée à clef.

« - Faudrait fouiller les cadavres de ces deux là et peut-être le lieu pour trouver la clef de cette porte ! » déclara-t-il.

« - Inutile de se donner cette peine, laisse-moi faire ! » lui adressa Miles en l’écartant de devant la porte.

Se métamorphosant en démon, il donna un puissant coup de pied et fracassa la porte.
Après avoir traversé un petit couloir coulé dans le béton, ils parvinrent dans le bunker à proprement parler … et furent désappointés devant la vision qu’ils eurent. Ils étaient dorénavant dans un véritable palace avec une hauteur sous plafond impressionnante duquel pendait un magnifique lustre scintillant et fait de cristal. Les murs de bétons avaient été couverts de tapisserie et de somptueux tableaux y étaient accrochés. Un œil connaisseur aurait de suite reconnu les auteurs de plusieurs d’entre eux : Monet, Manet, Van Gogh, Cézanne, Friedriech von Amerling ou encore Ernest God Help. Comme séparant les œuvres d’artistes différents, de grandes tentures rouge sang, portant la croix gammée, tombaient du plafond. Le sol était couvert de dalles de marbres et différentes boiseries ou dorures complétaient de décorer richement l’ensemble où que l’œil put se poser.

« - Bande d’ordures ! » laissa échapper Wallace.

« - J’ai comme une envie de redécorer tout ça à ma manière ! » ajouta Miles tout en s’avançant.

Ils se trouvaient dans la partie basse de ce qui ressemblait à un hall d’entrée. En haut des marches apparut une silhouette à l’aspect bien inoffensif. C’était un homme d’un certains âge, grand et mince, tiré à quatre épingles.

« - Guten Abend Herr ! » dit-il d’une voix posée et claire avant de descendre les marches.

A l’expression de son visage, il sembla s’offusquer que les six invités ne lui répondent pas. Arrivé face à eux, l’homme repris la parole.

« - Nous ne vous attendions … » commença-t-il à dire lorsque Miles l’interrompit.

« - T’es qui toi ? »

« - J’ai l’infini honneur d’être le majordome de ces lieux. Puis-je connaître la raison de votre venue ? »

« - Amènes-nous à Hitler ! » lui ordonna Frédéric sur un ton sec.

Une nouvelle fois le majordome sembla contrarié par leurs manières.

« - Sans invitation de la part du Führer, j’ai bien peur que cela ne soit impossible. Puis-je les voir ? »

Las de cette comédie inutile, Wallace sortit son beretta et tira sur le majordome en pleine tête avant qu’il ne réalise ce qui se passait.

« - On s’en passera ! » répondit-il en enjambant le cadavre du majordome.

« - Au moins, ce qui est bien, c’est que lui ne reviendra pas nous faire chier en zombie ! » déclara Miles en suivant Wallace sans prendre la peine de l’enjamber et en lui marchant donc dessus.

Le coup de feu avait retenti dans le bunker et s’était propagé tel un écho.

« - Il a l’air bien plus grand qu’on le supposait » déclara Frédéric en écoutant l’écho se propager.

« - Autant se mettre à la recherche de l’autre enfoiré rapidement alors ! » rétorqua Wade.

Le coup de feu avait attiré l’attention de tout le personnel du bunker et alors que le groupe de six hommes commençait à monter le large escalier de marbre blanc, une domestique s’aventura à jeter un œil à l’angle du couloir. En voyant le cadavre du majordome, elle se mit à crier.

« - EINDRINGLING !! »

La panique se propagea alors comme une traînée de poudre à travers les couloirs de l’étage. D’autant plus que leur seul échappatoire était derrière ces intrus. Depuis le coup de feu, Wallace avait pris la direction du groupe qui explorait le bunker. Rapidement, ils rencontrèrent les hommes désarmés sensés assurer la sécurité du führer. En effet, Hitler avait proscris toute arme à l’intérieur du bunker et sa garde personnelle était donc des experts du combat à mains nues. Sans sommation, ils se jetèrent sur les six hommes. Le résultat était couru d’avance : Wallace leur tira en pleine tête sans sourciller.
Progressivement, ils avançaient sans rencontrer de résistance, ouvrant toutes les portes qu’ils trouvaient, les fracassant au besoin. Finalement, après s’être assurés que celui qu’ils cherchaient n’était dans aucune autre des pièces, ils prirent les escaliers les menant aux étages souterrains.

_______________________

Plusieurs étages plus bas

Un homme vint à la rencontre d’un autre assis sur une chaise. Ce dernier se tenait dans l’ombre, sa présence à peine trahie par la lumière émise du faisceau d’énergie couleur saphir qui traversait l’immense pièce de bas en haut.

« - Herr führer ! Il est temps de me donner votre réponse. Dans quelques minutes je ne pourrais plus rien pour vous » dit alors le nouveau venu d’une voix raillée et caverneuse.

Un éclair sembla traverser le regard du führer qui lui donna un air malsain.
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A suivre dans le chapitre 160 - Vierten
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Chapitre 159 - le Bunker :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 159 - le Bunker
Message Dim 11 Aoû - 21:10 par Shion
Cette purge XD

Ceci dit,le dernier paragraphe semble indiquer que ça ne va pas durer longtemps ^^
Jezekiel
Re: Chapitre 159 - le Bunker
Message Dim 11 Aoû - 21:31 par Jezekiel
Disons que le prochain chapitre risque d'étonner :p
Re: Chapitre 159 - le Bunker
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Chapitre 159 - le Bunker

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