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 Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport

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Jezekiel
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Jezekiel


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14022016
MessageChapitre 290 - J'ai besoin d'un transport

Univers 8809 - USG Statera - Il y a 12 heures

Alors que Wade était en charge de la tournée d’inspection matinale des navettes, il surprit l’un de ses collègues monter dans l’une d’elles en tenue de pilotage. A sa connaissance, il n’y avait aucun réapprovisionnement de prévu pour la colonie avant deux bonnes heures. Alors où allait-il ? Bien qu’il tenta de le contacter par radio, le pilote ne lui répondit pas. Il n’eut pas le temps d’atteindre la navette que celle-ci mit ses moteurs en marche et désactiva ses aimants d’ancrage. Sans perdre de temps, elle quitta le spatioport et sortit de l’USG Statera. Estimant que tout membre d’équipage lambda signalerait cet événement, Wade le signala à son supérieur. Celui-ci fit mine de s’en moquer.

Aux alentours de neuf heures, alors que Wade était en train de diagnostiquer certains instruments de bord d’une des navettes à quai, il sentit comme un malaise l’envahir. Sa tête se mit à tourner. Tandis qu’il perdait sa concentration au fil des secondes, une pulsion grandissait dans son esprit. C’est alors que le radar de proximité, l’un des instruments de la navette qu’il testait, émit un petit bip sonore. Cela attira l’attention de Wade tandis qu’il se perdait dans un épais brouillard. Tournant la tête, ultime geste conscient, il vit la navette qui était partie il y a près d’une heure revenir au spatioport. Il n’eut pas le temps de lutter contre la pulsion qui l’envahissait qu’il s’effondra sur le dossier de son siège.

Alors que la navette finalisait son approche, un petit contingent entra dans le hangar. A sa tête se tenait le Capitaine. Il était accompagné de Miles et de plusieurs gardes de sécurité parmi lesquels Frédéric ne se trouvait pas.
La navette arrimée, Karl fut le seul à en descendre. Il observa le contingent venir à sa rencontre non sans une certaine nervosité. Se tenant de biais, il masquait derrière lui une arme à feu dont il était prêt à se servir.

« - Bonjour mon frère ! » lui dit alors le capitaine en lui tendant la main.

Mais Karl ne la saisit pas, laissant le Capitaine perplexe. Retirant sa main, ce dernier observa le sas de la navette puis son cockpit et fut intrigué par une chose.

« - Où est le pilote ? » demanda-t-il.

« - Dans la navette, mort ! » répondit Karl de façon sèche.

« - Qu’est-il arrivé ? »

« - Il a voulu me voler le monolithe, alors je l’ai tué ! »

Après un hiatus, Karl reprit : « - Je l’ai vu, dans ses yeux vu, dès qu’il a débarqué. Il avait le vice dans le regard ... le même que je vois dans les vôtres ! LE MONOLITHE EST A MOI ! »

Sur ces dernières paroles, Karl brandit alors son arme droit sur le Capitaine. Mais avant qu’il n’ait pu tirer, il reçut une balle en pleine épaule qui le força à lâcher son arme. Le seul qui ait eu les réflexes pour cela fut Miles.

« - Oups ! » dit-il alors que les gardes maîtrisaient Karl.

« - Emmenez-le en quarantaine ! » ordonna alors le Capitaine à deux gardes.

« - Placez la cargaison de sa navette dans la pièce sécurisée ! Niveau d’accès Ascension requis ! » ajouta-t-il à l’attention des autres.
____________

Colonie - Maintenant

A peine eut-il ouvert la porte qu’une puissante odeur ferrique vint aux narines de Jeremiah. Du sang avait été versé ... en grande quantité. Cela n’augurait rien de bon quant à ce qu’il allait découvrir. Avançant dans le couloir, il s’aperçut rapidement que le sort qui avait été réservé aux autres colons n’était guère mieux que la folie de l’aile médicale. Quelle que soit la salle qu’il croisait, des taches de sang plus ou moins grandes la tachetaient du sol au plafond. Il vit plusieurs cadavres de colons mais parfois tout ce qu’il en restait n’était qu’un membre de-ci de-là. Bien que certains murs portaient des impacts de balles, aucun cadavre qu’il rencontra ne portait de blessures infligées par des armes à feu. Au contraire, elles semblaient toutes avoir été provoquées par des armes blanches. Qu’est-ce qui s’était passé au juste durant son absence ? Était-ce dû à l’étrange monolithe qu’il avait découvert ?

Quoi qu’il en soit, il ne semblait plus y avoir âme qui vive au sein de la colonie. Si cette dernière était considérée comme déserte, quelle chance avait-il qu’on vienne le chercher ? Il devait absolument lancer un appel au vaisseau au-dessus de sa tête. Il utilisa alors le traceur pour lui indiquer la salle des télécommunications. Suivant le faisceau laser, il arriva à la cantine. Le spectacle qui s’offrit à lui fut immonde et aurait fait vomir le commun des mortels. Des dizaines de cadavres étaient étendus là. Semble-t-il que le massacre avait battu son plein ici même. C’est alors que le vampire détecta un mouvement parmi les cadavres.
_____________

USG Statera - Il y a 10 heures - Zone de quarantaine

Le Capitaine, accompagné de Miles, observait Karl à travers une vitre sans tain et renforcée. Celui qui avait ramené le monolithe à bord était dorénavant en camisole et s’époumonait qu’on le libère, que le monolithe l’appelait. Le capitaine était dépité. Karl s’était avéré efficace mais maintenant il n’était rien de plus qu’un fou. Il fit un signe de tête au médecin à côté de lui pour lui signifier son accord. Immédiatement, le médecin donna un ordre à voix basse à ses collègues. Ils partirent rejoindre Karl dans sa cellule capitonnée et le sédatèrent.

Après quoi, le Capitaine tourna les talons et se dirigea jusqu’au pont, suivi de Miles. Tandis que les membres d’équipage vaquaient à leurs occupations, le Capitaine posa ses mains sur la rambarde derrière laquelle il avait l’habitude de se tenir pour donner ses ordres. Il semblait réfléchir longuement quant à la décision à prendre. Après une forte inspiration il prit finalement la parole.

« - Coupez tous les canaux de communications avec la colonie ! »

Tous ceux sur le pont cessèrent tout mouvement, médusés par l’ordre qu’ils venaient d’entendre.

« - MAINTENANT ! » cria le capitaine, haussant le ton.

Tous baissèrent la tête tandis que trois opérateurs pianotaient sur leurs écrans holographiques.

« - C’est fait ... mon Capitaine ! » dit l’un d’entre eux avec amertume.

Tous sur le pont savaient ce que cela signifiait. Tous ? Non ! Miles ne comprenait pas ce qui se passait. Il ne savait pas que la coupure des canaux signifiait que la colonie était considérée comme perdue. Après quoi, le Capitaine se retira en direction de ses quartiers. Quelque peu hébété, Miles mit un peu de temps avant de lui emboîter le pas. Arrivés à la cabine du capitaine, Miles se hasarda à lui poser une question.

« - Quand recontacterez-vous la colonie ? Capitaine ? »

Mais le Capitaine ne lui répondit pas et ferma la porte.

« - Bordel ! » cracha Miles.

Devinant qu’il n’obtiendrait rien de l’équipage sur le pont, il décida de contacter Frédéric via son intracom.

« - Ouais ? » fit-il en acceptant la communication.

Derrière Frédéric, Miles devina où il se trouvait.

« - Qu’est-ce que tu fais dans la zone médicale ? » lui demanda-t-il.

« - Rien de bien grave. Un des coloniaux chargés des cultures hydroponiques a cru que ses plantes lui parlaient. Ses collègues nous ont contactés et on l’a escorté ici. Qu’est-ce qu’il y a ? »

« - Saurais-tu pourquoi le Capitaine couperait soudainement les communications avec la colonie ? »

« - Il peut y avoir plusieurs raisons à cela : Maintenance, Orage à la surface d’Agni III ou, plus inquiétant, la colonie est considérée comme perdue. Pourquoi ? Il vient d’en donner l’ordre ? »

« - Ouais ... et ça ne semblait pas réjouir l’équipage ! »

Soudain, derrière Frédéric, le colonial se mit à se débattre violemment et colla un pain à l’un des médecins.

« - J’espère que tu te trompes. Écoute ! Je vais calmer l’autre excité et je me renseignerais après. Garde un œil sur le Capitaine pour moi, okay ? »

« - T’inquiète pas pour ça ! »

Sur ce la communication s’interrompit. Frédéric se retourna et s’approcha du colonial avant de lui coller un direct du droit qui l’assomma, avec l’approbation du personnel soignant. C’est alors qu’un collègue de Frédéric amena un autre membre d’équipage dérangé et le confia aux médecins.

« - Qu’est-ce qu’il a, lui ? » lui demanda Frédéric.

« - C’est un taré ! D’après ses coéquipiers, monsieur le maboule était obsédé par les rivets de la zone d’extraction minérale. Il était persuadé que quelqu’un s’amusait à les retirer ».

« - Et donc ? »

« - Et donc ? Ben il s’est mis à les compter puis à en rajouter. Lorsqu’un de ses amis s’est interposé pour qu’il arrête son délire, il lui a riveté la main à la paroi. D’après lui c’était un accident et pas un acte volontaire. Tiens ! Voilà l’estropié ! »

Le garde lui fit alors un signe de la tête pour désigner le blessé qui arrivait dans une pièce à côté.

« - Non, maman, ce n’est pas Jeremy ! C’est mon collègue, Frédéric » dit alors le garde à voix basse, comme s’il s’adressait à quelqu’un.

Frédéric le regarda alors, circonspect.

« - Quoi ? » demanda-t-il.

« - Tu as dis quelque chose ? » lui demanda Frédéric, feignant de ne pas l’avoir entendu.

« - N-Non ! »

« - Okay ! »

Après quoi, Frédéric fit mine de quitter l’aile médicale. Il s’arrêta à l’angle d’un couloir et observa son coéquipier. L’homme se mit à nouveau à chuchoter. Grâce à son ouïe fine, Frédéric détermina qu’il pensait vraiment s’adresser à sa mère.

..oO(Ils sont tous en train de devenir fou à bord, ou quoi ?)
_____________

Colonie - Cantine - Maintenant

Parmi les cadavres éparpillés dans la cantine, une créature improbable rampait. Elle ressemblait à une espèce de raie morbide avec un crâne autrefois humain en guise de tête. Elle jeta soudain son dévolu sur l’un des cadavres et rampa dessus. Elle déploya un long appendice qu’elle ficha dans le crâne du défunt. Dans les secondes qui suivirent, le cadavre fut pris de spasmes avant de subir une horrible transformation. Deux appendices lui poussèrent dans le dos. Les chairs de son visage se déchirèrent pour faire apparaître des mandibules en os des plus sinistres. Des chairs de ses avant-bras surgirent de nouveaux membres se finissant en lames osseuses. Ses pieds mutèrent en pattes griffues sanguinolentes. La transformation achevée, le monstre issu du cadavre humain repoussa violemment l’espèce de raie. Après quoi, la créature observa les alentours et remarqua la présence de Jeremiah. Sans hésiter, elle s’élança vers lui. Le vampire, encore abasourdi par ce qu’il venait de voir, réagit avec un temps de retard. S’apprêtant à le décapiter, Jeremiah fut surpris de voir le monstre arrêter net sa course à sa moitié. Piétinant un cadavre humain sans vergogne, le monstre regardait Jeremiah tout dégoulinant de bave. Puis, après quelques secondes, il détourna le regard du vampire et se retourna vers la bouche d’aération la plus proche. Il en arracha la grille de protection avant de s’y engouffrer. Pendant ce temps, l’horrible raie recommençait son horrible labeur sur un autre cadavre humain.

Ne comprenant pas pourquoi le monstre avait stoppé son attaque, Jeremiah décida de ne pas attendre qu’il revienne ou que le suivant le fasse à sa place. Lévitant à quelques centimètres au-dessus du sol, Jeremiah traversa à toute vitesse la cantine. Se fiant à son traceur, il franchit les couloirs qui le séparaient du centre de télécommunications aussi vite qu’il le put. A chaque pièce, de nouvelles traces sanglantes mais une absence totale de cadavres. Après le sinistre spectacle auquel il avait assisté à la cantine, Jeremiah se doutait de la raison.

Après quelques minutes, il parvint enfin à la fameuse pièce. La forte odeur de décomposition lui indiqua de suite la présence du cadavre du technicien jeté dans un coin. Cela faisait deux jours qu’il pourrissait dans cet espace réduit. N’étant plus à un cadavre près, le vampire se dirigea de suite vers la console … qu’il trouva dans un piteux état. Ne se doutant pas qu’elle était hors service, il commença à appuyer un peu sur tous les boutons tout en demandant si quelqu’un le recevait. Malheureusement pour lui, personne ne put entendre ses appels. Au bout de quelques minutes, il déduisit de cette absence de réponse que l’état de la console en était la raison. Il réfléchit alors aux autres moyens de communications à sa disposition. Il y avait bien l’intracom de sa tenue mais il serait sûrement inutile étant donné que tous dans la colonie avaient dût périr. C’est alors que les navettes lui vinrent à l’esprit. Les colons disposaient d’une minuscule flotte de cinq navettes pour leurs longs trajets à la surface d’Agni III. Il y en avait toujours une ou deux entreposées aux hangars. Disposant d’un moyen de communication, il restait à voir s’il était assez puissant pour atteindre l’USG Statera.
_____________

USG Statera - Il y a 2 heures – Q.G. Sécurité

Frédéric venait de passer plusieurs heures à la zone médicale à maîtriser l’un après l’autre les patients souffrant de démence. Finalement, le personnel médical décida de leur administrer des sédatifs. Le calme revenu, Frédéric put enfin s’éclipser pour rejoindre le Q.G. Sécurité afin de se renseigner sur la coupure de la liaison télécom avec la colonie. S’installant à son poste, il lança l’interface holographique. Il vérifia dans un premier temps les registres de maintenance. Ce qu’il y cherchait ne s’y trouvait pas. Il n’y avait aucun ordre de maintenance sur les télécommunications. Qu’à cela ne tienne, la rupture de la liaison avec la colonie était donc sûrement due à un orage à la surface d’Agni III. Il se leva et se dirigea vers le hublot du Q.G. par lequel on pouvait voir la planète. Mais l’atmosphère de la planète ne semblait pas agitée. Cela l’intrigua et il partit se rasseoir à son poste pour consulter les bulletins météorologiques des dernières heures. Mais ces derniers l’intriguèrent. Ils ne signalaient aucune dégradation forçant la rupture de la liaison. Après avoir éliminé ces deux hypothétiques causes, il n’en restait plus qu’une et elle ne lui plaisait guère : la colonie était considérée comme perdue. Il se mit alors à fouiner afin de dénicher d’éventuels rapports d’incidents qui lui auraient échappé. Mais le tour fut vite fait. Il n’y avait là que les rapports des dernières heures concernant les membres d’équipage qui avaient perdu la tête. Néanmoins, parmi ceux-là, le dossier de l’un d’eux l’intrigua. Il s’agissait d’un colon. Pourquoi était-il sur l’USG Statera ? Ouvrant le rapport, il constata qu’il était particulièrement succinct. N’était présent que la note d’admission du colon à l’aile médicale. Il ne comportait aucun rapport fait par d’éventuels officiers de sécurité. Il n’était pas arrivé à l’aile médicale tout seul. Cela cachait immanquablement quelque chose. Il tenta d’accéder aux fichiers vidéo des caméras de l’aire d’arrivée de la zone médicale mais il fit chou blanc. Les fichiers avaient été effacés. Décidément, quelqu’un s’efforçait de cacher ses traces. Il éteignit alors son écran et décida de se rendre à l’aire d’arrivée afin de poser quelques questions. Alors qu’il sortait du Q.G., il entendit une voix chuchoter.

« - Tu es sûre que c’est lui ? »

« - Qui est là ? » dit Frédéric à voix haute.

Un homme sortit alors du coin d’un couloir.

« - A qui parliez-vous ? »

« - A ma femme ! »

« - Qu’elle se présente également ! »

« - Ouvre les yeux, connard, elle est à côté de moi ! »

Mais Frédéric ne voyait personne d’autre que l’homme.

« - Elle me certifie que c’est toi qui l’a tuée ! »

« - Pardon ? »

Mais l’homme ne dit mot et se jeta sur Frédéric, tentant de le poignarder avec un tournevis. Conservant parfaitement son sang froid, Frédéric l’attrapa par le poignet avant de pratiquer un mouvement brutal d’auto-défense et de lui retourner le bras accompagné d’un son fort désagréable de brisement d’os. L’homme se mit à crier de douleur. Mais malgré cela, il força sur son bras jusqu’à se disloquer l’épaule pour se retourner face à Frédéric et tenter de le mordre à la jugulaire tel un forcené. Bien que surpris d’une telle … motivation, Frédéric ne se laissa pas atteindre et écrasa le visage de son agresseur contre un mur avec suffisamment de force pour l’assommer.

« - Ça tombe bien, je comptais retourner à la zone médicale ».

C’est alors qu’il sentit une puissante déflagration.
_____________

Agni III – Colonie – Hangar – Maintenant

Par chance, la salle des télécommunications n’était pas trop éloignée des hangars. Ainsi Jeremiah put les atteindre sans mettre trop de temps. En chemin, il avait bien croisé une poignée de ces créatures monstrueuses mais aucune d’elles n’avaient esquissé le moindre geste agressif envers lui. Elles l’avaient laissé passer en l’observant d’un regard soutenu. Le vampire s’était tenu prêt à les repousser avec de puissantes poussées télékinésiques mais il ne dut pas y recourir.
Dans les hangars, il n’y avait plus qu’une seule navette, une chance. Les autres avaient dû être empruntées par les survivants pour s’échapper de cet enfer. Il monta à bord et se rendit de suite dans le cockpit. Face au tableau de bord, le vampire se sentit quelque peu perdu. Quel bouton devait-il presser pour lancer un appel ? Finalement il ne chercha pas bien longtemps puisque le bouton recherché était parfaitement signalé. Sans attendre il appuya dessus et lança son appel.

« - Allo ? Je me trouve actuellement sur la colonie et j’aurai besoin d’un transport ».

Mais à l’autre bout de la ligne, personne ne lui répondit. Il n’y avait que de petits grésillements.

« - Allo ? Quelqu’un ? J’ai besoin d’un transport ! »

Mais son signal se perdit dans l’espace. Personne ne le capta. Jeremiah était seul sur la planète, abandonné à lui-même.
_____________

Note 1 : Le titre de ce chapitre fait référence au chapitre 2 de Dead Space 2.
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Note 2 : L'espèce de raie morbide, et la créature qu'elle créée à partir d'un cadavre, sont un nécromorphs.
La "raie" est un Infector !
Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport Babel_26
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Note 3 : le nécromorph créé par l'Infector est un Slasher !
Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport Babel_27
Ne vous fiez pas à l'image, tous les Slashers ne se présentent pas ainsi. D'aspect général ils se ressemblent mais il peut y avoir de nombreuses variations comme où prennent naissance les nouveaux membres. Parfois ils prennent naissance sur les omoplates, parfois, ils déchirent l'avant-bras et parfois ils ne se contentent que de faire surgir la lame osseuse par la paume de la main.
_____________

A suivre dans le chapitre 291 : Impact imminent !
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Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport
Message Dim 14 Fév - 16:17 par Shion
Franchement, si ton but était de retranscrire une impression horrifique à la Alien, je trouve ça très réussi ^^

Le groupe est dans une situation assez difficile pour le coup ^^
Jezekiel
Re: Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport
Message Dim 14 Fév - 19:04 par Jezekiel
Merci ! ^^

L'ambiance à la Alien n'était pas mon objectif, plutôt l'ambiance à la Dead Space ... mais à y réfléchir, il est vrai que les deux sont très proches. Donc apparemment j'ai réussi mon coup ^^

La situation n'est pas prête de s'arranger pour nos héros :p
 

Chapitre 290 - J'ai besoin d'un transport

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