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 Chapitre 439 - Terre 530 : Une tombe pour huit, part 1

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Jezekiel
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Jezekiel


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29032019
MessageChapitre 439 - Terre 530 : Une tombe pour huit, part 1

Deadwood - 15 Novembre - le matin

Les paroles de Brewster, l’aveu d’avoir tué le laborantin dont le corps pourrissait dans ce bunker depuis neuf jours, rappelèrent à tous pourquoi il était si tristement connu dans cette ville. Il avait été surnommé le Bûcheron Boucher après avoir massacré sa propre famille. Tous réagirent différemment à ses paroles.

Jessica connu un mouvement de recul. Terry le capta et se mit machinalement devant elle comme pour la protéger. Andréa ne sut trop quoi penser, tout comme Jeffries et Murphy.

« - Alors là mon pote ! Tu vas devenir le serial killer le plus célèbre de toute l’histoire ! T’as encore combien de cadavres comme ça dans le placard ? » lui adressa Roberts avec une tape sur l’épaule.

Cela ne plut pas particulièrement à Brewster qui le regarda avec un fort mécontentement.

« - Sacré foutu de salopard ! La chaise électrique, c’est tout ce que tu mérites ! » s’insurgea Cooper.

Brewster ferma les yeux et baissa sensiblement la tête quelques secondes.

« - Je ne voulais pas faire peur en vous le disant ... juste être honnête immédiatement ».

« - Si t’avais été si honnête, tu te serais rendu immédiatement au lieu de cavaler durant plus deux semaines ! T’étais passé où au juste ? » rétorqua Cooper en orientant sensiblement le canon de son fusil à pompe vers la poitrine de Brewster.

« - Ici ! » répondit Brewster.

« - CA SUFFIT ! » cria Andréa, voyant que la situation dégénérait, et couvrant la voix du colosse.

Tous s’immobilisèrent à nouveau, non pas à cause du cri d’Andréa mais de la réponse de Brewster que personne n’avait vraiment parfaitement compris.

« - Quoi ? » fit Andréa.

« - J’étais ici » répondit Brewster.

« - FOUTAISES !! » cracha Cooper en pointant cette fois clairement la poitrine de Brewster avec son fusil.

Immédiatement, Jeffries lui décocha un pain qui le fit tomber à la renverse. Murphy se joignit à lui et lui retira son fusil tandis que Jeffries lui ôtait son pistolet.

« - Bande de petites salopes ! »

« - Ta gueule maintenant, Cooper ! » lui intima Jeffries.

Se voyant en infériorité, Cooper ravala son orgueil et se releva docilement.

« - Ce n’est pas logique ! Quelque chose ne va pas ! » fit Andréa.

« - Pourquoi l’aurait-on enfermé ici durant deux semaines en nous faisant croire qu’il était en liberté ? » ajouta Jessica, qui, comprenant que quelque chose clochait, retrouvait un peu de courage.

Andréa observa rapidement les lieux.

« - Je n’avais jamais entendu parler d’un tel bunker dans les environs » fit-elle.

« - On peut se demander ce qu’il cache et pourquoi Kilroy était retenu ici ! Et pourquoi on nous a caché sa détention ».

« - Il y a une dizaine de jours, c’était encore un complexe militarisé où on faisait des expériences sur des cobayes humains » fit Brewster.

« - Quel ramassis de conneries ! Genre c’est le laboratoire du Dr. Frankenstein aussi ? »

« - Brewster nous a sauvés la vie plus d’une fois depuis hier. Moi je dis qu’on lui doit au moins le bénéfice du doute ! » déclara Terry.

« - Moi, je dis : ferme ta gueule, le puceau ! On parle entre grandes personnes ! » répliqua Cooper.

« - Et moi je te dis que tu n’es pas en position de donner des ordres à qui que ce soit ! » lui rappela Jeffries en lui donnant un léger coup de crosse de fusil entre les épaules.

« - Je suis du même avis que Terry ! Et puis s’ils ont vraiment fait des expériences sur lui, ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient ! » affirma Jessica.

« - En tant que médecin, je ne peux pas cautionner le meurtre de quiconque, quelle que soit la raison ... mais je peux encore moins cautionner l’expérience sur des sujets humains contre leur gré ! » prononça Andréa.

« - Ouais ! Kumbaya ! On fait quoi maintenant, on s’embrasse tous et on s’enfile à la queue-leu-leu ? » s’esclaffa Roberts.

Tous regardèrent Roberts. Malgré son langage fleuri, il avait raison. Que faire maintenant ?

« - La première question évidente à laquelle il faut répondre rapidement c’est : Est-on en sécurité ici ? » fit Cooper.

« - Tu plaisantes ? Comment tu veux que ces déments passent cette fichue porte ? » répliqua Roberts.

« - Il y en a peut-être encore ici ! » fit Brewster.

« - TU TE FOUS DE NOTRE GUEULE ??? » cria Cooper.

« - Quand je suis parti d’ici, il y avait un fou furieux un peu similaire à ceux de dehors en liberté dans les couloirs ».

« - Putain ! » fit Cooper.

« - S’il y en a un, il pourrait y en avoir d’autres ! » fit Jessica.

Andréa réfléchit un instant.

« - Pas obligé ! Si c’est ici que ces ... zombies ont été créés, il peut être issu d’une souche expérimentale différente » fit-elle.

« - Je ne comprends pas ce que ça peut changer » fit Terry.

« - Peut-être qu’il n’est pas contagieux et qu’il est resté seul tout ce temps ! »

« - Pendant neuf jours ? Vous pensez qu’il est encore ... hum, vivant ? » demanda Murphy.

« - Si on doit rester ici un moment, il faut qu’on s’en assure ! » affirma Terry.

« - Pour une fois, je suis d’accord avec le mioche » ajouta Cooper.

« - Avant toute chose, il faut qu’on soigne votre blessure » fit Andréa en regard de la blessure par balle à l’épaule droite de Cooper.

« - Ça ? C’est rien, une égratignure ! »

« - Étant donné ce qui se passe dehors, il vaut mieux soigner toute blessure » insista la docteure.

« - Le sang les attire ! » fit Brewster.

A l’idée qu’il puisse représenter un appât à mort-vivant, Cooper coopéra.

« - Il doit bien y avoir une infirmerie dans ce genre de complexe » se demanda à voix haute Andréa en lisant les différentes inscription sur les murs.

« - Ligne verte ! » indiqua alors Brewster.

Tous regardèrent au sol les différentes lignes de couleur. Il y avait bien une ligne verte. Murphy rangea son colt et prit en main le fusil qu’il avait retiré de force à Cooper. Il ouvrit la marche, suivi de Cooper, sous la surveillance de Jeffries, Roberts, Terry et Jessica. Puis ce fut Andréa et Brewster.

« - C’est vrai ça ? Le sang les attire ? » lui glissa-t-elle discrètement.

Brewster haussa les épaules, signifiant qu’il n’en savait rien. La docteure se mit à sourire.
Le petit groupe avança prudemment. Il rencontra un nouveau corps, victime de Brewster avant de prendre vers la droite. Les couloirs se succédaient tout en se ressemblant. Seules les inscriptions changeaient en fonction de la section rencontrée.
Ils parvinrent à l’infirmerie sans encombres et sans avoir perçu le moindre signe de vie, ou du moins d’activité. Le bunker semblait désert. Jessica se demandait ce qui était le plus flippant, qu’il soit complètement vide ou que ces créatures les attendaient au moindre tournant.

L’infirmerie était conséquente. Elle ressemblait presque à un petit hôpital. Il y avait là tout ce qu’il fallait, tout ce dont le groupe avait besoin dans l’immédiat : Un service complet de suture pour la blessure de Cooper et des pansements et de l’alcool à 90° pour soigner les petites coupures que tout le groupe avait subies lors de leur course effrénée dans les bois.
Près d’une demi-heure plus tard, tout le monde avait été soigné.

Repérant la clef sur la porte, Andréa la prit et ferma à clef derrière eux afin de s’assurer que l’infirmerie resterait un refuge possible, exempt de visiteurs indésirables.
Après quoi, ils partirent à l’exploration du bunker afin de s’assurer du voisinage. Ils ne tardèrent pas à arriver à un embranchement ; le couloir se divisait en trois.

« - On prend lequel ? » fit Terry.

« - On prend lequel ? En plus d’être puceau, t’es un demeuré ? » fit Cooper.

« - Ce que veut dire Cooper c’est qu’on ne peut faire un tel choix. Il suffit qu’un malade soit dans l’un des couloirs qu’on n’emprunte pas pour qu’il menace la sécurité de toutes les sections que l’on vient de vérifier » expliqua Jeffries.

« - Ça peut vite être sans fin cette histoire » comprit Andréa.

« - Qu’est-ce qu’on fait alors ? » demanda Jessica.

« - Soit on barricade les couloirs qu’on ne prend pas, soit on se sépare » répliqua Cooper.

« - Et on les barricade avec quoi, le génie ? » fit Roberts.

Cooper haussa les épaules, l’air de dire qu’il n’y avait pas vraiment de choix en fait.

« - On n’est que trois à avoir des armes, le choix des groupes va être vite fait ! » remarqua Andréa.

« - Sauf que Jeffries et le bleu ont tous les deux deux armes » rétorqua Cooper.

Tout le monde se tourna vers les deux hommes. En effet Jeffries et Murphy possédaient bien deux armes après les avoir subtiliser à Cooper.

« - Je sais manier une arme » dit alors Roberts.

« - Ça on n’en doute pas » répondit Jeffries.

Roberts avait été emprisonné suite à plusieurs braquages commis avec une certaine violence. Il y avait aussi Cooper qui savait manier les armes ... mais fallait-il leur faire confiance ?

« - Si on ne se fait pas confiance, on est foutus ! » fit Andréa.

Le temps sembla se suspendre un instant avant que Murphy ne fasse le premier pas. Il sortit son colt de son holster et le tendit à Cooper. Ce dernier esquiva bien soigneusement le pistolet pour lui arracher son fusil. Jeffries offrit son second pistolet à Roberts.

Les trois groupes se firent assez naturellement. Terry et Jessica se joignirent à Brewster ; Jeffries décida de garder un œil sur Cooper ; Andréa se joignit à Roberts et Murphy.

Quelques minutes après s’être séparés, le trio composé de Brewster, Terry et Jessica arriva en vue d’un amoncellement de cadavres. Brewster s’attendait à tomber dessus. Il n’avait pas choisi le couloir qu’ils avaient emprunté mais il le reconnaissait. C’était celui par lequel il avait fui le bunker. Ces corps pourrissants étaient ceux du groupe de laborantins qu’il avait criblés de balles lors de sa fuite. Ils s’approchèrent du tas de cadavres avec précaution. A en voir la disposition des corps, pas un seul d’entre eux ne semblait avoir bougé depuis neuf jours. Ils ne s’étaient pas relevés après leur mort.
Lors de sa fuite, Brewster ne savait pas de quelle section provenait ces hommes et femmes. Il comptait bien le savoir maintenant qu’on lui en laissait le temps. Ainsi, il retourna le premier cadavre à portée et se mit à le fouiller.

« - Qu’est-ce que vous faites ? » demanda Jessica, sur le ton du dégoût.

« - Leurs badges, ce sont des pass ! » répondit le géant.

« - Pas bête ! » fit Terry en se penchant à son tour.

Les pass ainsi glanés serviraient à leur ouvrir un maximum de portes. Retirant le premier badge, Brewster le lit : «  - Edward Anthelme - Section Hématologie ».

« - Hémato ... c’est le sang ! » fit Terry.

« - Ils sont tous de la même section » remarqua Jessica.

Après avoir fouillé tous les corps, ils en retirèrent autant de pass ... et de clefs similaires, certainement celles de casiers dans un vestiaire. Cela pourrait potentiellement être utile en fonction de ce que renfermaient ces casiers.

Ils poursuivirent leur chemin jusqu’à parvenir à la section où Brewster avait été enfermé durant deux semaines. La porte vitrée portait l’inscription "Section Sérologie". Mais ce qui attira le plus leur attention furent les silhouettes déambulant au milieu des rangées de postes de travail.
_____________

La semaine prochaine commencera l'Arc 20 : Retour en enfer !


Dernière édition par Jezekiel le Sam 14 Déc - 0:05, édité 1 fois
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Chapitre 439 - Terre 530 : Une tombe pour huit, part 1 :: Commentaires

Le groupe de Brewster sera sans doute le groupe le plus intéressant à suivre.

Je m'attends tellement à ce que Cooper fasse une saloperie.
 

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