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 Chapitre 202 - On a marché sur Pandora

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Jezekiel
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Jezekiel


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08062014
MessageChapitre 202 - On a marché sur Pandora

Terre 2000 – Marécages de l‘île du Dr. Ned

Les militaires de l’Unicorps s’étaient disposés en cercle autour de Cochran, Isaac et Daniel afin de les protéger de toutes attaques d’où qu’elles proviennent. En effet, dans ces marécages, les sons se propageaient de façon particulière et personne n’arrivait à déterminer d’où provenaient les sons qui leur parvenaient.
Leur attente fut de courte durée lorsqu’ils virent apparaître entre deux troncs d’arbres un premier zombie. Sans attendre, Johnson lui tira dessus en pleine tête. La créature s’effondra en tombant en arrière. Mais derrière elle, d’autres zombies apparurent. L’un d’eux se détacha des autres. Ses yeux étaient habités d’une lumière rouge et il se mouvait bien plus rapidement que les autres. Prenant le groupe de court, ce fut Jeremiah qui l’arrêta en l’empalant sur un énorme pieu de glace. Mais bientôt tous eurent une cible sur qui tirer.
Les vagues de zombies arrivaient aussi inexorablement que la marée. Parmi la foultitude, il y en avait toujours qui se démarquaient. De par leur rapidité pour certains tandis que d’autres parvenaient à cracher une matière visqueuse et acide sur de longues distances. Parmi les premières cibles de ces crachats, Frédéric étaient l’une d’elles. L’expectoration avait atteint sa besace de munitions et en dissolvait le tissu à grande vitesse. Comprenant ce qui allait se passer si le crachat atteignait les munitions mêmes, il s’en sépara en la lançant parmi le groupe de zombies qui arrivait sur eux. A peine l’eut-il fait que la besace explosa, réduisant en charpie une dizaine de créatures mort-vivantes.
Sachant que ses munitions étaient maintenant comptées, Frédéric rangea son fusil d’assaut et déversa un torrent de flammes sur les myriades de défunts récalcitrants. Les flammes clairsemèrent les rangs adverses avec une redoutable efficacité. Néanmoins une nouvelle menace succéda à la précédente en la personne d’un colosse zombifié de plus de deux mètres de hauteur et dont l’apparence faisait furieusement penser à la créature du Dr. Frankenstein. Avançant dans un premier temps d’un pas lent mais décidé, Johnson décida de l’arrêter là. Il déversa un chargeur entier sans que cela ne semblât lui avoir fait le moindre effet. Tandis qu’il rechargeait, ses collègues soutinrent un feu nourri mais sans plus de succès. La créature accéléra alors prenant une vitesse impressionnante. C’est alors qu’un mastodonte de sa corpulence lui tomba dessus du haut d’une butte en lui assénant un surpuissant direct du droit. L’impact fut fracassant et tous entendirent la mâchoire du zombie se briser.
Le géant lui matraqua le visage durant de longues secondes, faisant gicler du sang verdâtre autour de lui, avant de s’arrêter, les poings ensanglantés.

« - T’as besoin de temps pour retrouver tes dents ? » lança-t-il à la créature qu’il venait de tuer à mains nues.

Après quoi il se retourna vers le groupe d’hommes et se dirigea vers eux, et plus particulièrement vers Johnson. Il lui arracha alors son fusil des mains avec une rapidité et une violence inouïes qui surprirent le militaire. Il observa l’arme avant de la jeter loin derrière lui dans le marais.

« - Non mais t’es taré ? » lui lança Johnson.

Mais il s’arrêta immédiatement sur un ordre gestuel discret de Westwood … que l’inconnu remarqua tout de même. Il se tourna donc vers Westwood.

« - Toi et tes boys, vous n’êtes pas de la Crimson Lance. Ça saute aux yeux ! C’est pourquoi je vais vous donner un bon conseil. Si tu veux garder tes mecs en vie, va falloir que tu les équipes avec autre chose que cette camelote ! »

« - Ouais et où peut-on trouver un armement convenable ? » demanda Frédéric.

« - Retournez à Jakobs Cove et prenez un transport vers New Haven. Je crois que Kincaid s’y trouve en ce moment. Allez le voir et dites-lui que vous venez de la part de Brick ».

A ces mots, Brick tourna les talons et s’enfonça dans les marécages.

« - Qu’est-ce qu’on fait, colonel ? » demanda Lambert.

Westwood observa ses hommes et le nombre de douilles jonchant le sol. Manifestement leurs armes n’étaient pas assez puissantes, surtout s’ils devaient encore affronter des créatures de l’acabit du Frankenstein.

« - Wade ! Toi qui es déjà venu sur cette planète, t’en penses quoi ? On risque de rencontrer aussi coriace comme saloperie à l’avenir ? »

« - Ma foi, il n’y a que dans ces marécages que j’ai dû combattre. Auparavant j’ai toujours réussi à esquiver la faune indigène … Toutefois, j’ai pu me rendre compte qu’il y a de belles bestioles sur cette planète » répondit le concerné.

« - Mieux vaut peut-être aller voir ce Kincaid alors ! » conclut Frédéric.

Wade sachant dans quelle direction se situait Jakobs Cove, le groupe se mit en marche et traversa une partie des marécages où peu de zombies les attendaient … les rares survivants que Brick avait laissés derrière lui.
Après une poignée d’heures, ils arrivèrent en ville. Jakobs Cove avait tout d’une petite ville portuaire pittoresque et en partie sur pilotis. Lorsque la Jakobs Corporation eut découvert cette région boisée, elle y installa une scierie et fonda Jakobs Cove pour héberger ses employés. Comme toute la surface de Pandora, l’île abritait une faune agressive. Afin de protéger leurs employés, la corporation installa des tourelles gatling à détection de mouvements et reconnaissances thermiques. Ainsi, elles distinguaient les êtres humains des animaux … et accessoirement des zombies et repoussaient toute intrusion à grand renfort de balles. Particulièrement avancées technologiquement parlant, elles pouvaient distinguer un intrus dans un groupe et ne tirer que sur lui en épargnant les hommes sains. Pour augmenter leur efficacité, les tourelles avaient été placées de façon stratégique pour permettre au réseau de défense d’avoir des angles différents sur les entrées et sorties de la ville.
A l’approche du groupe, elles s’activèrent et s’orientèrent vers eux … les surprenant quelque peu. Tous s’immobilisèrent.

« - C’est quoi ça ? » demanda Miles.

« - Des tourelles ! Je les ai vues réduire en charpie une meute de zombies lorsque je suis venu la première fois » répondit Wade.

« - Et elles ne t’ont pas pris pour l’un d’eux ? » demanda Desmond.

« - Par chance, non ! Par contre je ne sais pas comment elles vont réagir pour vos hommes, Westwood ! »

Westwood comprit de suite qu’il faisait référence à Ross, Hector et Giaz. Les deux premiers étaient des mutés et le troisième un alien. Leurs signatures thermiques n’avaient rien à voir avec celles d’êtres humains.
Alors qu’il commençait à lever la main pour faire des gestes à ces trois hommes précis, Frédéric la lui fit baisser de force.

« - Qu’est-ce qui te prends ? »

« - Les tourelles ne nous visent pas nous tous mais vos trois hommes uniquement ! Si elles ne tirent pas encore c’est que leurs faisceaux laser ne peuvent les atteindre directement dans cette configuration. Ne les faites pas bouger de place. QUE PERSONNE NE BOUGE ! » dit alors Frédéric.

« - Moi, je veux bien, mais on ne va pas prendre racine ! » répliqua Miles.

« - Ce n’est pas mon intention ! On va juste devoir disputer une partie d’échec sans se faire prendre une seule pièce ! »

Frédéric observa l’agencement des lieux et dénombra trois tourelles. Une à l’entrée de la ville, une à la sortie et une troisième positionnée sur les hauteurs et capable de couvrir toute la ville. C’était cette dernière qui dérangeait le plus Frédéric car plus ils avanceraient et plus l’angle avec cette tourelle serait grand et moins il pourrait l’empêcher de tirer sur les trois hommes.

« - Isaac ? Peux-tu me dire si la ville est encore habitée ? »

Le drone s’avança et scanna la ville.

« - Négatif ! Il n’y a plus aucune forme de vie significative à Jakobs Cove ! »

« - Ces tourelles ne servent plus à protéger quiconque alors ! » conclut Johnson.

« - Effectivement mais on ne va en détruire qu’une seule ! » rétorqua Frédéric.

Il fit alors signe à Miles. Ce dernier comprit ce qu’il voulait et il se téléporta juste à côté de la tourelle située en hauteur avant de l’arracher de son trépied et de la lancer dans une ruelle en contrebas. Après quoi il rejoignit le petit groupe et tous se mirent à traverser la ville en prenant bien garde que les deux tourelles restantes ne visent jamais directement les trois hommes en s’interposant.

La traversée de la ville fut tendue mais aucun coup de feu ne fut tiré. Ils atteignirent ainsi le transporteur qui les mena à la ville de New Haven.
Celle-ci n’avait rien à voir avec Jakobs Cove. La ville bénéficiait d’un ciel clair et d’un soleil radieux qui semblait rendre la vie acceptable aux habitants de cette ville. En effet, New Haven n’était autre qu’un patchwork disharmonieux de différents bâtiments d’apparence vétuste, balayée par un léger vent aride, faisant office de gardienne de la gigantesque décharge qui l’entourait.

« - Tu parles d’un bouge ! » s’esclaffa Miles.

« - Je pourrais m’y plaire ! » rétorqua Desmond.

« - Bon ! Où trouve-t-on ce Marcus Kincaid ? » demanda Johnson.

« - Quelque chose me dit qu’il nous suffit de suivre les flèches » rétorqua Jeremiah en montrant une enseigne au néon fléchée et sur laquelle était inscrit le nom d’une enseigne qui ne laissait aucun doute sur son activité.

Arrivés devant le magasin, Sandora se proposa d’y entrer seule histoire de l’amadouer. La jeune femme entra donc dans un petit bâtiment austère. Le couloir qui servait d’entrée débouchait au bout de trois mètres dans une pièce plus vaste où se trouvait le guichet de l’enseigne. Derrière une vitre pare-balle renforcée d’un grillage épais se tenait un homme bedonnant et pas très grand. L’homme portait le bouc et avait les cheveux courts.

« - Qu’est-ce que Marcus Kincaid peut faire pour un si joli petit lot ? » dit-il en guise de salut.

« - Bonjour M. Kincaid ! C’est Brick qui m’envoie ! » répondit-elle avec un large sourire.

« - Brick ? Connais pas de Brick, moi ! T’en connais un Émile ? … Ah, non ! C’est vrai qu’il n’est plus là ! » dit-il en regardant un collier de chien.

« - Un grand mec, une véritable montagne de muscles, ça ne vous dit rien ? »

« - Attends ma jolie, je vais voir ça dans mon registre ».

Kincaid se baissa sous le comptoir un bref instant avant de se relever brutalement, pointant un pistolet modifié de taille conséquente.

« - Faut vraiment être la dernière des débiles pour croire pouvoir rouler Marcus ! Tu crois que j’ai pas vu tes potes à l’extérieur ? » dit-il en orientant de l’autre main un petit moniteur sur lequel on voyait Frédéric et les autres.

Sandora leva les mains doucement.

« - Nous ne voulons pas vous rouler ! Nous avons rencontré un certains Brick dans des marécages et il nous a envoyé vers vous pour s’armer au mieux ».

« - Pourquoi tes potes restent-ils à l’extérieur alors ? »

« - On s’est dit que ça vous rendrait moins nerveux ! » dit alors Frédéric qui s’était matérialisé derrière Kincaid en compagnie de Miles et pointait le canon de son fusil contre sa nuque.

Kincaid se détendit.

« - Putain ! Comment vous êtes arrivés là ? » dit-il en serrant des dents.

« - Lâchez votre arme pour qu’on puisse discuter » rétorqua Frédéric.

Le marchand ne se fit pas prier et lâcha son arme au sol. Miles la ramassa, étonné par son aspect.

Après quoi, Frédéric fit un signe de tête à Miles et tous deux se retrouvèrent de l’autre côté de la vitre. Après quoi, Miles partit chercher le reste du groupe.

« - Comme vous pouvez le voir, notre armement n’a rien à voir avec le vôtre. C’est pourquoi Brick nous a envoyés vers vous » reprit Frédéric une fois que tout le monde fut à l’intérieur.

Le regard de Kincaid passa de l’un à l’autre, les jaugeant rapidement.

« - Vous n’êtes pas de la Crimson Lance vous autres, on peut peut-être s’arranger. Vous avez combien sur vous ? »

Le groupe fut quelque peu désappointé puisqu’ils n’avaient pas de devises … hormis Westwood.

« - Combien demandez-vous pour nous armer tous convenablement ? » demanda-t-il en sortant plusieurs liasses de billets.

« - Holà ! Vous comptez faire quoi avec ça, vous torcher le cul devant moi ? »

Devant l’incompréhension de tous, Kincaid ajouta :

« - Ça fait des décennies qu’on ne paye plus en devises matérielles ! Vous sortez d’où pour ne pas avoir d’omnicarte ? »

« - Peut-être pourrions-nous vous payer avec notre propre armement ? Ce sont de véritables pièces de collection ! » intervint Frédéric.

« - C’est le moins qu’on puisse dire p’tite tête ! Mais ça ne suffirait pas à vous payer la moitié de l’armement qu’il vous faut. D’ailleurs, pourquoi en avez-vous besoin ? »

« - Pour assurer notre protection, pardi ! » répondit Miles.

« - Ouais mais il y a protection et protection sur Pandora. Tout dépend où vous voulez aller. Si c’est juste pour faire du tourisme dans les Arids Bad Lands, il ne vous faudra guère qu’une arme de petit calibre pour deux. Mais si c’est pour autre chose de … moins commun … »

Kincaid était un homme avec de la verve et un certain manque de savoir-vivre mais il avait le don pour savoir jauger les gens du premier regard. Semble-t-il qu’il avait compris pourquoi un groupe d’hommes aussi important et n’appartenant pas à la Crimson Lance voulait s’armer.

« - Je crois qu’on s’est compris ! C’est du lourd dont vous avez besoin. Donc c’est bien ce que je disais, vos antiquités ne suffiraient pas à vous payer la moitié de ce qu’il vous faudrait. Vous avez de la chance, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui. Sur Pandora on pratique très souvent le troc. Tu me retires la petite salope d’épine que j’ai dans le panard et je te file le gun sur lequel tu baves ! »

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Note 1 : Vous l'aurez sans doute remarqué mais les titres des chapitres 201 et 202 sont des clins d'œils à mes deux albums de tintin préféré. Remplacez juste "Pandora" par "Lune" Wink

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Note 2 : Le "transport" dont parle Brick est en fait une borne de voyage rapide. C'est une sorte de moyen de téléportation pour passer d'une zone à une autre sans devoir se coltiner toutes les zones intermédiaires qui les séparent.
Je suis resté volontairement évasif à ce sujet, car j'ai toujours trouvé ce "raccourcis" un peu dérangeant dans cet univers.

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Note 3 : L'omnicarte est une invention de ma part. Je ne me souviens pas que le jeu ait jamais précisé sous quelle forme était l'argent (les crédits, représenté par un C avec deux barres façons $). J'ai donc pris ce parti.

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Note 4 : La créature de Frankenstein telle quelle apparaît dans le DLC l'Île aux Zombies du Dr.Ned
Chapitre 202 - On a marché sur Pandora Tanken10

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Note 5 : Brick comme il apparaît dans Borderlands I
Chapitre 202 - On a marché sur Pandora Brick-10

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Note 6 : Marcus Kincaid comme il apparaît dans Borderlands I
Chapitre 202 - On a marché sur Pandora 75919810

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A suivre dans le chapitre 203 : Détonation !
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Chapitre 202 - On a marché sur Pandora :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 202 - On a marché sur Pandora
Message Dim 8 Juin - 11:56 par Shion
J'avais capté la double référence à Tintin, pour ma part (deux de mes premiers albums, accessoirement)

Je em demande quel genre d'armes ils vont choper.
 

Chapitre 202 - On a marché sur Pandora

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