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 Chapitre 252 - Inquisition

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Jezekiel
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Jezekiel


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Localisation : Poitiers, Vienne, France

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24052015
MessageChapitre 252 - Inquisition

Terre 6354 - Hôpital de l’Unicorps

Une fois Noc et Nwa rangés du côté de Nocturne et de Miles, le paysage mental de ce dernier cessa de ressembler à un chaos en l’espace de quelques minutes. Les autres entités gisaient au sol, inertes, comme si elles n’étaient qu’inconscientes. Le dernier d’entre eux assommé, Miles ferma les yeux un instant et inspira un grand coup, profitant de la sérénité restaurée de son esprit.

« - OH ! On ne vous a pas aidé pour que tu puisses te reposer ! » fit alors Noc.

« - Je sais, fermes donc ta gueule ! » répliqua Miles en rouvrant les yeux.

Il observa les corps inertes sur le sol de son paysage mental. Il reconnut alors une forme humaine et fut intrigué par cette dernière. Toutefois, il n’avait pas le temps de s’appesantir sur ce mystère ; Il devait rejoindre ses amis avant que le démon qui s’était invité à l’Unicorps ne perde patience. Il se concentra alors et reprit le contrôle de son corps physique. Il se réveilla dans une chambre entièrement blanche et dont tout un côté n’était qu’une gigantesque baie vitrée. De l’autre côté, il aperçut l’ex-ange Kristell qui le regardait sans s’étonner qu’il reprenne connaissance.

« - Je suis où là ? » lui demanda-t-il.

« - Bonjour Miles ! Tu te trouves à l’hôpital de l’Unicorps depuis ton retour de ta dernière sortie extradimensionnelle » lui répondit aimablement la jeune femme.

« - Où se trouve Frédéric ? »

« - Lui et un petit groupe se trouvent actuellement dans une autre dimension ».

« - Laquelle ? »

« - Il est inutile que tu le saches tu ne pourras pas les rejoindre. Il est nécessaire que tu restes en observation encore un peu ».

Miles fronça alors des sourcils puis disparut de la vue de Kristell. Il réapparut derrière elle. L’ancienne ange sentit son déplacement et se retourna vers lui au moment même où il l’attrapait par le col.

« - OU SONT-ILS ?? » se mit-il à hurler.

« - Sur la Terre 539, en Espagne » lui répondit Kristell sur un ton neutre.

« - Merci ! » dit alors Miles après un petit hiatus.

Il se fondit à nouveau dans la matière noire pour sortir du bâtiment. La seconde d’après, il disparut à nouveau et quitta la dimension. Dans l’hôpital, le visage de Kristell sembla s’assombrir tandis qu’un rictus démesuré déformait son doux visage.
_____________

Terre 539 – Royaume d’Espagne – Cadix

L’échauffourée et l’échange de tirs, qui avaient eu lieu vers 19h à proximité du musée de Cadix, qui s’étaient conclus par le rapt de Flavio Catalan, l’archéologue à l’origine de l’exposition de la collection intégrale des œufs de Fabergé, avait porté un coup fatal à l’événement. Celui-ci fut dès lors annulé et reporté à une date ultérieure le temps que les autorités mènent l’enquête sur les incidents de ces derniers jours qui semblaient liés. Cette décision fut annoncée publiquement le lendemain matin aux premières heures.
A n’en pas douter, cette décision allait rendre la localisation de la Pierre Philosophale que plus ardue. Toutefois, ils allaient maintenant pouvoir accéder au musée plus librement et rencontrer Nazario Ribera sans avoir à franchir une horde d’agents de sécurité certainement innocents. Jacinto et le groupe de Frédéric observèrent les forces de sécurité se retirer petit à petit durant toute la journée. Ce n’est qu’à la nuit tombante qu’ils purent agir. Tels des fantômes, ils s’introduisirent dans le musée de Cadix au nez et à la barbe des caméras et des gardiens en passant par l’étage directement sous le toit. En raison des récents événements et de la collection que le musée était sensé accueillir encore il y a peu, le bâtiment était fermé au public. L’intérieur était somptueux et richement décoré de toutes ses œuvres d’art. Tous ressentirent une certaine gravité dans l’atmosphère, comme si le lieu avait quelque chose de sacré. C’est alors qu’un bruit vint déchirer le silence presque sépulcral du lieu. Tous s’immobilisèrent pour tenter de discerner d’où cela pouvait bien provenir et surtout ... ce que cela pouvait bien être. Le bruit retentit alors une seconde fois. Il était semblable à un bris de verre mais semblait être très éloigné, presque étouffé. Il provenait à coup sûr d’un étage inférieur. Se faufilant rapidement et sans bruit, ils descendirent deux étages et atteignirent le rez-de-chaussée mais sans être parvenus à localiser la source de ce bruit. C’est alors qu’il retentit pour une troisième fois. Cette fois ils entendirent un autre bruit, bien plus sourd, qui le précéda. Ils comprirent alors que le son venait de sous leurs pieds, le bâtiment étant muni d’un sous-sol. Se dispersant pour trouver l’accès à ce sous-sol, ils entendirent une quatrième fois le bris de verre. Ce fut Cochran qui trouva l’accès au sous-sol. Il avertit alors ses coéquipiers en sifflant. Dans la minute qui suivit, tous se réunirent là où Cochran se trouvait. Mais quelle ne fut pas leur surprise de le voir pris en otage par le traître Pablo qui menaçait de l’égorger avec sa lame secrète.

« - Buenas Tardes, bastardo ! » dit-il avec un sourire mauvais.

« - Pablo, que fais-tu ? » lui demanda Jacinto.

« - Ce qui est nécessaire ! Déposez vos armes à terre, TOUTES vos armes ! » dit-il en rapprochant sa lame de la gorge de Cochran.

Mais face à lui personne ne suivit son ordre.

« - Vous croyez que je bluffe ? »

« - Tu as donc rejoint les rangs des templiers. Tu me déçois énormément, Pablo » dit alors Jacinto.

« - N’ai-je jamais cessé de te décevoir, ô grand maître ? »

« - Les enfants sont continuellement source de soucis mais jamais on ne cesse de les aimer pour autant ».

« - C’est là ton problème, Jacinto, JE NE SUIS PAS UN ENFANT !!! » rétorqua Pablo.

Comparé à ceux qui l’accompagnaient, Cochran faisait habituellement pâle figure. En cela, Pablo s’était laissé abusé et ne se doutait nullement que son otage avait reçu une formation militaire poussée. Bien que la lame pressée contre sa gorge l’avait quelque peu entaillée, l’homme avait parfaitement conservé son calme et observait ses camarades.

« - On va donc te traiter comme tel ! » dit alors Frédéric.

L’intervention de Frédéric était le signal. En une fraction de seconde, Cochran asséna un puissant coup de coude dans les côtes de Pablo. Le choc lui fit desserrer sa prise, ce qui permit à Cochran de se pencher en avant tandis que Jeremiah projetait Pablo par-dessus Cochran par télékinésie. L’ancien assassin mordit la poussière avant de se redresser, ne comprenant pas ce qui venait de se passer.

« - Partez devant, je m’occupe de lui » dit alors Jacinto.

« - Tu n’as pas à t’en occuper toi-même ! » dit alors Frédéric en posant sa main sur l’épaule de Jacinto.

« - Il n’est plus un assassin, ôte lui ce qui en faisait autrefois un, s’il te plait ».

Sans se retourner, il prit la tête du groupe et descendit les escaliers lorsqu’un cinquième bris de verre se fit entendre. Derrière eux, Pablo se retrouvait seul face à Frédéric.

« - Cela semble être une habitude pour toi que de mordre la poussière » lui dit alors Frédéric.

Totalement relevé, Pablo se débarrassa de la petite cape qu’il portait sur l’épaule droite et qui arborait la croix rouge des templiers.

« - Si tu crois que cela va se passer de la même façon que la dernière fois, tu vas avoir une sacrée surprise » lui assura Pablo avant de se jeter sur lui.

Frédéric bloqua le poing gauche de Pablo sans problème mais effectivement, il sentit que quelque chose avait changé.

« - Ta force a augmenté » constata Frédéric.

Pablo sourit et tenta de le frapper du poing droit mais Frédéric le bloqua également. Le coup droit fut encore plus puissant.

« - Tu as pris une drogue ? » lui demanda Frédéric.

« - Rien n’est trop bon tant que cela me permet de vaincre ! » répliqua Pablo.

« - Heureusement, c’est moi qui t’affronte ».

« - Qu’est-ce que tu veux dire ? » demanda alors Pablo qui tenta de retirer ses poings des mains de Frédéric.

« - Si tu avais affronté Jacinto, ou Cochran, la merde que tu as prise aurait pu faire la différence ... mais face à moi, cela ne te sera pas suffisant ».

Lentement, Frédéric serra de plus en plus les poings de Pablo dans ses mains jusqu’à ce que des craquements se fassent entendre. Frédéric venait de briser les métacarpes des deux mains de Pablo. Ce dernier se mit à crier de douleur.

« - HIJO DE PUTA ! » cria-t-il.

Bien que ses mains étaient horriblement déformées, Pablo plia ses poignets et fit surgir une lame secrète de ses poignets.

« - Deux lames ? » s’étonna Frédéric.

« - Oui, les templiers m’ont reconnu à ma juste valeur, eux ! »

Sur ce, Pablo se jeta à nouveau sur Frédéric. Ce dernier esquiva en reculant les lacérations que son adversaire tentait de lui infliger.

« - Leurs critères sont moins élevés alors » dit Frédéric.

Pablo s’énerva et commit une erreur ... que Frédéric ne manqua pas d’exploiter. En un mouvement aussi rapide que brutal, Frédéric se saisit du poignet droit de Pablo de sa main gauche tout en frappant la pliure de son coude de sa main droite. En une fraction de seconde, Frédéric avait forcé Pablo à empaler son cœur avec sa propre lame. Le traître tomba à la renverse, toutes forces quittant son corps.

« - Ser ... maldito ... hijo de ... puta » laissa échapper Pablo avant de mourir.*

« - Je le suis déjà » répondit Frédéric.

Après quoi, Frédéric détacha les lames secrètes des avant-bras de Pablo et se dépêcha de rejoindre son groupe dans les sous-sols du musée. Il retrouva les siens en compagnie d’un inconnu. Jacinto regarda Frédéric et fixa son regard sur les lames secrètes qu’il tenait à la main.

« - Nazario Ribera ? » demanda Frédéric en avançant dans la pièce.

C’est alors qu’il vit disposée en une seule rangée la collection d’œufs de Fabergé. Entre plusieurs œufs se trouvaient des tas de débris colorés et au sol gisait une masse. Il comprit dès lors d’où venaient les bris de verre qu’ils avaient entendus.

« - C’est lui qui a fait ça ? » demanda Frédéric.

« - Effectivement ! » répondit Jeremiah.

« - Je lui demandais justement comment il pouvait se prétendre conservateur de musée tout en détruisant des œuvres d’art ».

« - Qu’a-t-il répondu ? »

« - Justement, il allait le faire ! » assura Jacinto en sortant une de ses lames secrètes et la pointant sous le menton de Ribera.

Nazario Ribera se mit alors à sourire.

« - Inutile de me menacer avec votre instrument archaïque, je vais parler. Pour nous autres, Templiers, les œufs que Fabergé a créés sont autant de blasphèmes qui méritent d’être détruits ».

« - C’est un templier qui parle de blasphème ? Mener des guerres sanglantes et faire des milliers de mort au nom de Dieu alors que la seule chose qui vous intéresse est une simple relique d’un temps révolu, n’est-ce pas là un blasphème ? » intervint Jeremiah.

« - Cela dépend du point de vue que l’on choisit de prendre. Si l’on est faible d’esprit et que l’on croit naïvement en une entité supérieure qui aurait tout créé en un claquement de doigt ... alors oui, les actes des templiers d’autrefois peuvent être considérés comme des blasphèmes. Mais la vérité c’est que les templiers savent depuis fort longtemps que Dieu n’existe pas. En revanche, ce qui a existé c’est une précédente civilisation dont l’avancée technologique fut telle que nos ancêtres les ont pris pour des dieux. De ce point de vue, tenter de reproduire la grâce qui enveloppe les trop rares souvenirs qu’ils nous ont laissés est un blasphème ... qui plus est lorsqu’on a tenté de la reproduire à plus de cinquante exemplaires ».

« - Ne me dites pas que ce que Catalan a retrouvé est ... »

« - Un Fragment d’Eden, oui. Celui-ci fut même appelé la Pierre Philosophale par les ignorants d’antan ! » dit fièrement le conservateur.

« - Incroyable ! » fit alors Cochran.

« - Où est-elle ? Où est la Pierre Philosophale ? »

Ribera se mit à sourire encore plus.

« - C’est là où je trouve tout mon amusement, vous arrivez trop tard. Elles sont déjà entre les mains de notre Grand Maître ! »

« - Comment ça "elles sont" ? » demanda Jacinto.

Le sourire de Ribera s’effaça dès qu’il se rendit compte qu’il en avait trop dit. Dès lors il ne répondit plus à aucune sollicitations. Jacinto eut beau lui crier dessus et le menacer de lui planter sa lame secrète à divers endroits du corps, rien n’y fit, Nazario Ribera conserva le silence. Il savait que plus longtemps il le conservait, plus longtemps il vivrait. Effectivement, le conservateur détenait des informations qui étaient nécessaires au groupe s’il désirait empêcher les templiers de commettre leurs pêchés. Malheureusement, Jacinto ne possédait plus de thiopental sur lui. Les assassins qui en portaient sur eux, n’en possédaient guère plus d’une dose, conservée dans un petit contenant hermétique et très résistant. Alors qu’il se demandait qui parmi ses recrues pouvait bien en avoir une, il pensa à Pablo. Même s’il préférait user de la manière forte pour obtenir des informations, son principal objectif était de les obtenir d’une façon ou d’une autre. Il devait donc à coup sûr posséder une dose de thiopental sur lui. Jacinto remonta donc rapidement au rez-de-chaussée et se mit à fouiller le corps du défunt. Quelle ne fut pas sa surprise de trouver non pas une mais huit doses sur lui.

« - Tu as toujours été trop présomptueux, gamin ! » prononça-t-il.

Jacinto venait de comprendre que Pablo comptait piéger le groupe entier et soumettre tous ses membres à la question. Récupérant les huit doses, Jacinto redescendit donc au sous-sol.

« - Savez-vous ce que c’est, señor Ribera ? » lui demanda Jacinto en préparant une seringue juste sous ses yeux.

Mais le conservateur conserva le silence.

« - C’est du thiopental, voyez-vous ! Si ce nom ne vous dit rien, sachez qu’il s’appelle également sérum de vérité. Il se trouve que j’en ai administré une dose à votre collègue Flavio Catalan. Un vrai dur à cuire cet homme. Il a résisté aux effets du sérum ... mais rassurez-vous, peu d’hommes en sont capables, donc ne vous en voulez pas quand vous craquerez et que vous finirez par nous dire ce que l’on souhaite ».

Sur ces derniers mots, Jacinto lui injecta le contenu de la seringue dans l’avant-bras. Les minutes passèrent et avec elles, l’état de Ribera se dégrada. Il fut rapidement sujet à de fortes suées, symptôme que son organisme luttait contre le produit chimique et que le fruit était prêt à être cueilli.

« - Reprenons où nous en étions, donc. Qu’avez-vous remis à votre Grand Maître ? » lui demanda Jacinto.

« - La ... la Pierre Philosophale ... »

« - Et quoi d’autre ? »

« - ... Lobera ... »

« - Qu’est-ce ? » demanda Frédéric.

Manifestement, Jacinto savait de quoi parlait Ribera. Mais avant qu’il ne puisse répondre à la question de Frédéric, ce fut Ribera qui lui répondit.

« - L’épée du roi Ferdinand III de Castille ».

« - Lui, quand il est parti, on ne l’arrête plus ! » s’esclaffa Desmond.

« - Qu’a-t-elle de particulier ? » demanda Jeremiah.

« - L’épée du roi Ferdinand III était réputée posséder un pouvoir protégeant son porteur. Quelques légendes marginales content comment les flèches semblaient éviter le roi sur les champs de batailles. Néanmoins, aucune étude n’a jamais pu confirmer l’existence d’une telle manifestation » répondit Jacinto.

« - Car ils n’avaient qu’une copie » ajouta le conservateur.

« - Il me revient une autre histoire autour de cette épée. Elle serait la clef d’une crypte secrète dissimulée dans les ruines d’un obscur château ... mais je ne me rappelle plus lequel ».

« - ... Tarifa ... » dit alors Ribera.

« - Nous savons où nous rendre donc ! » conclut Jacinto.
_____________

* : Sois maudit, fils de pute
_____________

Note : Le soi-disant pouvoir de l’épée est une référence à la franchise AC. En effet, dans les derniers opus, on pouvait récupérer un artefact (une armure dans AC IV) qui nous protégeait des balles en émettant un léger champ magnétique qui les faisait dévier.
_____________

A suivre dans le chapitre 253 : le Phare
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Chapitre 252 - Inquisition :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 252 - Inquisition
Message Lun 25 Mai - 9:47 par Shion
Vraiment pas nette cette Kristell...

Pablo a eu le sort qu'il méritait. Par contre, il manque sérieusement de vocabulaire XD

C'est sympa cette référence à l'équipement des jeux de AC Smile
 

Chapitre 252 - Inquisition

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