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 Chapitre 440 - Baptême du feu

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Jezekiel
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Jezekiel


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Localisation : Poitiers, Vienne, France

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06042019
MessageChapitre 440 - Baptême du feu

Terre 6354

Depuis presque deux semaines que le Mastercorps avait envahi cette Terre, celle-ci n’était plus que ruines et désastres. Le siège de l’Unicorps était éventré et brûlait d’un feu entretenu par les réserves de carburants aux sous-sols. Toute végétation semblait avoir été calcinée. Les champs n’étaient plus que des déserts fumants. Les villes de vastes étendues de débris épars. Même le ciel n’était plus le même. Constamment couvert de nuages noirs, des éclairs rouges les parcouraient en tous sens au son du roulement du tonnerre. Mais pourtant ce n’était pas ce qui effrayait le plus Frédéric.

Ce qui l’effrayait le plus c’était que Milla soit parvenue à se glisser jusqu’ici via le portail juste avant qu’il ne se referme et le voir en train de se transformer comme jamais elle ne l’avait vu faire durant les trois jours passés ensemble. Trois jours exaltants. Trois jours durant lesquels il avait dû se reconstruire une identité après avoir perdu momentanément la mémoire suite à la surcharge insufflée par le savoir chozo. Il y a encore quelques heures, il ne se souvenait plus qu’il hébergeait en lui un cavalier de l’apocalypse. Cavalier dont il comptait bien tirer profit pour parvenir à sauver tous ceux qui pouvaient encore l’être sur cette Terre. Mais pour autant il ne voulait pas que Milla le voit ainsi s’adonner à son côté le plus obscur de sa personne.

« - Frédéric ? » fit la jeune femme en voyant le corps de Frédéric se recouvrir d’une armure noire aux interstices rougeoyantes.

« - Milla ! » répondit-il en l’empoignant par les épaules.

« - Il faut que tu partes ! »

Mais c’était trop tard. Regardant l’endroit où le portail était encore ouvert il y a quelques secondes, il n’y avait plus rien. Le corps de Frédéric continuait de se couvrir de cette armure sombre.

« - Qu’est-ce qui t’arrive ? » fit-elle inquiète, ne soupçonnant pas ce qu’il se passait.

Sentant ses yeux brûler de rage, Frédéric la lâcha et détourna le visage. Ses yeux n’étaient plus que deux cercles de feu perdus dans un océan d’encre.

« - Tu n’aurais pas dû me suivre. Tu n’aurais pas dû venir ».

Frédéric se tint la tête entre les mains, tentant de contenir la déferlante de puissance qui s’écoulait en lui maintenant qu’il avait ouvert en grand les vannes.

..oO( Guerre ! Je t’ordonne de t’arrêter !) adressa-t-il à son cavalier.

..oO( Non ! Maintenant que je suis éveillé, je n’ai plus à suivre tes ordres !)

..oO( Le pacte était clair : c’est moi qui conserve le contrôle !)

..oO( Que nenni ! Ton corps est à moi dorénavant !)

Frédéric se retourna alors vers Milla tandis que sa tête s’enfermait dans un casque sombre aux arrêtes agressives.

« - Je crois que je ne vais pas parvenir à le contenir » dit-il difficilement.

« - Contenir quoi ? Qui ? »

« - FUIS ! » hurla alors Frédéric.

Milla sursauta et fit quelques pas en arrière. Qu’est-ce qui arrivait à Frédéric ? Il semblait être possédé ... mais par quoi ? Quand ils étaient sur sa Terre, il n’avait manifesté aucun signe de possession ... C’est alors qu’elle se rappela la réaction de Karl. Était-ce de cette entité dont il avait eu si peur ?

« - COURS !! » cria à nouveau Frédéric.

Cette fois Milla réagit. Elle se métamorphosa et s’élança à travers le paysage dévasté et fumant. A peine quelques secondes plus tard, une terrible explosion eut lieu. Milla s’arrêta et se retourna. Ce qu’elle vit la tétanisa. Là où se tenait Frédéric il y a encore quelques secondes, il n’y avait plus qu’une gigantesque colonne de flammes noires, tel un geyser d’énergie maléfique. Le plus terrifiant c’était que le diamètre de la colonne de feu semblait augmenter au fil des secondes. Elle ne devait en aucun cas rester plantée là. A nouveau elle s’élança. Elle se mit à courir sans aucun autre but que d’échapper à ces flammes obscures. Elle devait trouver un abri. Mais où ? Elle ne connaissait pas cette Terre. C’était la première fois qu’elle posait le pied dans une autre dimension et elle se retrouvait à courir sans savoir où aller tandis que celui qu’elle aimait semblait se consumer lui-même pour empêcher une néfaste entité de prendre le dessus sur lui.

Cela faisait maintenant cinq minutes qu’elle courait à en perdre haleine lorsqu’elle s’arrêta pour s’enquérir de la situation derrière elle. La colonne de flammes ne semblait n’être plus qu’un souvenir. En lieu et place, un crépitement d’énergie se manifestait par quelques fins arcs électriques comme si le feu ténébreux avait ionisé l’atmosphère autour de lui. Milla se demanda alors ce qu’il était advenu de Frédéric. Pouvait-elle retourner sur place sans risquer de se faire tuer ?

C’est alors que ses sens lui firent comprendre qu’elle devait se soucier d’autre chose de plus immédiat. Des dizaines de créatures s’approchaient d’elle à grande vitesse. Ce qu’elle entendait à présent, outre le tonnerre, c’était des cris animaux comme des jappements mêlés à des feulements. Bientôt elle vit une véritable meute de créatures féroces débouler du haut d’une butte dans le désordre le plus complet. Elles se bousculaient violemment. C’était à qui arriverait le premier et peu importe si pour cela elles devaient blesser ou tuer leurs congénères. Milla les observa dévaler la butte en sautant ou défonçant le moindre débris sur leur route. Elle regarda le terrain mais il n’y avait rien dont elle puisse se servir. Elle allait devoir foncer dans le tas.

..oO( Ça sent le carnage à plein nez) pensa-t-elle.

Alors qu’elle s’apprêtait à se ruer à leur rencontre, un déluge de flammes rouges s’abattit sur la meute. Les créatures se mirent immédiatement à hurler de douleur. Jamais Milla n’avait entendu une pareille cacophonie de cris. Bien qu’à deux cents mètres du brasier, la jeune femme sentait une chaleur ardente s’en dégager. Il ne fallut que quelques secondes pour que la meute ne soit réduite à l’état de cendres.
Milla leva alors la tête et vit une silhouette humaine. Celle-ci descendit lentement vers elle. Même s’il était méconnaissable, elle reconnut de suite Frédéric. Son aspect était terrifiant. Non pas qu’il insufflait la peur par sa simple apparition mais plutôt une grande pitié de le voir dans un tel état. Son corps ne semblait n’être plus qu’une plaie béante. Sa chair était à vif. On pouvait distinguer deux origines à cela : l’action d’un quelconque acide qui avait rongé son derme mais aussi comme si on lui avait arraché la peau.

Toutes deux étaient le résultat de son combat contre Guerre pour la maîtrise de son corps. Frédéric avait dû avoir recours à une solution extrême : montrer à son cavalier qu’il était prêt à perdre la vie pour l’empêcher de prendre son corps. Pour cela il avait utilisé sa flamme cannibale qui avait rongé son corps à de multiples endroits. Et à mesure que le cavalier reculait, il avait arraché les morceaux de l’armure de ténèbres qui avait fusionné avec son épiderme. Il conservait encore quelques morceaux de métal accroché de-ci de-là. La majorité se concentrait sur son bassin, ses jambes et ses mains. Il était tel un écorché dont la peau bouillonnait encore sous l’effet de ses flammes rouges avant qu’il ne les éteigne complètement. Milla porta inconsciemment sa main devant sa bouche en voyant l’aspect qu’il avait. Elle ne sut pas quoi dire. Un moment elle avait pensée lui demander si ça allait mais son apparence parlait pour lui.

« - Et dire que je ne voulais pas que tu me voies me transformer ... Mon apparence actuelle doit être encore plus terrifiante » fit-il en esquissant difficilement un sourire en posant le pied à terre.

« - Qu’est-ce qui t’es arrivé ? » finit-elle par lui demander.

« - Un aspect de moi dont je me suis souvenu dans les catacombes et que je n’aurais pas voulu que tu voies » admit-il en baissant la tête.

« - Quel aspect ? Car j’avoue ne pas bien comprendre ce qu’il se passe depuis que je suis arrivée ici ! Et où on est d’abord ? »

« - Sur la Terre 6354, la Terre de l’Unicorps ! »

Milla lui administra une gifle ... que Frédéric sentit particulièrement passer à cause de son état.

« - Ne réponds pas que ce à quoi tu veux bien répondre ! Quel aspect de ta personne tu veux me cacher ? »

« - J’héberge un Cavalier de l’Apocalypse en moi ! » finit par dire Frédéric après moult hésitations.

Milla écarquilla les yeux. Elle n’en revenait pas de ce qu’elle venait d’entendre. Elle ne s’attendait pas à une telle révélation. C’était plus que perturbant comme vérité mais elle l’encaissait plutôt bien. Tellement bien qu’elle lui administra une seconde gifle.

« - Plus jamais tu me caches quelque chose de ce genre ! Tu m’entends ? »

« - Très clairement ! »

Frédéric était stupéfait. Il savait déjà que Milla avait un caractère fort mais elle s’avérait être plus solide qu’il ne l’avait pensé.

« - Je sais que tu ne voulais pas que je vienne ... Et je comprends mieux pourquoi en te voyant toi et cette planète ... Mais j’ai tout lâché parce que je t’aime et je suis là, à tes côtés ! On affrontera tout ensemble maintenant ! »

Le regard que Frédéric portait sur Milla changea. Cette dernière capta ce changement.

« - Pourquoi tu me regardes comme ça ? » demanda-t-elle , presque troublée.

« - J’aimerais t’embrasser, là, maintenant ... » commença-t-il à dire mais ses chairs écorchées comme elles l’étaient l’empêcheraient de savourer ce moment.

Milla posa sa main sur son épaule délicatement : « - On se rattrapera plus tard » lui fit-elle avec un sourire ravageur.

« - Une dernière question ... Lequel est-ce ? »

« - Guerre ! » répondit Frédéric du tac au tac, s’attendant manifestement à cette question.

Milla se mit à sourire, ce qui étonna Frédéric.

« - C’est le moins pire ! »

Frédéric n’en croyait pas ses oreilles.

« - Ben quoi ? C’est vrai ! Tu ne ressembles ni à un squelette, ni à un lépreux ou un famélique ! »

« - Vu comme ça ... »

Mais Frédéric suspendit sa phrase.

« - Tu as entendu ? » fit alors Milla à voix basse.

« - Oui ! Une autre meute approche. Ma démonstration pyrotechnique a dû attirer leur attention » répondit Frédéric sur le même volume.

Frédéric se souvenait de l’apparition de ces prédateurs popcorn qui avaient été largués via les bombes biologiques. Les "prédateurs popcorn" ... c’était le nom qui lui était venu en souvenir d’une tirade de Miles pour les désigner avant qu’ils ne partent pour la Terre 9105.

Ayant localisé la provenance de ces cris, Frédéric se plaça devant Milla.

« - Quoi qu’il se passe, tu restes derrière moi ! » lui intima-t-il.

« - Compte là-dessus ! » fit-elle en se plaçant à sa hauteur tout en le bousculant gentiment.

Mais encore une fois, elle n’aurait pas l’occasion de se mesurer à ces créatures. A peine apparurent-elles dans le champ de vision de Frédéric qui les soumit au même traitement que leurs congénères. Elles furent carbonisées dans un brasier de flammes écarlates.

« - T’aurais pu m’en laisser au moins un » fit-elle en lui donnant un petit coup de coude.

« - Il ne faut pas prendre ses saletés à la légère ! Elles ont été déployées pour éradiquer toute présence civile sur cette planète ».

« - Tu veux dire qu’il y en a partout sur le globe ? ... Et c’est ton quotidien ? »

« - Des fois ça se passe mieux, mais en général on doit se battre. Toujours contente de m’avoir suivie ? »

« - Rien ne me feras changer d’avis ! Peu importe quelle est ta vie, on y fera face ensemble ! » affirma-t-elle à nouveau.

Frédéric la regarda pensivement. Même s’il se souvenait que Sandora était attentionnée envers lui, jamais il ne s’était senti soutenu avec tant d'ardeur.

« - Bon ! Quel est le plan ? »

Frédéric réfléchit un instant. Par où allaient-ils pouvoir commencer ? Il commença à estimer la durée de leur excursion dans l’Univers 9105. Grâce aux voyages en hyperespace, ils n’avaient dû y rester que moins d’une semaine. Ajoutons à cela son séjour sur la Terre de Milla, soit trois jours de plus, Frédéric tabla sur une dizaine de jours depuis leur départ de l’Unicorps. Beaucoup de choses avaient pu changer durant une dizaine de jours. Il serait étonnant que quiconque soit resté au siège de l’Unicorps ... qui plus est depuis que le D Cube et le portail spatial étaient inopérants tous les deux, privant quiconque de fuite de cette planète. Pourtant où pouvaient-ils bien commencer à chercher ailleurs qu’au siège ?

« - On va d’abord se rendre là-bas ! » fit Frédéric en pointant du doigt le bâtiment éventré et partiellement en flammes.

« - Tu as vu l’état du bâtiment ? » fit Milla.

« - C’est le siège de l’Unicorps, si quelqu’un tente de fuir la planète, c’est là-bas qu’il ira ».

« - On aura donc le plus de chance de trouver un survivant là-bas, okay ! »

Frédéric observa la tour et se souvint de tous les événements qui y avaient eu lieu. L’infirmière, Ross, Cochran, l’armure Atlas ... les bombes biologiques. Y aller tête baissée c’était courir à leur perte. Il se souvint aussi du passage qu’ils avaient emprunté pour s’y rendre la première fois sans se faire repérer ... le barrage.

Après avoir expliqué sommairement la situation et la marche à suivre à Milla, ils s’élancèrent en direction du barrage. Malgré ses blessures, Frédéric restait toujours aussi rapide. En quelques minutes, ils parvinrent en vue du barrage par les bois environnants. Malheureusement cette appellation n’était plus d’actualité. Les bois par lesquels Frédéric et Miles avaient approché l’édifice la première fois n’étaient plus que cendres et souches fumantes. Le barrage lui-même avait lourdement souffert. Un trou béant de près de trois mètres de diamètre était visible en aval du cours d’eau. Le réservoir en amont avait baissé de niveau jusqu’à hauteur de la perforation. D’autres impacts constellaient le barrage. A plusieurs endroits des fuites créaient de grands et puissants jets d’eau. Néanmoins, la partie supérieure du barrage semblait relativement en bon état et c’était l’essentiel à cet instant. Cela voulait dire que le souterrain menant au siège était encore viable.

Le seul problème était qu’une autre meute de ces prédateurs rôdait sur le barrage en question. Ils semblaient renifler une quelconque piste olfactive.

« - Le barrage a trop souffert, je ne vais pas pouvoir utiliser mes flammes en l’état » fit Frédéric pensivement en observant le barrage.

Puis il se tourna vers Milla.

« - Tu voulais te mesurer à eux ? Tu vas en avoir l’occasion ! » lui dit-il.

Milla frappa son poing droit dans sa paume gauche.

« - Aucun problème ! » assura-t-elle.

Tous les deux s’élancèrent alors vers la meute. Celle-ci les repéra avant qu’ils ne soient sur eux. Le combat fut sanglant. Des bras, des jambes, des têtes volèrent un peu partout tandis que le couple avançait vers l’entrée du barrage. En constatant la résistance des prédateurs popcorn, Frédéric était rassuré. Il n’avait encore jamais eu à les affronter une fois devenu mâtures et craignait donc qu’ils soient plus coriaces que ce qu’ils étaient actuellement. Il estimait que ces créatures étaient moins fortes qu’un vampire lambda. Comme toute meute, leur force venait de leur nombre. Mais celle présente sur le barrage, relativement restreinte, ne représentait pas une menace sérieuse pour eux deux. A dire vrai, il estimait que Milla aurait pu s’en occuper seule.

Alors qu’ils atteignaient enfin l’entrée du barrage, Frédéric eu une vision qui le fit changer d’humeur. Le tumulte du combat avait attiré une autre meute qui s’apprêtait à débouler par le côté est du barrage. Tout en continuant à charcler à tour de bras, Milla vit une troisième meute surgir via le côté ouest. La situation allait empirer de façon drastique.

« - Euh ... il y a une autre meute qui arrive ! » fit Milla.

« - Par là aussi » répondit Frédéric.

Milla jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir la meute dont parlait Frédéric. Soudain, celui-ci la poussa à l’intérieur du barrage et la suivit en claquant la porte blindée derrière lui. Les prédateurs popcorn s’abattirent sur la porte en masse. Celle-ci se mit à claquer bruyamment, Frédéric ayant du mal à la conserver fermée.

« - Bon sang ! J’aurais la force de Miles, ça ne poserait aucun problème ! » fit-il.

« - Qu’est-ce qu’on fait ? On ne va pas se battre ici ! » demanda Milla.

« - Là ! Regarde ! Il y a une trappe qui donne sur une échelle ! » fit Frédéric en tentant de la pointer du regard.

Milla ouvrit de suite la trappe et commença à descendre l’échelle.

« - DIS-MOI QUAND T’ES EN BAS ET COMMENCE A COURIR ! » cria-t-il à son attention.

Milla descendit l’échelle aussi vite que possible. Les échelons étaient directement plantés dans le béton. Il n’y avait aucune rampe le long de laquelle glisser pour arriver en bas plus vite.

« - C’EST BON ! » cria-t-elle au bout de quelques secondes avant de commencer à cavaler le long des gigantesque câbles électriques qui fournissaient autrefois le siège en électricité.

A peine eut-il entendu Milla crier que Frédéric lâcha la porte et bondit dans le trou. Derrière lui, les monstres s’engouffraient dans la pièce dans le plus grand chaos, se marchant les uns sur les autres. En bas, Frédéric amortit sa chute avec un jet de flammes avant de se mettre à courir, à la suite de Milla.

Il ne fallut pas attendre longtemps avant d’entendre les monstres descendre à leur tour. Frédéric se retourna et utilisa ses flammes suppressives, incinérant en un instant ses premiers poursuivants. Le court répit espéré par Frédéric fut encore plus bref que prévu. La structure du barrage déjà lourdement endommagée n’apprécia pas l’utilisation d’une telle puissance de feu. De sinistres craquements se firent entendre. Le béton se fissurait à vue d’œil. Frédéric se remit à courir vers le siège. Alors que les fissures faisaient la course contre lui, derrière le barrage commença à s’effondrer. Le couloir s’écroulait littéralement. Les blocs de béton se délitaient à toute vitesse. Pire que cela, l’effondrement du tunnel impacta le reste de la structure du barrage. Celui-ci s’effondrait dans un terrible chaos sonore. A cette vitesse, jamais ils ne parviendraient à atteindre le siège. Quitte à accélérer l’effondrement, Frédéric enflamma ses jambes et se mit à parcourir le tunnel en volant, laissant derrière lui une trainée de flammes telle une roquette. Il empoigna Milla au passage et fusa à toute vitesse jusqu’à l’autre bout du tunnel.
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A suivre dans le chapitre 441 : Cold case ... brûlante
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Chapitre 440 - Baptême du feu :: Commentaires

Shion
Re: Chapitre 440 - Baptême du feu
Message Mer 17 Avr - 20:43 par Shion
Petit chapitre (ré)introductif, mais il y a déjà de l'action ^^
 

Chapitre 440 - Baptême du feu

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