Terre 593 - Sanctuaire - Vestiges du Temple du Verseau

Après une première confrontation explosive, les deux accumulations de cosmos enflaient à allure modérée. Rien ne semblait pouvoir stopper ou ne serait-ce que freiner son expansion. La gigantesque boule d’énergie résultante était tel un ogre affamé ; elle dévorait la moindre once de parcelle à sa portée. Où allait-elle s’arrêter ?

Hadès, qui était toujours en approche lente du temple du Verseau s’arrêta, leva la tête et observa la manifestation de toute la volonté de ses trois juges.

« - Aaaah ! Mes chers juges ! Aujourd’hui vous me faites honneur en utilisant cette technique suprême ! » fit-il.

Hadès souriait. Aussi proche de la concentration d’énergie, il ne la craignait pas. Aussi puissant soit le cosmos de ses juges, jamais ils ne pourraient dégager assez de puissance réunie pour l’inquiéter. Néanmoins, quelque chose obscurcit son expression. Pourquoi cela durait-il aussi longtemps ?

Pour la simple et bonne raison qu'affaiblis qu’ils étaient, ils n’étaient pas capables de prendre le dessus sur les trois gold saints qui ne déméritaient pas.

« - ALLEZ ! CAMARADES ! ENCORE UN EFFORT ! » motiva Björnulf.

« - COMMENT NOUS RÉSISTENT-ILS ??? » s’insurgea Éaque.

« - C’EST IMPOSSIBLE !!! » fit Minos, n’y croyant manifestement pas.

« - NE CÉDEZ PAS !!! » hurla Rhadamanthe.

Leurs puissances respectives étaient en parfait équilibre. Le moindre moment de défaillance scellerai le sort de l’un ou l’autre des côtés ... A moins que ce ne soit autre chose qui vienne rompre l’équilibre.

Soudainement, le cosmos de Rensei augmenta. La ligne de front des deux exclamations se rapprochaient dangereusement des juges. Mais cela ne semblait pas suffire à Rensei. Son cosmos continuait d’augmenter, à la surprise même de ses coéquipiers. Où cachait-il une telle quantité de cosmos ? C’était tout simplement affolant pour Nunki et Björnulf et terrifiant pour les trois juges. Arrivé au double de sa puissance initiale, le cosmos de Rensei conclut l’affrontement. L’explosion qui en résulta fut cataclysmique, apocalyptique. Les adjectifs manquaient pour décrire la dévastation qui eut lieu. Le déferlement d’énergie emporta sur le coup les trois juges, ne laissant d’eux plus qu’un souvenir.

Longues furent les minutes avant que quelque chose ne bougea parmi la poussière soulevée. Nunki fut le premier à se relever, écartant une colonne dont certains tronçons lui étaient tombés dessus. Il rechercha immédiatement Björnulf en dégageant les gravas là où il avait vu que l’explosion l’avait emporté. Le gold saint était en piteux état. Bras et cheville gauches brisés, son armure déjà fragilisée par l’affrontement contre les trois juges avait fini par se fissurer de toutes parts. Son épaulette gauche manquait même à l’appel. De son côté, Nunki s’en sortait mieux. Quelques bris de part et d’autre mais rien de bien méchant. Tandis que Nunki l’aidait à se relever, Björnulf s’immobilisa.

« - Attends ! C’est Rensei, là ? »

Nunki tourna la tête et n’en crut pas ses yeux. Le gold saint des Poissons se tenait debout, le cosmos irradiant toujours de son corps.

« - Rensei ... ? » fit Nunki.

« - On a fini par les avoir ! » répliqua le gold saint des Poissons avec un large sourire.

Nunki et Björnulf soupirèrent de soulagement.

« - On n’y serait pas arrivés sans toi ! Tu cachais bien ton jeu ! » lui adressa le Verseau, taquin.

« - Pas plus que toi, camarade. Tu as bien réussi à leur tenir tête à tous les trois en même temps ! » répliqua le japonais.

Les deux hommes se mirent à rire de bon cœur tandis que Nunki observa Rensei avec insistance, comme s’il espérait pouvoir percer un quelconque secret.
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En aval de la Maison du Verseau

Hadès passa de la stupéfaction à la colère. Comment ses juges avaient-ils pu se faire battre ainsi ? Leur châtiment sera exemplaire lorsqu’il retournera en son domaine. Le dieu malfaisant imaginait déjà les pires sévices à leur faire subir pour cet échec cuisant. Alors qu’il allait reprendre la marche de façon plus décidée, résolu à écraser les gold saints qui se trouvaient au-dessus de lui, il reçu deux boules d’énergie dans le dos ... qui ne firent aucun dégât. A peine Hadès ressentit-il une légère brise. La divinité tourna la tête pour voir la silhouette d’un gold saint. Était-ce lui qui avait osé l’attaquer dans le dos ?

« - Je me nomme Gerecht, chevalier d’or de la Balance ! Ta route s’arrête ici, Hadès ! Tout ce que j’ai vécu durant mon existence m’a amené jusqu’ici, à ce moment précis ! Nos destins se collisionnent enfin aujourd’hui et je vais te tuer ! Après tout ce que j’ai enduré, cela ne peut en être autrement ! »

Face à lui, Hadès ne s’était toujours pas retourné. Il ne prenait pas le gold saint pour une menace sérieuse. Comment le pourrait-il ?
Gerecht enflamma son cosmos et lança sa Balance du Jugement, l’attaque signature des chevaliers de la Balance.

Des morts par dizaines, par centaines, milliers ... leur nombre devint rapidement innombrable tellement Hadès était responsable de morts. Mais le dieu du monde souterrain ne s’en émouvait pas. Ses iris devinrent rouges et en un instant, les myriades de défunts se retirèrent en Enfer là où étaient leur place.

Faisant brûler son cosmos encore un peu plus fort, Gerecht pointa Hadès de l’index avant de prononcer deux mots : « - Scorpius Sting ! »

Un fin rayon lumineux rouge pulsa de l’index de Gerecht en direction du dieu. Quinze pulsations extrêmement resserrées ... qui furent renvoyées par Hadès d’un simple regard sanglant. Les quinze impacts frappèrent Gerecht en pleine poitrine, en un seul et unique endroit. Le gold saint se plia en deux un moment, du sang dégoulinant de sous son masque sur le sol avant de se redresser avec peine. Malgré le revers, on pouvait deviner que Gerecht souriait. Avait-il succombé à la folie sous la puissance de l’arcane ultime du signe du Scorpion que lui avait enseigné Jabbah ?

Fou ou pas, la douleur semblait avoir décuplé un peu plus son cosmos qui brûlait encore un peu plus ardemment. Il s’élança vers Hadès en dégainant ses deux épées. Le dieu se retourna cette fois vers lui de tout son être, lui même dégainant son épée maudite. Mais au dernier instant, Gerecht bifurqua et commença à décrire des cercles autour du dieu malfaisant. Bientôt, des traits de foudre s’abattirent dans sa traîne. Hadès restait imperturbable et ne quittait pas le gold saint des yeux dont il captait parfaitement le moindre des mouvements. Puis, sans crier gare, Gerecht fondit sur Hadès les épées en avant et hurla : « - POENAM ZEUS !!! »

Un gigantesque éclair s’abattit sur les armes portées dans le dos de Gerecht avant de se propager le long de son armure jusqu’à la pointe de ses épée et de se précipiter sur Hadès. Sans faire un seul geste, les iris d’Hadès devinrent plus rouges que jamais et l’éclair changea de direction pour frapper de plein fouet Gerecht qui fut repoussé à plusieurs dizaines de mètres en descendant les escaliers.

« - Comment un simple mortel ose-t-il invoquer le nom de mon frère dans une de ses pitoyables techniques ? » fit Hadès qui semblait commencer à être irrité par les attaques incessantes du gold saint.

En aval du dieu, Gerecht redressa la tête. Un profonde fêlure parcourait son masque en diagonale. D’autres étaient apparues de-ci de-là sur son armure d’or.

« - C’est bien là le problème ... avec nous autres humains ... nous osons tout ... Même à tuer des dieux ... lorsqu’ils deviennent malveillants ... » répondit le gold saint en se relevant difficilement.

Une fois complètement redressé, Gerecht augmenta encore l’intensité de son cosmos.

« - C’est tout bonnement ridicule ! Jusqu’où penses-tu qu’un humain puisses repousser les limites de son cosmos ? » lui adressa Hadès.

« - Tu serais surpris ! ... NINE WORLD SHAKER !!! »

Des stalagmites de glace surgirent de sous les dalles constituant l’escalier, le déstructurant complètement. Hadès n’y fit pas attention, du moins jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que son adversaire ne possédait plus une grande partie de ses armes. En un fraction de seconde il comprit le stratagème et fendit l’air autour de lui de son épée mythique. En un seul swing toutes les armes de la Balance qui se précipitaient vers lui au sein des stalagmites volèrent en éclats. L’onde de choc frappa Gerecht qui recula de quelques pas à nouveau.

« - Cela fonctionne peut-être sur mes subalternes ... mais pas sur moi ! Rien ne fonctionnera sur moi ! Jamais tu ne m’atteindras ! »

L’échine courbée, Gerecht releva la tête. Un éclat de son masque s’était détaché et laissait apparaître son œil droit. Son iris était parcouru de minuscules arcs électriques dorés tandis qu’il poussait encore plus son cosmos au-delà de ses limites.
A mesure que son cosmos grandissait, un tremblement se fit sentir sous les pieds des deux antagonistes.

« - Justice Divine ! » prononça alors calmement Gerecht.

« - Divine ... ? » sourit Hadès.

Le léger tremblement se transforma alors en véritable secousse sismique dont l’intensité semblait croître sans cesse. Puis le ciel nocturne se couvrit d’épais nuages d’orages et des éclairs ne tardèrent pas à zébrer le ciel, se rapprochant de plus en plus du sol. C’est alors qu’aux éclairs se mêlèrent des météorites ; ces trois phénomènes se combinèrent et s’abattirent sur le dieu des enfers dans un cataclysme épouvantable. Pour la première fois, Hadès dressa son épée en travers pour se protéger de la surpuissante technique de la Balance.

Durant de longues secondes le dieu malfaisant fut accablé par la technique. Alors que la surpuissante technique impactait superficiellement son surplis, Hadès se reprit. Il s’énerva, hurla, développa son cosmos à son paroxysme et annihila la technique d’un coup d’épée d’une puissance inédite. Séisme, pluies météoritiques, foudres, tout s’arrêta immédiatement. C’est alors qu’Hadès sentit une sensation désagréable, une sensation qu’il n’avait eu que trop rarement l’occasion de ressentir : une goutte de son propre sang s’écoulait de la commissure de ses lèvres.
Pourtant à bonne distance du dieu malfaisant, l’armure de Gerecht porta la marque du coup d’épée ; une large entaille sur son buste d’où s’écoulait du sang.

Grièvement blessé, Gerecht conservait tout de son esprit combatif. Il n’était pas encore allé jusqu’au bout de ses capacités. Lors de son Nine World Shaker, le gold saint y avait lancé neuf de ses douze armes. Il ne lui restait plus que ses deux boucliers et une épée. Il plaça ses deux boucliers sur le même bras, l’un étant tenu à la main et l’autre étant fixé au coude tout en brandissant l’épée de son autre main. Il leva un instant les yeux aux ciel. Sa constellation protectrice brillait plus que jamais auparavant. Plus qu’elle n’avait jamais brillé au cours des dernières générations. Son cosmos augmenta encore et ressemblait dorénavant à un puissant geyser autour du corps du gold saint. Rebaissant son regard vers Hadès, Gerecht s’élança sur lui en hurlant.

Le dieu maléfique avait maintenant conscience que son adversaire ne devait pas être pris à la légère. Il s’élança également à son encontre. Tous deux croisèrent le fer en un éclair. A l’issue de la confrontation les deux combattants s’immobilisèrent lorsque la lame de l’épée de la Balance se ficha au sol, tranchée. Hadès fut alors le premier à se retourner.

« - Peu de mortels ont réussi cet exploit mais j’avoue que tu m’as impressionné, gold saint » fit le dieu obscur.

De son côté, Gerecht restait immobile lorsque son masque tomba au sol, fendu en deux. Il laissa découvrir un visage défiguré par les blessures qu’il avait subies autrefois. Il y avait là la cicatrice horizontale au niveau de sa joue gauche qu’Absalom avait reçue en 1015 contre Minos. Il y avait aussi la même cicatrice verticale que Ceartas avait subie en 1275. Ce fut au tour de ses boucliers de tomber au sol, puis au tour du buste de son armure et de son épaulette de tomber à terre. Ainsi découvert, on pouvait constater les nombreuses blessures que Gerecht avait reçues tout au long de sa vie et qui semblaient être un véritable récit des combats des chevaliers de la Balance depuis un millénaire.

Ne s’avouant toujours pas vaincu, Gerecht se redressa et fit exploser son cosmos. Les restes de son armure qui étaient encore sur lui se mirent à irradier comme si elles étaient chauffées à blanc. Il n’avait pas encore déployé tout ce dont il était capable et il comptait bien confronter Hadès à la moindre technique qu’il avait pu apprendre. Au-dessus de sa tête, les étoiles de sa constellation brillaient encore un peu plus fort.

« - SEKI SHIKI CORCUTOS YOBIDASHI ! » hurla-t-il de toutes ses forces ... avant de tomber à la renverse.

Les spectres des cosmos des chevaliers tombés lors de cette génération apparurent alors ... mais uniquement ceux qui avaient servi de leur vivant la volonté d’Athéna. Exit donc Shaula du Scorpion ou Kettös des Gémeaux. En revanche on pouvait reconnaître Jackson du Caméléon, Wolfgang du Loup, Alsciaukat du Lynx, Nomi de la Chouette, Kaï des Voiles, Della de la Poupe, Louis de la Carène, Nikolaus de la Boussole, Arjuna du Capricorne, Phaeo du Taureau, Mesarthim du Bélier mais aussi Duhr du Lion dont le spectre semblait quelque peu surpris et gêné d’avoir été reconnu comme digne chevalier. Tous les saints tombés lors de cette génération pratiquèrent alors ensemble leurs plus terribles techniques.
Nullement inquiété, Hadès s’amusait d’un tel défilé lorsqu’il vit que de nouveaux spectres surgissaient des profondeurs du Cocyte.

« - Tu ne sembles pas encore l’avoir compris, mais cela fait plus d’un millénaire que je vis à présent et je me suis toujours fais un devoir de me lier aux chevaliers de chaque génération que j’ai pu côtoyer ».

C’est ainsi qu’apparurent des myriades de chevaliers passés et antiques parmi lesquels se trouvaient Macaon du Serpentaire, Meleph du Cancer, Hydor Vandmanden du Verseau, Jabbah du Scorpion mais aussi Marakk du Capricorne décédé depuis peu. Des centaines et des centaines de chevaliers trépassés se joignirent à ceux morts il y a peu. Hadès ne souriait plus, il donnait tout ce qu’il avait pour repousser ces hordes de chevaliers dont la volonté surpassait la mort pour s’en prendre à lui.

« - Tout ce que j’ai vécu m’a amené à ce moment précis » fit Gerecht en observant le ciel face à lui, allongé sur le sol où il était encore.

Tandis que le soleil se levait lentement à l’est, il parvenait toujours à observer les étoiles de sa constellation. Soudain, une étoile filante zébra le ciel à travers la constellation de la Balance. C’était le moment que Gerecht attendait. Il avait tout donné, il était aux portes de la mort mais il souriait tandis que son regard se mit à flamboyer. Ayant brûlé la très grande majorité de son cosmos pour permettre à ses amis d’affronter Hadès ensemble, Gerecht se releva nimbé d’un cosmos ressuscité, ravivé à un niveau sans précédent.
Tandis qu’Hadès était toujours en prise avec les manifestations de la volonté des saints d’un millénaire, tous s’arrêtèrent. Hadès reprit son souffle pour mieux l’avoir coupé en voyant le gold saint face à lui. Malgré l’état lamentable de son surplis, Hadès était encore en possession de ses moyens. Malgré tout, il était pétrifié face à Gerecht. Tous les spectres de cosmos s’écartèrent d’Hadès, souriants. Satisfaits d’avoir pu affronter le dieu qui leur avait causé tant de souffrances, mais surtout euphoriques à la vue de l’apparence de Gerecht. Une fois mort, les saints avaient acquis une sorte de connaissance instinctive de la vie et de la mort. Tous surent alors ce qu’était parvenu à faire leur ami. Seulement avec un sourire, ou avec un signe d’amitié propre à chacun, tous disparurent à nouveau sous terre, laissant Gerecht seul en prise avec Hadès ... ou plutôt abandonnant Hadès à son funeste destin.

« - Hadès ! Ici et maintenant tu contemples l’aboutissement d’un millénaire d’existence ! Au-delà du septième sens et de la maîtrise du cosmos, au-delà du huitième sens, l’Arayashiki qui permet de se rendre vivant en Enfers, je me suis pleinement éveillé au neuvième sens, le Kôsei Tôitsu, l’Unification Stellaire ! En liant ses chevaliers aux constellations, Athéna a permis cet éveil, que seuls les saints peuvent atteindre. En m’éveillant au Kôsei Tôitsu, je ne fais plus qu’un avec ma constellation. Sa puissance est mienne ! C’est grâce à cela, ainsi qu’au Misopethamenos dont je bénéficie depuis l’an 1015 et qui se réactive de lui-même à mesure que je vieillis que je suis toujours ici. Mais aujourd’hui ... Aujourd’hui c’en est fini car je vais mettre un terme à tout cela ! »

En prononçant ces derniers mots, Gerecht, Absalom, ou peu importe son identité, leva son bras droit vers le ciel, les doigts de la main tendus et serrés les uns contre les autres, comme formant une lame.

« - Marakk m’a dit il y a quelques années que je devais trouver l’épée qui réside dans mon âme, une épée qui ne pouvait que servir la justice ... Je l’ai trouvée ! C’est ... DAMOCLÈS !!! »

Abaissant le bras avec une célérité telle qu’Hadès même ne capta pas le mouvement, une lame d’énergie à la puissance incommensurable fendit l’espace entre le gold saint et le dieu maléfique. Aux yeux d’Hadès, cela ne dura pas plus que le temps d’un flash de lumière. Mais la conséquence se fit sentir bien plus longuement. L’attaque de Gerecht, Damoclès, avait fendu le dieu des enfers en deux, de sa clavicule droite à son pli de l’aine gauche. La partie supérieure de son buste semblait chuter au ralenti vers le sol lorsque soudain Gerecht enchaîna les coups de lame. En à peine quelques secondes Hadès n’était plus qu’un amas de chair sanguinolente débitée en quartiers.

Quant à Gerecht, déjà grièvement blessé et ayant brûlé sa vie par les deux bouts en s’éveillant au neuvième sens, il chuta à la renverse, le sourire aux lèvres. La dernière vision qu’il eut avant de trépasser fut sa constellation disparaître après avoir été parcourue par une pluie d’étoiles filantes correspondant au nombre de fois où il avait échappé à la mort par le passé.
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A suivre dans le chapitre 500 : Ichthýes !