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 Chapitre 506 - A needle in the abysm, part 2 : Sublimations

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Jezekiel
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Jezekiel


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Chapitre 506 - A needle in the abysm, part 2 : Sublimations Empty
07092020
MessageChapitre 506 - A needle in the abysm, part 2 : Sublimations

Univers ??? - Le "Dôme"

Situé dans une salle en retrait, Tyr observait le déroulement des épreuves auxquelles étaient soumis les cavaliers et leurs compagnons. Il avait été satisfait des deux précédentes épreuves mais semblait plus contrarié par ce qu’il voyait maintenant.

« - Dalia ! Viens ici, je te prie ! »

Une femme vêtue d’une longue robe argentée brodée d’or apparut aux côtés du dieu de la guerre asgardien.

« - Que subissent-ils ? »

« - Rien de plus, rien de moins que l’épreuve souhaitée » répondit la femme sur un ton neutre.

« - Dis m’en plus ! »

« - Si tu ne le vois pas peut-être n’était-ce pas le dieu manchot qu’il fallait pour arbitrer ces épreuves, mais le dieu qui voit tout ».

« - Ne commence pas, Dalia ! »

« - Ne me menace pas, Tyr ! Le destin a déjà été bien cruel avec toi ... mais il pourrait être encore bien pire ».

Tyr fit volte-face en un éclair pour confronter Dalia droit dans les yeux. La femme regretta immédiatement son attitude en voyant combien Tyr pouvait être menaçant quand il mettait du sien.
Après quelques secondes, Tyr se calma et se retourna vers la baie d’observation du dôme.

« - Le destin m’a certes ôté une main mais il m’en reste toujours une pour faire en sorte que ta tête connaisse un destin différent de celui de ton corps. Ce serait sacrément ironique : "Dalia, déesse du destin aux deux destins". Montre-moi ce qu’ils voient maintenant ! »

La fermeté avec laquelle Tyr avait achevé sa tirade était sans équivoque. Dalia s’exécuta et alors qu’elle allait partir, Tyr l’invita, fermement, à rester.

Le dieu guerrier vit alors ce à quoi était confronté chacun d’entre eux.

Reinhardt faisait toujours face à l’ignoble créature tricéphale et grotesque qui ne cessait de le harceler. Elle prétendait qu’elle était ce qu’il deviendrait pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas Miles. Son lui humain n’était plus qu’un sac à viande obnubilé par le démon Alricaus, répétant sans discontinuer son nom. Son lui démoniaque, hérité de Nocturne, changeait de forme au gré des attributs dont il se parait, comme un insatiable ogre en quête de chair infernale à ajouter à sa collection. Mais le pire était encore le futur Pestilence.

« - Regarde-moi, Reinhardt ! Vois ce que tu deviendras ! ... Ou peut-être est-ce déjà le cas ? Tu n’es peut-être plus qu’une marionnette que je manipule une main dans son fondement pour la faire s’agiter ».

« - Espèce de bâtard ! » cracha finalement Reinhardt, las de ses provocations.

Se jetant sur lui, Reinhardt eut la stupeur de le traverser tel un mirage.

« - Non, non, non ! Ce n’est pas comme ça que se joue ce jeu ! » ricana Pestilence.

« - Mais un simple d’esprit comme toi ne saurait le comprendre. Miles n’était déjà pas bien futé, mais alors toi ? Ha ha ha ! T’es un véritable débile qui a perdu le contrôle de son propre corps plusieurs années durant sans même le savoir ! »

« - C’est de l’histoire ancienne ! » affirma Reinhardt.

« - En es-tu bien sûr ? Et si tu rencontrais à nouveau Miles ? Que se passerait-il à ton avis ? »

Reinhardt ne sut quoi répondre.

« - Tu le sais au moins que c’est possible ? Miles n’est pas mort ! Et il va vouloir reprendre son corps ! »

Reinhardt resta muet.

« - A ton avis ... qui tes compagnons préféreraient-ils avoir à leurs côtés ? Toi ? Ou ... Miles ? Celui en qui ils ont confiance ... »

« - TA GUEULE !!!! » hurla alors Reinhardt.

« - C’est MON corps ! Il n’y a pas à revenir là-dessus ! Je me suis battu pour en reprendre le contrôle et personne ne me le reprendra ! » affirma Reinhardt.

« - Comment expliques-tu la tache blanche au creux de ta main alors ? »

Reinhardt desserra son poing gauche et observa la dite tache.

« - C’est tout ce que tu auras ! » répliqua Reinhardt en frappant le futur Pestilence de son poing droit.

Cette fois la manifestation se dispersa comme un rideau de fumée pour ne plus se reformer.

« - Tu as dominé tes peurs ! Épreuve réussie ! Bravo Reinhardt, hôte de Pestilence ! » retentit alors la voix de Tyr.

Soudain, un carré de lumière se dessina autour de ses pieds. La dalle correspondante le fit redescendre dans la salle de l’aiguille.

Dans l’observatoire, Tyr ne décolla pas le regard du dôme.

« - Tu as été loin pour celui-ci » adressa-t-il à Dalia.

« - Il s’en est sorti, là est l’essentiel, non ? Qu’ils dominent tous leurs peurs et la tentation de la corruption ! »

« - Nous verrons si tous réussissent leurs épreuves ... » fit Tyr, presque à voix basse et pensif.

Métamorphosé en lycanthrope, Frédéric ne savait trop comment réagir face au monstre chimérique face à lui. Son aspect était certes menaçant mais il venait de rire. Était-il vraiment un ennemi ? Qui était-il ?

« - Qui es-tu ? »

« - AH ! Ce n’est pas évident ? Je suis toi ! »

« - C’est quoi cette blague ? Je suis un lycanthrope pas une espèce de ... une foutue ... T’es quoi au juste au fait ? »

« - Je suis la combinaison de tout ce que tu es ! Tout le potentiel en toi que tu conserves et que tu ne veux pas libérer ! De peur de quoi ? D’être trop puissant ? AH ! »

« - Apparemment cette puissance t’as rendu dur d’oreille, Je ... suis ... un ... LYCANTHROPE !!! »

La chimère se pencha lentement vers lui et lui susurra : « - En es-tu bien sûr ? »

Quelque chose en ce monstre troublait Frédéric. Malgré son apparence fondamentalement différente, il avait la même odeur que lui. Comment était-ce possible ?

« - Que t’as dit Thibault au juste sur le rituel que tu as enduré ? T’as-t-il tout dit ? T’as-t-il élevé comme un végétarien alors que tu es le plus grand carnivore que la Terre puisse porter ? »

« - Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Un lycanthrope m’a mordu pour contrer le rituel démoniaque, je suis devenu un lycanthrope à mon tour ! »

« - Peut-être que Thibault ne le savait pas ... mais quelqu’un d’autre dans ton entourage sait ce que tu es vraiment ! »

« - Dans mon entourage ? Personne n’a été à mes côtés depuis le début. Personne ne sait ce que j’ai pu vivre alors ferme ta gueule et dégage ... ou si tu cherches le combat, tu vas le trouver ! » répliqua Frédéric en s’enflammant.

« - Non, je ne cherche pas le combat, pas contre toi. Dans ton état actuel, tu n’es rien pour moi ! » fit la chimère en s’entourant de flammes noires.

« - Les flammes de Guerre ? » fit-il stupéfait.

« - Je te l’ai dit, j’incarne le plein potentiel de ce que tu pourrais être ... si tu te laissais aller ».

« - Qui voudrait ressembler à ça ? »

« - Au bout d’un moment, l’apparence que l’on revêt n’a plus d’importance. Seul le but compte ! Quel est ton but ? »

« - Tuer Moloch ! »

« - OH ? C’est tout ? Je l’ai tué il y a longtemps et je n’avais même pas encore atteint ce potentiel ».

« - Qu’est-ce que je pourrais vouloir de plus ? Moloch mort, je pourrais retrouver une vie ... »

« - Normale allais-tu dire ? Plus jamais ta vie ne sera normale ! Mais si tu ouvres les vannes en grand ... tu pourrais obtenir TOUT ce que tu veux. Tu aurais la puissance pour faire ce que bon te semble ! Plus de limites. Plus de contraintes morales ou physiques. C’est toi qui dicterais les règles ! » fit la chimère tout en tournant autour de Frédéric et se rapprochant de lui de plus en plus.

Frédéric était déchiré. Il était confronté à cette dualité inscrite en chaque homme. Une dualité retranscrite banalement par le conflit entre le bien et le mal. Mais cela allait bien au-delà de ces concepts. Était-ce mal de convoiter plus de puissance afin d’obtenir la justice ?
Soudain, un souvenir de sa vie humaine refit surface comme en écho de son questionnement présent. Il y a de cela quelques années, il avait débattu avec son collègue et ami Éric Ceyrac du bien fondé du pouvoir entre les mains d’un seul homme. Il lui avait sorti alors une tirade qui l’avait marqué jusqu’à la fin de sa carrière de pompier et qui ne revenait que maintenant : « - le pouvoir corrompt ; le pouvoir absolu corrompt absolument ». Bien sûr cette citation n’était pas de lui mais pour le moment il ne se souvenait plus de son auteur original.
Ce qui le questionnait maintenant était de savoir s’il était prêt à se corrompre pour obtenir plus de pouvoir ?
Bien qu’il se soit avéré plus brutal que d’ordinaire dernièrement, il aimait à croire qu’il conservait encore sa boussole intacte. S’il devait obtenir plus de pouvoir, alors ainsi soit-il mais il ne cherchera pas à l’obtenir à tout prix.

Revenant à la réalité, Frédéric se sentit engoncé, comme camisolé par une force irrépressible. Il s’agissait de la chimère qui refermait ses doigts sur lui. La réaction de Frédéric fut immédiate. Il fit exploser ses flammes avec toute l’ardeur qu’il put. Bien qu’ayant quelque peu repoussé la chimère, c’était plus un réflexe de sa part qu’une franche réussite de Frédéric.

« - Laisse-toi faire ... Ça ne fera mal qu’un moment, un instant très fugace ».

« - Non ... Non ... Je ne veux ... pas de toi ! »

Frédéric sentait un mal ancien s’insinuer en lui contre son gré, comme un fluide glacial s’écoulant par les interstices.

« - VA T’EN !!! » hurla alors Frédéric tout en dégageant brièvement une flamme blanche et éblouissante.

La chimère fut pulvérisée en un instant, laissant même douter de sa réelle existence.

« - Tu as vaincu la tentation de la corruption ! Épreuve réussie ! Bravo Frédéric, hôte de Guerre ! » retentit alors la voix de Tyr.

Dans l’observatoire, Tyr ne réagit pas mais il trouvait que Dalia allait trop loin dans cette épreuve. Elle avait opposé à Frédéric une corruption potentielle de son être dont il n’avait aucune connaissance. En l’état, il n’avait développé aucune arme, aucune réticence contre elle. Il n’avait pour ainsi dire aucune chance de la combattre et encore moins de la vaincre ... et pourtant il avait réussi ... déployant une ressource insoupçonnée également et dont Tyr ignorait la nature.

Milla tournait autour de la manifestation d’elle-même complètement brûlée à la recherche des voix qui tentaient de la torturer. Leurs paroles ne semblaient avoir aucun impact sur la jeune femme. Mais en son for intérieur, elle était terrifiée de finir ainsi. Bien sûr elle ne voulait pas mourir mais surtout elle ne voulait pas mourir incinérée. C’était pour elle l’une des pires morts qui soit. Encore plus si cette mort était provoquée par celui qu’elle aimait. Quelle horrible mort cela serait.
Même si elle avait conscience de cette peur, elle la chassait de son esprit si tôt qu’elle se rendait compte qu’elle y pensait. Tout comme elle avait pleinement conscience que ses tortionnaires jouaient dessus pour tenter de la faire craquer. Comment avaient-ils connaissance de cette peur, cela elle s’en fichait. Tout ce qu’elle cherchait à cette heure c’était de leur mettre la main dessus.

« - OU ÊTES-VOUS BORDEL ? » se mit-elle à crier.

« - Nous sommes ici ! »

« - Et là ! »

« - Nous sommes partout et nulle part à la fois ! »

« - Nous chercher est une entreprise vaine ! »

« - Car nul ne nous trouve si nous ne le désirons pas ! »

« - En revanche, nous savons toujours où trouver qui que ce soit ! »

« - A chaque fois que tu reverras ne serait-ce que la flamme d’une allumette, cette vision de ton corps calciné te reviendra ».

« - Et alors tu nous supplieras de revenir et d’accepter notre marché ».

« - Quel qu’il soit ».

« - Oui, car à ce moment tu seras prête à accepter tout et n’importe quoi ».

« - Ah ! Ha ha ha ha ha ! Et c’est tout ? » se mit à rire Milla, pliée en deux.

Les voix restèrent silencieuses un instant. Milla se redressa, rabattant sa longue chevelure noire en arrière.

« - Sans déconner ? Vous essayez de m’insuffler un quelconque conditionnement, une suggestion hypnotique ? »

« - Ris tant que tu le peux, belle enfant ».

« - Ris tant que tu es belle ! »

« - Plus personne ne voudra de toi dans cet état ! »

« - Ça, c’est clair ! Qui voudrait d’un rôti trop cuit comme compagne ? » ironisa Milla.

« - Écoutez-moi bien bandes de salopes ! Quand je me suis engagée avec Frédéric, je pensais savoir à qui j’avais affaire ... et puis finalement non. Rien n’aurait pu me préparer à qui il était réellement, aux différentes dimensions, au cavalier de l’Apocalypse qu’il retenait enchaîné en lui ... ni même qu’il n’était pas un lycanthrope. Mais lui non plus n’était pas préparé à cela et pourtant il y fait face tous les jours. Il se bat quotidiennement contre cette horreur qui exacerbe son agressivité depuis ses entrailles ... ou dieu sait où. Et pour ça, je l’admire et l’aime d’autant plus. Est-ce que j’ai peur d’être emportée dans un brasier qu’il provoquerait ? Bien sûr que oui ! Mais je vous signale que je partage aussi mon quotidien avec trois autres cavaliers qui sont tout aussi dangereux ! Alors vous auriez très bien pu me montrer congelée jusqu’à l’os ou que sais-je d’autres, ça aurait été la même chose. Je suis avec lui et je le soutiendrais parce que je l’aime ... et même si pour cela je dois être réduite en cendres ! »

Dès lors plus aucune voix ne se fit entendre ... à part celle de Tyr qui lui signifia la réussite de son épreuve. Elle redescendit dans la salle précédente où elle retrouva Frédéric dans les bras duquel elle se jeta.

Jeremiah, quant à lui, était dans un état second. Ses yeux étaient intégralement rouges, enivré qu’il était par cette abondance de sang. Inexplicablement, il avait pris la place de l’illusion. Dans sa main droite, il tenait l’épée de son cavalier, dont la lame dégoulinait littéralement de sang. Dans sa main gauche c’était une lame de sang qu’il tenait. Pas cristallisée par le froid, non, c’était une lame faite de sang liquide. Dans son dos, il sentait ses ailes frémir d’excitation, ses quatre ailes. Celles prenant naissance au niveau de ses reins, et une autre paire au niveau des omoplates. Jamais il n’avait ressenti une telle puissance alors qu’il ne puisait même pas dans les pouvoirs de Famine.
Il marchait sur une route pavée de cadavres au teint pâle, totalement exsangues. En baissant le regard, Jeremiah reconnut ici et là quelques visages : Frédéric, Sandora, Milla, Reinhardt, même Blanche s’y trouvait ainsi que d’autres individus rencontrés au détour des dimensions traversées.

Ce fut le fait de voir le visage de Blanche qui déclencha le déclic. Afin d’éduquer sereinement Blanche, il avait appris à parfaitement maîtriser sa soif. Il savait reconnaître les signes annonciateurs, le temps qu’il lui restait avant de devenir incontrôlable. Jamais il ne s’abandonnerait corps et âme à vider de tout leur sang tous ces gens, qui plus est des amis et sa famille.

Le vampire sentait que quelque chose n’allait pas ; que ce scénario était impossible. Il secoua la tête avec vigueur comme pour se réveiller. Ses yeux reprirent leur aspect normal. Après d’éprouvants efforts, il se souvint qu’il était en train de passer une épreuve en périphérie de la Grande Bibliothèque afin d’y accéder. Était-ce cela l’épreuve ? A quoi avait-il affaire alors ? Une vision de son futur ? Une hypothétique perversion de son être ? Si tel était le cas, qui en était la cause ? ... Le vampire comprit alors qui en serait l’auteur. Dans ce tableau macabre, tout le monde était présent : Frédéric, Milla, ses amis, Blanche, sa famille, Wormcell, Reinhardt et Wade, ses compagnons ... mais il n’y avait pas Famine. Le seul à ne pas faire partie de ce tableau putride était certainement la source de cette dépravation.
Le réalisant, de la glace se répandit tout autour du vampire et Jeremiah pulvérisa cette vision d’un revers du bras. Jamais il ne se laisserait corrompre de la sorte !

La voix de Tyr se fit à nouveau entendre pour lui signifier la réussite de son épreuve.
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Note 1 : le titre signifie « Une aiguille dans l’abîme, part 2 : Sublimations »
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Note 2 : Dalia - Déesse lituanienne du destin
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Note 3 : "le pouvoir corrompt; le pouvoir absolu corrompt absolument" est une citation de Lord Acton, historien et homme politique britannique.
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A suivre dans le chapitre 507 - A needle in the abysm, part 3 : Depravity !
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Chapitre 506 - A needle in the abysm, part 2 : Sublimations :: Commentaires

Je vois que Dalia et Tyr ne s'entendent pas super bien.

Cette épreuve est intéresante. J'ai une préférence pour ce que voient Frédéric et Reinhardt.
 

Chapitre 506 - A needle in the abysm, part 2 : Sublimations

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