Roman en ligne
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Répondre au sujet
 

 Chapitre 477 - Stärke, part 1 : Brücke, Bär, Schlüssel und Licht

Aller en bas 
AuteurMessage
Jezekiel
Admin
Jezekiel


Messages : 1801
Date d'inscription : 11/03/2012
Localisation : Poitiers, Vienne, France

Chapitre 477 - Stärke, part 1 : Brücke, Bär, Schlüssel und Licht Empty
05012020
MessageChapitre 477 - Stärke, part 1 : Brücke, Bär, Schlüssel und Licht

Univers ??? - Planète ???

Enveloppé par la volute d’énergie, Wade fut aveuglé lorsque le processus atteignit son paroxysme. Le flash de lumière fut aussi bref qu’intense. Mais bien avant de recouvrir la vue, il sentit que le sol sous ses pieds avait changé ; il comprit qu’il avait été télétransporté en un autre lieu.

Utilisant sa vue spectrale, Wade fut ébloui par la présence spirituelle résidant en ces lieux. Manifestement cet endroit était aussi riche de vie que le précédent en était dépourvu. Mais ce qui l’étonna fut la couleur même de cette vie qu’il voyait en abondance. Elle était dorée. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait un résidu spectral doré mais c’était la première fois qu’il était aussi intense. Il n’y avait pas à se tromper, la nature même des vies présentes en ces lieux était d’origine divine.

Face à lui se dressait un imposant agglomérat de lumière dorée, tel qu’il ne put le dénombrer. Néanmoins, l’agglomérat se dressait de façon ordonnée, presque comme une structure. Il comprit alors que c’était un bâtiment, un immense bâtiment grouillant d’énergie spectrale divine.

Sa vue lui revint alors peu à peu. Le bâtiment était sans pareil. Immense, il l’était, mais ce n’était pas cet aspect qui le déconcerta sur l’instant. C’était son architecture composite et impossible qui le frappait. Il reconnut les flèches de plusieurs clochers, le vitrail immense d’une cathédrale, les tours, ou plutôt les minarets d’une mosquée, les toits de bochka d’une église orthodoxe. Le centre ressemblait à un temple à étages asiatique. Chaque étage était soutenu par des colonnes de style romain. Quant à son sommet présidait une pyramide.

C’est alors que le regard de Wade se baissa jusque vers le sol. Face à lui se tenait l’ouverture d’une forteresse taillée dans la roche. De chaque côté de l’entrée avaient été taillées deux gigantesques statues de guerriers antiques. Un pont de pierre enjambait un profond ravin et le séparait de l’entrée. Seul obstacle sur sa route, un colosse se dressait au milieu du pont. Un homme à la peau pâle vêtu d’une épaisse armure médiévale faite de lanières de cuir et de plaques d’un métal doré. Une longiligne écharpe rouge s’enroulait autour de son corps sans le brider. Il portait un casque avec une ouverture en T et d’épaisses cornes sur les tempes. Une peau de bête à la fourrure blanche reposait sur ses épaules. Wade pouvait voir dépasser de son large dos un puissant cor creusé dans une corne porté en bandoulière. Le colosse se tenait droit comme un i, les jambes légèrement écartées pour assurer une stabilité maximum et les deux mains sur une longue et large épée à deux mains. De son attitude ne se dégageait nulle hostilité, mais une inébranlable conviction d’empêcher quiconque de traverser ce simple pont de pierre. Il semblait être figé dans cette posture depuis de longues minutes sans bouger d’un poil. Wade avait le sentiment qu’il patientait jusqu’à ce que ce soit lui qui fasse le premier geste.

N’entendant aucun mouvement autour de lui, ni aucune exclamation de surprise, Wade prit soudainement conscience qu’il était seul. Il regarda partout autour de lui et ne vit rien d’autre qu’une forêt de gigantesques pins à l’orée de laquelle il se tenait.

« - Je vois ! Un cube, un élément ... un gardien » dit-il à voix haute.

C’est alors qu’il cru voir un sourire s’esquisser brièvement sur le visage du colosse avant de se reprendre et regagner son stoïcisme. Cela ne lui arrivait pas souvent mais à cet instant précis, Wade hésitait sur la conduite à tenir. C’est alors que lui revinrent les paroles du gardien de point d’accès : « - Épreuve de compréhension réussie ! »

Manifestement, il fallait prouver sa valeur pour accéder à la Grande Bibliothèque ... ce qui n’était pas dépourvu de sens à bien y penser. Mais quelle était l’épreuve à laquelle il était confronté maintenant ? Quelle qu’elle soit, ce colosse devait certainement valider que l’épreuve était réussie, comme le précédent. Il regarda encore une fois autour de lui mais rien ne sortait de l’ordinaire. Wade se retourna alors vers le colosse.

« - Où est l’épreuve ? » lui demanda-t-il.

Le colosse resta imperturbable, ne réagissant aucunement à l’interpellation de Wade. Ce dernier réfléchit un instant. Qu’est-ce qui en avait été la cause ? ... Son impolitesse, bien sûr !
Wade avança un peu vers le pont. Imperceptiblement, les muscles du colosse se contractèrent.

« - Excusez mon impolitesse. Je me nomme Wade. Mes amis et moi sommes à la recherche de la Grande Bibliothèque. Nous avons réussi ... "l’épreuve de la compréhension". Quelle est l’épreuve à laquelle je dois me soumettre dorénavant ? »

« - Je préfère cela ! » fit le colosse d’une voix caverneuse et ancestrale.

« - Je me nomme Heimdall et suis le gardien de l’entrée souterraine à la Grande Bibliothèque ! »

« - Heimdall ? Avec un H ? Donc la rune que j’ai activée n’était pas attribuée à Hel ! »

« - Dame Hel ! La rune dont tu parles est bien attribuée à Dame Hel ; la mienne est différente. Toutefois, puisque tu l’as activée, te voici face à moi ! »

Wade réagit alors : « - J’ai aussi activé la rune de Terre ... »

« - Je ne l’ignore pas mais à une autre est revenue la charge d’affronter son gardien ».

« - Donc il s’agit d’un affrontement » fit Wade sans s’adresser à Heimdall mais pour lui-même, en baissant la tête.

Puis Wade releva le visage et fit un pas de plus vers le pont avant de voir un demi-cercle s’illuminer sur la terre, juste avant le pont. Wade s’arrêta pour observer ce demi-cercle. A vrai dire il y en avait plusieurs concentriques entre lesquels étaient gravées des runes scandinaves. Wade releva la tête.

« - Quelle est la nature de cet affrontement exactement ? » demanda-t-il alors, sentant le coup fourré.

« - Je suis Heimdall, gardien du Bifrost ! Nul n’échappe à mes perceptions. Je suis capable d’entendre l’herbe pousser à des kilomètres de distance. Je suis capable de compter les gouttes d’eau lorsque tombe la pluie. De ma vie, j’ai vu tout et toutes choses. Ton épreuve sera donc de me montrer quelque chose que je n’ai point encore vue ! »
_____________

Au même instant, ailleurs

Milla venait de recouvrer également la vue. Le spectacle qui lui était offert était bien différent de celui de Wade. Elle se retrouvait au beau milieu d’une épaisse forêt de chênes. La zone où elle était arrivée avait été aménagée comme une mini-clairière cintrée d’une couronne d’arbres géants. En milieu sauvage, la jeune femme se fiait instinctivement à ses sens. Recherchant ses compagnons, elle comprit rapidement qu’ils avaient été séparés. Néanmoins, elle sentait une présence, une odeur singulière, mêlant une odeur florale à une odeur relevant plus du musc animal. Elle tourna sur elle-même mais ne voyait rien, ni animal et encore moins de fleurs. C’est alors que sa vue fut attirée par quelque chose de singulier : la Grande Bibliothèque. Malgré la densité de la forêt, elle entrapercevait le bâtiment à la singulière architecture. C’est alors qu’elle comprit qu’elle ne la voyait pas réellement. La vision du bâtiment scintillait de milles feux dorés. Elle utilisait inconsciemment son pouvoir de pistage des résidus spirituels récemment acquis. Elle le comprit en regardant ses mains qui brillaient d’un feu azur.

Quelque peu désorientée, elle tourna la tête de droite et de gauche. Elle se sentait partir dans un tournis sans fin lorsque soudain son regard attrapa une manifestation visuelle particulière. Tentant de se concentrer, elle finit par se focaliser dessus. Le paysage autour d’elle cessa de tourner et la manifestation finit par se définir plus précisément. C’était une aura, l’aura d’une personne présente en ces lieux et qui se dissimulait derrière un épais arbre ... une aura dorée.
Se reprenant, Milla regagna le contrôle de ses sens. Parfaitement sûre d’elle, sa vision redevint normale.

« - Vous pouvez sortir de derrière l’arbre ! » finit-elle par dire.

Une femme entre trente et quarante ans sortit de derrière un arbre. Son langage corporel ne trahissait aucune culpabilité ou honte d’avoir été détectée. Bien au contraire, elle sortit avec entrain et conviction, sûre d’elle ; un sourire aux lèvres. Son gabarit surprit quelque peu Milla. La femme faisait bien deux mètres de haut. Elle avait une solide constitution mais restait parfaitement féminine et attrayante. Son code vestimentaire était significatif. Elle portait un kilt de tartan au set vert et noir. Mais pas un kilt moderne qui ne consistait qu’en une jupe. Non, la femme portait un ancien kilt dont l’étoffe était portée jusque sur l’épaule gauche et cachait son sein gauche. Sous ce kilt elle portait une protection métallique qui protégeait ses seins et qui était donc uniquement visible sur le sein droit, nu sans cela. Les bras nus, on pouvait admirer un tatouage celtique bleu sur son épaule, bras, avant-bras et jusqu’à la main droite ; un entre maillage droit. Elle était jambes et pieds nus également. Mais ce qui attirait le regard, par contraste, était sa magnifique et longue chevelure rousse, presque flamboyante, parmi laquelle de petites fleurs blanches avaient été insérées. Sur l’épaule gauche, sur la bande du kilt, était épinglée une magnifique broche au dessin celtique qui retenait une peau d’ours.
Pour la première fois, Milla sentait qu’elle avait trouvé une femme à sa hauteur. Une femme forte, sûre d’elle et assumant son côté sauvage. Elle ne put s’empêcher de sourire.

« - Je suis ravie d’avoir affaire à toi, Milla Hillariak. Je me nomme Artio, en charge de la garde de l’entrée sylvestre de la Grande Bibliothèque ! Ta prochaine épreuve et celle de la force ... Tu vas devoir me montrer ce que tu as vraiment dans le ventre ! Transforme-toi ! »

Bien que surprise qu’elle connaisse son nom, Milla releva le défi et se métamorphosa en lycanthrope de presque 2m50. Le visage d’Artio fit une moue similaire à de la déception.

« - Non, pas comme ça ! ... Comme ça ! »

C’est alors qu’Artio se métamorphosa à son tour en prenant la forme d’une ourse de près de 6m de haut. Bien que galvanisée par sa récente transformation, Milla écarquilla les yeux en observant la transformation spectaculaire.
_____________

Au même instant, encore ailleurs.

Ayant perdu depuis fort longtemps l’usage d’une vision humaine, Wormcell s’adapta immédiatement à son nouvel environnement. Pour lui nulle construction à l’architecture impossible à l’horizon, rien que du blanc, du blanc et encore du blanc ... mais du blanc cotonneux. L’être qui avait perdu son humanité fut comme affolé par ce vide complet et infini, isolé du reste de son groupe. Regardant dans tous les sens, il finit par se calmer en discernant sous ses pieds, au travers de l’étrange brume opaque qui nimbait ses pieds, un point de repère, un bâtiment, la Grande Bibliothèque.

Sans qu’il ne le comprenne alors, Wormcell marchait sur un nuage artificiellement devenu suffisamment dense pour supporter son poids. C’est alors qu’un individu apparut, surgissant d’un portail spatial bleu au design élaboré. Le portail refermé, l’individu semblait être de sexe masculin et portait une armure semblable à celle d’un centurion romain, une lorica segmentata faite de lames d’un métal blanc semblable à l’argent et de cuir. Il portait une cape entièrement blanche, presque étincelante. Sous la lorica, il portait une tunique également blanche. Mais ce qui attirait le plus l’œil était son casque de prétorien avec son cimier de crin blanc allant de l’arrière vers l’avant. Le centurion s’immobilisa en voyant à qui il avait affaire.

« - Ah ! C’est donc de toi dont j’ai la charge ! » fit-il avec une moue.

« - J’en connais un qui s’est bien amusé ! » ajouta-t-il.

En prononçant cette seconde phrase, son apparence changea soudainement en un clin d’œil. Son armure perdit tout éclat, noircie comme de l’argent sale. Son cimier était en pagaille. Le cuir de son armure était comme mité tandis que sa tunique et sa cape étaient jaunies. Comme si l’ensemble de son accoutrement avait soudainement pris plusieurs siècles. Mais il n’y avait pas que son armure à avoir vieilli. Son physique était dorénavant celui d’un vieillard.

« - Peu importe finalement, les uns sans les autres, aucun d’entre vous ne serait arrivé en ces lieux donc je me dois de te traiter avec le même égard que les autres ... » dit-il en reprenant son apparence normale.

« - Je suis celui vers qui on se dirige via le hiéroglyphe. Je veille aux portes du ciel avec l’aimable cortège des Heures ; Zeus ne peut ni entrer ni sortir de l’Olympe sans moi et il en va de même pour quiconque veut pénétrer la Grande Bibliothèque par cette porte céleste ! » commença-t-il à se présenter en reprenant son apparence de vieillard.

« - Je me nomme Janus et voici mon test ! » fit-il en reprenant son apparence normale.

Mais à peine sa forme normale reprise, il en changea à nouveau en matérialisant une clef au design complexe et richement décorée. Mais cette fois son apparence était inédite. Bien que le design faisait penser à une lorica segmentata, elle était particulièrement futuriste. Le métal semblait bien plus léger et réfléchissant. Le cimier et la cape étaient des hologrammes lumineux. Quant à son physique, il semblait bien plus juvénile que d’habitude.

La clef à peine matérialisée, il l’enferma entre six portails spatiaux d’énergie bleu. Wormcell, qui s’était calmé depuis son apparition, observa ces portails avec intérêt. Il semblait comprendre que le défi était de récupérer la clef.
_____________

Au même instant, toujours ailleurs.

Le flash d’énergie dissipé, Isaac vit de suite où il se trouvait et ce malgré l’obscurité qui régnait en ce lieu. Mieux, il connaissait cet endroit et savait parfaitement où il se situait vis-à-vis de la Grande Bibliothèque. Lui et Io se situaient dans la grande chaîne de montagnes orientale. C’était une retraite pour nombre de représentants organiques de la Grande Bibliothèque. Mais c’était également ici que résidait l’une des neuf entrées à l’édifice.

Le drone savait parfaitement à quoi s’attendre ici même et qui allait le rejoindre sous peu. Celui qui ne tarderait pas à se montrer était le gardien de cette entrée, seul juge de l’épreuve à laquelle il allait être soumis. Isaac ressentait presque une certaine satisfaction d’avoir été celui qui devrait se confronter à cette épreuve. C’est alors qu’un léger, presque imperceptible, battement d’ailes se fit entendre dans son dos. Le gardien était arrivé. La lumière qui émanait de lui confirmait son identité avant même qu’Isaac ne se retourne pour reconnaître l’ange Yeiazel.

« - Unité Isaac C 364 ! Depuis ton affranchissement j’avoue ne plus trop savoir quel comportement adopter vis-à-vis de toi » fit l’ange.

« - Puissance Yeiazel ! C’est un honneur que de vous revoir ! Si je peux me permettre un léger ajustement, je me nomme Isaac Pesnl dorénavant » répondit Isaac.

« - Et puisqu’il a été affranchi, ce n’est plus non plus une unité ! » ajouta Io en formant sa construction de lumière solide à ses côtés, éclairant un peu plus les lieux.

L’ange croisa les bras.

« - Humph ! Isaac Pesnl ? Soit ! » fit-il, presque amusé.

« - Et quel comportement me conseilles-tu vis-à-vis de lui ? » ajouta-t-il en se tournant vers Io, toujours amusé.

« - Quel comportement auriez-vous adopté s’il s’était agi de la jeune Blanche ? » fit Io sans se démonter.

« - Qu’il en soit ainsi, donc ! Tu sais dores et déjà en quoi consiste l’épreuve de force liée à cette porte. Quelle aubaine ce fut que ce soit toi qui active la glyphe angélique » fit l’ange, souriant que plus encore.
_____________

Note 1 : Le titre de ce chapitre signifie "Force, part 1 : Pont, Ours, Clef et Lumière" en allemand.
_____________

A suivre dans le chapitre 478 : Stärke, part 2 : Wind, Dunkelheit, Zwielicht, Wasser und Feuer !

Revenir en haut Aller en bas
https://babel.forumgratuit.org
Partager cet article sur : reddit

Chapitre 477 - Stärke, part 1 : Brücke, Bär, Schlüssel und Licht :: Commentaires

Des épreuves séparées donc. A voir ce que ça va donner. ^^

Je suis particulièrement curieux de voir ce que Wade va montrer à Heimdall Smile
 

Chapitre 477 - Stärke, part 1 : Brücke, Bär, Schlüssel und Licht

Revenir en haut 

Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Chapitre 479 - Stärke, part 3 : Prüfungen
» Chapitre 478 - Stärke, part 2 : Wind, Dunkelheit, Zwielicht, Wasser und Feuer
» Chapitre 371 - Les purs, part 1
» Chapitre 262 - Jack, part 1
» Chapitre 372 - Les purs, part 2

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
Babel :: Livre IV - Babel :: Arc 21 - La Grande Bibliothèque-
Répondre au sujetSauter vers: